Oh du dessert, c’est une bûche ? Non, c’est Kloug !
La tradition de la bûche de Noël en dessert est française, vous ne trouverez pas de bûche aux USA ou en Norvège. Ils ont d’autres coutumes dont on parlera dans un prochaine épisode. Quel teaser !
La bûche, au départ, est réservée à la cheminée. On réunissait tous les habitants du logement autour du foyer et on la faisait brûler le plus longtemps possible. Cette coutume marque la fin du solstice d’hiver, jour le plus court de l’année. Elle tirerait ses origines des cultes germaniques et celtiques soit environ 2 000 ans avant notre ère. On faisait alors un feu pour éloigner les mauvais esprits et garantir une bonne récolte l’année suivante. Cette tradition se perd avec le temps. Déjà, parce que tout le monde n’a pas de cheminée et puis, par où passe le Père Noël si on fait un feu dans la cheminée ?
La bûche que l’on mange, elle, serait apparue vers la fin du XIXe siècle. Composée au départ d’une génoise avec de la crème au beurre que l’on parfume au chocolat et décorée de petits friandises qui rappellent la forêt. Le biscuit est roulé à la main pour ressembler à un tronc d’arbre, logique.
La paternité de la recette originale est discutée. Un certain Félix Bonnat, chocolatier lyonnais l’aurait inventé dans ses cuisines dans les années 1860 mais pour d’autres, la bûche aurait été inventée par un pâtissier parisien 30 ans plus tard, du nom de Pierre Lacam. C’est après la Seconde Guerre mondiale que la bûche de Noël se retrouve sur la table des Français et conquit peu à peu les pays francophones.
Désormais, la bûche prend mille et une forme. Celle de la maison Ladurée, célèbre pour ses macarons a remporté un titre de meilleure bûche de l’année 2023. Créée par le chef pâtissier Julien Alvarez, on est loin du Kloug ou de la bûche tout court. Elle tient à la verticale et renferme 6 petits entremets. 300 euros la bûche tout de même. De quoi finir le repas en beauté et finir d’épuiser ses étrennes !
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