Parmi les différents concours visant à faire émerger les technologies propres de demain se trouve celui du réseau Pexe. Cette année, cinq éco-entreprises se sont vu décerner un prix. De quoi parle-t-on ? Tous les détails dans cet épisode.
Fin mars, c'est à Bercy, donc au cœur du ministère de l'économie qu'une poignée d'éco-entreprises du réseau Pexe a été récompensée à l'occasion du 13e forum annuel. Sur 80 dossiers de candidature reçus, les membres experts du Pexe ont sélectionné dix finalistes par thématique : gestion durable de l'eau et de la biodiversité ; déchets et économie circulaire ; efficacité énergétique et énergies renouvelables ainsi que bâtiments et constructions durables. Dans le domaine de l'eau et de la biodiversité, c'est Acwa Robotics qui a été primé pour ses robots autonomes en forme de torpille conçus pour explorer et cartographier les réseaux d'eau potable. Ces derniers sont aussi capables de repérer des traces de corrosion ou une réduction de l'épaisseur des tuyaux. L'objectif est donc de lutter contre l'obsolescence des réseaux d'eaux, et d'éviter tout renouvellement de canalisation inutile. Le lancement commercial d'Acwa est prévu pour l'année prochaine.
De son côté, le projet AlgX de la société Eranova a remporté le 1er prix en terme de traitement des déchets. L'idée de l'entreprise est de collecter des algues vertes pour les transformer en sacs poubelle. Un processus qui émettrait dix fois moins de CO2 qu'en plasturgie traditionnelle. Environ 10 000 tonnes de plastiques biosourcés devraient être produit d'ici 2023 d'après Eranova. Vient ensuite Airseas, la filiale maritime d'Airbus qui a été distingué dans la catégorie énergie pour sa propulsion à vent nouvelle génération. Plus précisément, on parle ici de sa voile de kite géante nommé « Seawing ». Lors de ses premiers essaies, la toile de 500m² avait permis de réduire de 20% la consommation de carburant des navires.
Dans le domaine du bâtiment, c'est la société Néolithe qui a été récompensée pour son granulat de déchets en forme de cube, qu'elle a nommé « anthropocite ». En clair, les déchets de la construction non recyclable, soit environ 50% des déchets du secteurs sont broyés pour être réutilisés dans la fabrication de béton ou pour la construction de routes. Une première plateforme de tri devrait voir le jour en septembre prochain avec l'objectif de produire 500 000 tonnes de granulat par an dès 2026. Pour terminer, la solution Wall E+ a reçu la récompense « coup de cœur » du réseau de Eco-masterclass et de l'Ademe, agence de la transition écologique. S'inspirant des constructions Lego, Wall E+ propose des bâtiments à monter en kit, en fibre de verre, résistant, légers et sans risque de corrosion.
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