À l'heure la technologie est omniprésente dans nos vie malgré la nécessité d'en réduire nos usages pour sauver la planète, il semblerait que l'un des objets les plus polluants de notre quotidien ne soit pas celui auquel on pourrait penser a priori. Si certains penseraient spontanément aux smartphones, l'ADEME et l'Arcep viennent de signer un rapport pointant du doigt les télévisions.
Ce rapport en question de l'Agence de l'environnement et de l'Autorité de régulation des communications a été remis au gouvernement d'Emmanuel Macron pour mettre en lumière l’empreinte environnementale du numérique en France. D'après l'Arcep, on apprend que l'économie du numérique est responsable de 2,5 % de l’empreinte carbone française, chiffre qui par ailleurs ne cesse d'augmenter. Les terminaux eux, donc les objets que l'on utilise au quotidien, sont responsables de 65 à 90 % de l'impact environnemental mesuré, et dépassent largement les deux autres segments de l'étude, à savoir les réseaux et les centres de données.
En parlant des terminaux, le plus polluant n'est autre que la télévision, avec un impact estimé entre 11 % et 30 %. Si l'on en achète moins souvent que d'autres appareils, leur fabrication nécessite une quantité très importante de matériaux et d’équipements. Viennent ensuite les ordinateurs portables , les smartphones et tablettes, puis les ordinateurs fixes, devant les box TV, consoles de jeu et pour finir les imprimantes. En ce qui concerne les réseaux, les fixes consomment plus d'électricité contrairement aux réseaux mobiles.
À bien y regarder, le rapport relève que 78 % de l’empreinte carbone du numérique a pour origine la phase de fabrication, contre 21 % pour la phase d'utilisation. De quoi pousser l'Arcep à insister sur je cite « l’importance des politiques visant à allonger la durée de vie des équipements numériques à travers la durabilité, le réemploi, le reconditionnement et la réparation des produits ». Si cette étude permet de préciser un peu plus les problématiques liées à l'empreinte environnementale du numérique, force est de constater qu'elle n'est pas non plus révolutionnaire. Un autre rapport devrait sortir en avril prochain, avec cette fois pour axe d'étude : les projections d'impact du numérique à 2030 et à 2050 sur la base de quatre scénarios établis par l'ADEME... scénario qui n'ont à ce jour pas encore été révélé.
Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.