La maire de Paris Anne Hildago veut faire passer le périphérique de ceinture grise à ceinture verte, et ce, en plantant des arbres qui remplaceront une voie de circulation. Un pas de plus vers l’éviction progressive de la voiture dans la capitale et sa couronne malgré le fait que plus d'un million d'automobilistes l’empreinte tous les jours.
C'est une annonce qui intervient une semaine après la proposition de verdir l'avenue des Champs-Élysées. Désireuse de tourner la page de ses déboires à la présidentielle, Anne Hidalgo reprend sans tarder son rôle de maire de Paris en mettant un coup d'accélérateur sur un dossier bouillant : celui de la transformation du périphérique. L'annonce a été faite lors d'une conférence de presse réservée aux participants de Jeux Olympiques de Paris 2024. En clair, la voie du périphérique réservée aux bus des athlètes, aux voitures des officiels, aux forces de l'ordre et aux secours durant la compétition sera pérennisée à l'issue de l'événement et réservée aux bus, taxis et au covoiturage. D'après l'adjoint écologiste aux mobilités d'Anne Hidalgo, David Belliard, le périphérique de comptera plus que trois voies en 2030 contre quatre actuellement. La place gagnée sera alors convertie en zone verte avec la plantation de 20 000 arbres, soit un total de 70 000 de plus dans la capitale et ses alentours d'ici la fin de la décennie.
Cette nouvelle ceinture verte passera aussi par la rénovation des portes de Paris, transformées en places, dont 5 seront livrées avant 2024. Objectif : proposer un cadre de vie plus harmonieux, et plus agréable d'après la marie. Petite subtilité toutefois dans ce dossier, même si le périphérique est une infrastructure municipale, la mairie doit absolument avoir l'accord de l'État pour engager ces travaux. Selon la préfecture de police, le périphérique fait ainsi partie des voies pour lesquelles la maire de Paris doit je cite « communiquer les projets de modification avant leur mise en œuvre ». Pour l'instant, « seul le principe d'une voie réservée [pour les JO] a été validé » précise la préfecture.
De son côté, l'opposition de droite ne voit pas du tout ce projet d'un bon œil. Dans un communiqué, le parti les Républicains estimait je cite que « pas la moindre étude d'impact n'a été versée au débat pour analyser les conséquences d'une telle décision pour les Parisiens et les Franciliens » fin de citation. De son côté, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, avait fin 2021 organisé une consultation en ligne dans laquelle 90% des votants s'étaient opposés à la suppression d'une voie sur le périphérique. Selon la région, 40% des trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers e sont pas parisiens.
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