L'Autorité Nationale des Jeux (ANJ) a récemment critiqué l’idée de lancer un « Loto de la Biodiversité », sur le modèle du « Loto du patrimoine », mais visant à collecter des fonds pour la protection de la biodiversité. Selon l'ANJ, ce jeu serait « trop addictif pour les jeunes », ce qui pourrait les inciter à dépenser de l'argent sans en mesurer les conséquences.
Concrètement, chaque billet à gratter acheté contribuera à financer des projets concrets de protection de la biodiversité, tels que la restauration d'habitats naturels, la mise en place de programmes de protection pour les espèces en danger et l'amélioration de la qualité de l'air et de l'eau. Malgré ces bénéfices pour la biodiversité, l'ANJ s'inquiète de l'effet addictif que ce jeu pourrait avoir sur les jeunes. Selon l'ANJ, les jeux d'argent peuvent être particulièrement attirants pour les jeunes, qui, poussés par l’appât du gain et l’intérêt de participer à une bonne cause pourraient ne pas mesurer pleinement les conséquences financières qu’implique ce genre de jeu. Inscrit dans la Loi de finance 2023 après l'utilisation de l'article 49.3 de la Constitution, ce jeu de grattage qui sera distribué par la Française des jeux doit rapporter 10 à 15 millions d'euros à l'Office français de la biodiversité la première année.
En réponse à ces critiques, les organisateurs du « Loto de la Biodiversité » ont affirmé qu'ils prennent ces inquiétudes très au sérieux et qu'ils travaillent activement à mettre en place des mesures pour minimiser les risques pour les jeunes. Cela comprend la vérification de l'âge des joueurs pour s'assurer qu'ils ont au moins 18 ans, ainsi que des limites sur le montant que les joueurs peuvent dépenser. Malgré ses efforts pour minimiser les risques pour les jeunes, l'ANJ recommande aux parents et aux responsables de surveiller attentivement les activités en ligne de leurs enfants et de discuter avec eux des conséquences potentielles des jeux d'argent en ligne.
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