Il peut s’agir de casserole originaire de Norvège, mais c’est plus que ça.
La marmite norvégienne est grosso modo un énorme bac isotherme qui permet de garder des aliments au chaud, voire, et c’est surtout ça l’idée, de continuer une cuisson malgré que l’on ai stoppé l’apport de chaleur.
Ça devient une forme de cuisson passive, donc gratuite, donc écologique et économique, forcément. Le plus amusant est que c’est rarement une marmite et ce n'est sûrement pas norvégien.
Au niveau du principe, ça nous est déjà arrivé de stopper le gaz quelques minutes avant la fin de cuisson pour économiser de l’énergie.
Il y a même certaines recettes qui le demandent spécifiquement comme certaines cuissons du riz, d’orzo et autre couscous. Vous faites bouillir de l’eau, plongez l’ingrédient, coupez la flamme, mettez le couvercle et 15min plus tard, c’est prêt. Le principe est là.
Mais quand on parle de marmite norvégienne, on désigne généralement l’ustensile permettant cette technique.
On peut en trouver de toutes les formes et matériaux. On retrouvera néanmoins toujours un récipient qu’on enferme dans un bac entouré d’isolant que l’on peut fermer souvent hermétiquement.
Ça permet, grâce à l’isolation, que la nourriture continue d’y cuire.
Alors, certaines sortes de nourriture. On pense au riz, aux ragoûts, ce genre de choses. N'espérez pas y cuire une lasagne ou un muffin.
Alors, son nom de Norvégien est trompeur. Le principe a sans doute plus de mille ans et viendrait plus du côté d’Asie mineure, Proche Orient, voire bassin méditerranéen.
Le concept s’est répandu partout dans le monde. Et c’est en fait un Norvégien qui en a déposé le premier le brevet au 19ème siècle sous le nom de cuisine automatique norvégienne. Voilà pourquoi ce nom.
Un mode de cuisson, qu’on va découvrir et redécouvrir de plus en plus vue l’économie qu’il permet.
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