Alors que l'industrie technologique tente de se verdir en mettant l'accent sur les matériaux recyclés, en choisissant des énergies renouvelables pour les produire, il semblerait que les consommateurs ne suivent pas cette tendance. D'après une récente étude, plus de 16 milliards de smartphones seraient encore en circulation dans le monde, dont un tiers ne serait pas recyclé, et même je cite « voué à devenir des déchets électroniques ».
D'après l'organisation Waste Electrical and Electronic Equipment (W3E), 16 milliards de smartphones seraient toujours en circulation dans le monde, dont 5,3 milliards deviendront les déchets électronique cette année, donc sans être recyclés. Une tendance que l'organisation a flairée depuis un moment, je cite, « malgré la valeur de l'or, du cuivre, de l'argent, du palladium et d'autres matériaux rares recyclables, les experts s'attendent à ce que la majorité des smartphones disparaissent dans des tiroirs, des placards, des armoires ou des garages, ou soient jetés dans des poubelles destinées à la mise en décharge ou à l'incinération » fin de citation. Selon l'organisation, il est donc impératif de recycler nos anciens smartphones, d'une part parce que cela permet aux propriétaires de récupérer quelques euros, mais aussi et surtout pour éviter que ces derniers ne finissent à l'incinération.
Toujours d'après la W3E, plus de 45% des personnes interrogées dans 6 pays européens conserveraient leur ancien smartphone « au cas où », tandis que 15 % indiquent avoir pour projet de le vendre ou de le donner ultérieurement. D'autres, environ 13 % des sondés, leur accordent aussi une valeur sentimentale, quand 9 % espèrent que leur ancien smartphone prendra de la valeur dans les années à venir. Preuve de cette tendance alarmante, Samsung a révélé l'an dernier que son programme de recyclage n'avait repris que 0,0019 % des smartphones vendus depuis 2015. Quand on sait qu'en début d'année, la firme sud-coréenne était la première marque en termes de vente de smartphones avec 1,39 milliard d’appareils vendus en 2021, on peut donc aisément comprendre que le problème, sur cette question précise, ne vient pas des entreprises, mais bel et bien des consommateurs.
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