C’est un ouvrage de 320 mètres de haut, quasiment équivalent à la taille de la tour Eiffel, en pleine mer, qui vient d’être présenté par la société norvégienne Wind Catching Systems. Ce projet vise à compléter le nombre d’éoliennes offshore déjà en place par un assemblage d'une centaine de mini-turbines capables de générer plus d'électricité « propre ».
Selon trois ingénieurs de la société, cette structure permettrait de réduire l'espace dévolu aux éoliennes situées au large des côtes. Nommée Wind Catcher, cette toile d’araignée géante serait constituée de 115 mini-turbines, semblables à de petites éoliennes, et permettrait de générer deux à cinq fois plus d'énergie qu'un dispositif traditionnel. Si les pales d'une éolienne classique mesurent jusqu'à 115 mètres, Wind Catching Systems promet de réduire leur taille à 15 mètres. D’après le journal Ouest-France, Wind Catcher devrait produire deux fois et demie plus d'énergie qu'une éolienne pour une surface similaire… à ceci près que le volume couvert par la structure sera multiplié par deux.
Au total, l'électricité produite par les éoliennes offshore via ce dispositif devrait être quintuplée par rapport à un ouvrage terrestre. S'ajoutent à cela les gains liés à sa durée de vie d'environ 50 ans, contre trente ans en moyenne pour une éolienne classique d'après l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). Avant de lancer officiellement ce projet, une expérimentation aura lieu à Mehuken sur la côte sud-ouest de la Norvège au cours de l’année. Les sociétés Ferd, North Energy ou encore General Motors Ventury se sont déjà placées en tant qu’investisseur potentiel. Si Wind Catcher avait déjà pu bénéficier de 2 millions d’euros d’investissement, une nouvelle enveloppe de 850 000 euros leur a été accordée il y a quelques semaines. Reste à savoir si les murs d’éoliennes seront davantage acceptés par les riverains
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