Certains, dont je fais partie, sont génétiquement incapable d’aimer la coriandre, en fait, elle goute le savon pour ces personnes et nous allons passer les deux prochaines minutes à vous expliquer pourquoi et comment.
Déjà, première info relative, coriandre c’est féminin, n’en déplaise à beaucoup, c’est de la coriandre, pas du coriandre.
Et ceux qui aiment la coriandre l’aiment beaucoup, on parle de gout très parfumé, très frais, citronné mais pour ceux qui sont de l’autre côté du fleuve, la seul lien avec le citron est ce gout immonde de savon à vaisselle pour ne pas dire d’insecte écrasé.
Cette différence invisible est dûe à une mutation génétique, un peu comme ce fameux tendon dans le poignet et bien en gros, certains l’ont et d’autre pas.
La coriandre a effectivement dans sa composition une molécule en commun avec le savon. Et une équipe de chercheurs a découvert que la perception du goût de la coriandre dépendait d’une composante génétique.
Les résultats de cette recherche montrent que des récepteurs envoient des signaux à notre cerveau pour les transformer en descripteurs d'arômes et saveurs. Certaines personnes sur-expriment le gène présent dans la coriandre, ce qui les rend très réceptifs au goût de savon de celle-ci. Pour les autres, le gène n’est pas très exprimé, ils seraient donc moins sensibles.
On parle de 10 pourcents de la population mondiale touchée par ce phénomène mais les proportions varient énormément suivant les régions du monde.
Peu présente dans la gastromie occidentale, la coriandre est traditionnellement utilisée dans les cuisines orientale, latino-américaine ou encore dans le sud-est de l’Asie. Et c’est là que la moyenne de personne touchée par cette mutation est la plus faible. logique.
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