Avec une augmentation régulière de 30% chaque année, le marché du vélo à assistance électrique est en plein essor... En France, ce marché est même évalué à un milliard d'euro et devrait poursuivre sa croissance sur les cinq prochaines années. Seulement, la production de vélo électrique provient majoritairement d'Asie. Un véritable problème en ces temps de pandémie et de guerre où les chaînes d'assemblages tournent au ralenti et où les importations sont perturbées. Ceci dit, nombreuses sont les entreprises à ne plus vouloir être dépendantes de l'Asie, préférant relocaliser leur activité en France avec une valeur ajouté écologique. De quoi parle-t-on concrètement ? Quelles sont les start-ups françaises capable de relancer une industrie du vélo en France ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode.
Commençons tout d'abord par Cyclik. Cette jeune entreprise lyonnaise a fait de pari de lancer des vélos conçus en bambou et en lin dans l'hexagone. Deux matériaux écologiques produit localement et qui permettent donc de réduire drastiquement l'impact sur l'environnement et les ressources au moment de la production. Je cite le fondateur de Cyclick Félix Hébert, « le bambou est une plante à la croissance très rapide qui ne nécessite aucun engrais et consomme très peu d’eau. Cela en fait un des matériaux les plus renouvelables et les moins énergivores qui existent. Il possède également des propriétés mécaniques exceptionnelles, puisque sa capacité de résistance est largement supérieure à celle de l’acier » fin de citation. Baptisés Relief, la fabrication de ces vélos électriques émettraient 35 fois moins de CO2 que pour les vélo en carbone ou en acier, dont la quasi intégralité sont fabriqués en Asie. L'entreprise espère en vendre 500 exemplaires d'ici la fin de l'année 2022 à la fois sur leur site, mais aussi grâce à Décathlon, leur distributeur principal.
Autre strat-up française innovantes : WhaTT, dont la particularité est de proposer je cite « une double transmission », ou encore Teebike ou Virvolt qui elles se concentrent sur le retrofit. Comprenez par là, la conversion des vieux vélos en vélos électrique sans en fabriquer de nouveau. Du côté de Bordeaux, on retrouve Gouach qui pour sa part construit des batteries pour vélo 100% réparables, faisant ainsi chuter le bilan carbone des batterie de plus de 70%. Au total, toutes ces innovations devraient permettre de créer plus de 100 000 emplois sur le long terme, voir le très long terme puisque l'horizon annoncé est 2050. La France pourra également compter sur l'essor du vélo tourisme dans le années à venir avec un marché qui dépasse aujourd'hui les 5 milliards d'euros par an et qui fait de l'hexagone le deuxième pays le plus apprécié des cyclotouristes en Europe, juste derrière l’Allemagne.
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