Tout d’abord, il n’y avait pas un mais plusieurs menus, un pour chaque classe de passagers. A l’époque, on comptait pas moins de 3 classes répartis selon les budgets.
Un peu comme à un concert ou à l’opéra ; plus c’est cher, mieux vous êtes placé et inversément.
Le Titanic disposait de trois cuisines. Une pour les première et deuxième classes et l’équipage. Une pour les troisièmes classes et enfin une dernière pour le restaurant à la carte. Il est intéressant de savoir qu’il y avait un restaurant indépendant de la white star dans le titanic dans lequel les passagers avaient le choix d’y aller manger.
Cette cuisine avait son propre chef, propre équipe, propre garde-manger, etc…
Les cuisines, je vais dire, “officielles”, sont dirigées par le chef Charles Proctor , notamment assisté du chef boulanger Charles Joughin et du chef boucher Alfred Maytum.
Au niveau des chefs de cuisine, il y a une zone d’ombre sur la participation réelle du fameux Auguste Escoffier que je ne présente plus.
Il n’était pas à bord, ça c’est certains mais suivant les sources, je trouve des affirmations comme quoi il aurait participé à la rédaction des menus du paquebot et de l’autre, je trouve des sources qui affirment que les menus sont inspirés de son travail mais sans plus. Difficile de trancher, je pose donc ça là.
Je ne vais pas vous lire les 3 menus du 14 avril, jour du naufrage, ce serait vraiment ridicule mais je vais les survoler avec vous et je vous ajoute un lien vers un très vieux site dans la description textuelle de cet épisode.
https://titanic.pagesperso-orange.fr/page104.htm
Nos troisième classe ont pu manger avant le naufrage du pain de gruau avec des biscuits et fromage. Ils avaient diné avec une roti de boeuf au jus, maïs et pomme de terre à l’eau.
On a souvent le cliché des 3èmes classes entassés comme du bétail mais il faut avouer qu’au niveau de la lecture des menus, certains ont sûrement mieux mangé à bord que pendant toute leur vie.
Les 2ème classe ont eu un buffet d’eglefin au four, d’agneau de printemps à la menthe, curry de poulet, dinde rôtie aux canneberges.
Avec cela, tout un assortiment de desserts façon début 20ème comme du plum pudding, des gelées au raisin, fromage et crackers.
Pour la première classe, on peut retrouver certains plats de la seconde classe et c’est logique pour une économie ménagère.
On y trouve du consommé Olga, du saumon sauce mousseline, du filet mignon, du caneton rôti, carottes la crème, petits pois et pour les desserts, éclair au chocolat et vanille, pêches en gelée de Chartreuse et crèmes glacées surtout à la fin.
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