Selon les estimations du GIEC, le pic de consommation du pétrole sera atteint en 2028. Cette ressource, on le sait tous, n’est pas inépuisable. Ainsi, les géants pétroliers cherche des alternatives, et auraient jeté leur dévolu sur l’hydrogène, soit l’élément chimique le plus abondant de l’univers d’après les scientifiques.
Le potentiel de l'hydrogène géologique, donc sous terre, réside principalement dans le fait qu'il soit présent en quantités très importantes. On le présente souvent comme une source d'énergie « inépuisable » contrairement au pétrole, ce qui est vrai si son extraction se fait de manière durable et écologique et si les processus géologiques qui le produisent se maintiennent en continu. Pour Doug Wicks de l’Advanced Research Projects Agency-Energy, une agence publique chargée de soutenir la recherche dans le domaine des énergies renouvelables aux USA, ce serait ainsi 150 trillions de tonne d'hydrogène qui seraient potentiellement exploitables sur notre planète, sachant qu'un seul milliard pourrait alimenter l'ensemble des États-Unis pendant une année.
En clair, imaginez le potentiel que représente une usine souterraine, alimentée par la nature elle-même et capable de fournir un approvisionnement renouvelable d'énergie propre. Cet or blanc, tel qu'on le surnomme désormais, est particulièrement présent dans certaines zones, comme les rifts tectoniques, aux États-Unis, en Europe et en Australie. Les enjeux énergétiques qui se cachent derrière l'hydrogène géologique sont colossaux. D’après les experts, une exploitation efficace de cet élément pourrait satisfaire je cite « toute la demande mondiale, qui est d'environ 500 millions de tonnes par an, sur des centaines d'années » fin de citation. Reste désormais à savoir si l’hydrogène représente l’avenir de l’énergie et si les politiques décideront de foncer sur cette voie ou non.
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