D'après l'Organisation Mondiale de la Santé, près de 99% de la population mondiale respirerait un air pollué. Qu'il s'agisse de particules fines ou de gaz à effet de serre, les polluants sont nombreux et inquiètent grandement les scientifiques. Dès lors, quelles sont les zones les moins respirables possible ? Retenez votre souffle, on part toute suite à leur découverte !
Avant toute chose, il est important de noter que l'OMS possède une base de données d'environ 6000 villes dans 117 pays. De quoi faire une synthèse assez fiable de la qualité de l'air dans le monde. Et bien dans la quasi totalité de ces villes, le seuil de pollution fixé par l'organisme serait dépassé. Chaque année, plus de 7 millions de personnes meurent de la pollution de l'air sur la planète, sans compter l'apparition de nombreuses maladies. Dans le détail, l'OMS prend en compte plusieurs critères pour établir ses bilans, dont le principal est la teneur de l'air en dioxyde d'azote. Ce gaz toxique à l'odeur piquante provient principalement des centrales thermiques et des moteurs à combustion comme le diesel et est donc très présent sur les routes fréquentées. Le fait de s'y exposer régulièrement peut déclencher de l'asthme, des difficultés à respirer et de la toux.. trois symptômes que l'on retrouve beaucoup plus souvent à l'hôpital lors des pics de pollution au dioxyde d'azote.
En Europe, c'est à Chypre que les proportions de dioxyde d'azote sont les plus importantes, avec des niveaux jusqu'à 4 fois le seuil maximal de 50 microgrammes par mètre carré sur plusieurs jours consécutifs. Le transport, la combustion des déchets et l'industrie et plus étonnant : le sable du désert transporté par les vents, sont quelques unes des raisons avancées pour expliquer cette importante pollution. Dans le reste du monde, l'Inde est également fortement touchée avec 60% des particules fines provenant majoritairement des foyers et de l'industrie. La Chine fait également face à ce problème avec des zones urbaines très denses, où la population côtoie bien souvent l'industrie comme en Inde. D'après l'OMS, les pays riches comme les Etats-Unis ou bien ceux de l'Union Européenne sont moins concernés, car possédant davantage d'outils pour analyser l'air justement et réagir en conséquence. Cependant, l'OMS précise que tous les pays, quel que soit leur niveau de richesse, ont des niveaux trop élevés de dioxyde d'azote dans l'air.
En guise de solution, le dernier rapport du GIEC préconise un renforcement des véhicules électriques et une refonte des modes de transport en commençant par abandonner les moteurs thermiques essence et diesel. Le recours aux énergies vertes comme le solaire ou l'hydroélectrique est également plébiscité ainsi qu'une meilleure gestion des déchets, et un changement des modes de consommation pour se tourner davantage vers les circuits courts et le local. Rien de révolutionnaire, mais des solutions visiblement suffisantes pour améliorer la qualité de l'air et faire respirer la planète.
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