Sultan Al Jaber, le président de la prochaine COP28, a appelé les gouvernements à renoncer à leurs "fantasmes", comme l'abandon précipité des infrastructures énergétiques existantes pour atteindre les objectifs en matière de climat. Je le cité, "nous ne pouvons pas débrancher le système énergétique d'aujourd'hui avant de construire le système de demain. Ce n'est tout simplement ni pratique ni possible" fin de citation.
En effet, c'est une problématique terriblement complexe que pose le Sultan Al Jaber à la communauté internationale. Comment et quand abandonner les combustibles fossiles, alors que les températures mondiales s'approchent du seuil de 1,5°C au-dessus des niveaux de l'ère pré-industrielle ? Un seuil que les signataires de l'accord de Paris s'étaient engagé en 2015 à ne pas dépasser.
D'ailleurs, les militants pour le climat avaient critiqué la nomination de Sultan Al Jaber en tant que président de la COP 28 qui s'ouvrira le 30 novembre à Dubaï, lui qui est également président du géant pétrolier des Émirats arabes unis, ADNOC. En 2022, la COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte, s'est conclue par la création d'un fonds "pertes et dommages" auquel les pays contribueront pour aider les plus pauvres. La prochaine aura lieu au Moyen-Orient, région déjà confrontée à des températures élevées et à une pénurie d'eau, où plus de 60% de la population a "un accès très limité, voire inexistant.
Pour Simon Stiell, secrétaire exécutif de l'ONU pour le changement climatique, la région est, je cite "confrontée non seulement aux effets dévastateurs du changement climatique, mais aussi au défi de la transition de ses économies pour assurer la prospérité dans un monde aligné sur 1,5°C".
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