On entends généralement par dessert tout met doux, tout plat sucré qui se sert en fin de repas.
Fruits, pâtisseries, glaces, crèmes, flan, massepains, biscuits, meringues et ce genre de chose.
Une évidence dans le monde occidental mais sachez déjà que le concept du dessert est surtout culturel. Toutes les civilisations, passées et actuelles, ne l'ont pas nécessairement adoptées.
Alors, les douceurs existent plus ou moins partout et depuis plus ou moins tout le temps, des pâtisseries au miel de l’antiquité aux gâteaux gélatineux à la pâte de haricots 凉糕 de la dynastie des Han. C’est un instinct de survie qui nous dicte l’amour du sucré. Faut pas l’oublier.
C’est d’ailleurs la démocratisation du sucre raffiné qui va exploser le compteur.
Mais donc, depuis quand ça date le dessert ?
Ici, on va parler du concept du dessert dans un menu qui arrive toujours à la fin comme nous sommes habitués à le voir.
Au moyen-âge, on avait pour coutume lors des grands repas de déposer tous les plats sur une grande table de service.
Le mot « dessert » est apparu au XVIIe siècle, dérivé du verbe « desservir », qui signifie « débarrasser la table ». L'étiquette dictait que les serviettes et les nappes soient changées avant le dernier plat, qui à l'époque était un plat de fruits délicats.
Dans un contexte courtois, le plat lui-même était connu sous le nom de « fruit », mais les bourgeois l'ont rebaptisé « dessert ». Après la Révolution française, le « fruit » aristocratique sera entièrement remplacé par le mot « dessert ».
Aujourd’hui, on cherche à de moins en moins sucrer les desserts et y apporter des ingrédients moins “classiques” afin d’innover et casser un peu les codes. Ainsi peuvent parfaitement cohabiter chou de Bruxelles et chocolat blanc ou encore Vanille et avocat.
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