L'un des gros reproches fait au métro parisien, au delà du fait d'être régulièrement bondé ou peu sécurisé, reste la pollution de l'air. En effet, en freinant, les rames de métro émettent de nombreuses particules fines assez polluantes. Face à ce qu'elle considère comme un problème sanitaire majeure, Ile-de-France Mobilités (IDFM) a lancé fin mai je cite « un plan d'action continu » pour améliorer la qualité de l'air dans le métro et le RER en diminuant les émissions et en améliorant la ventilation.
Mais pour combattre la pollution de l'air, encore faut-il bien connaître la qualité de l'air et mieux informer le public précise IDFM. Pour se faire, l'organisme va s'appuyer sur un partenariat noué avec avec l'observatoire de la qualité de l'air Airparif afin de compléter les mesures fournies par les huit stations des réseaux RATP et SNCF tout en ajoutant des mesures ponctuelles dans d'autres stations et rames. Je cite le communiqué de IDFM, « l'une des priorités est la transparence des données collectées avec davantage de données disponibles en accès libre pour mieux informer les voyageurs […] Nous voulons aussi faire évoluer les trains du métro et du RER pour diminuer les sources d'émissions » avec de nouveaux systèmes permettant de réduire les émissions de particules liées au freinage, sans oublier le développement « de nouveaux outils pour améliorer la ventilation et plus globalement la circulation de l'air ».
Dans le détail, une solution visant à piéger les particules devrait être mise en place Gare de Lyon, Avenue Foch il s'agira d'un dispositif de captation passive des particules, une filtration mécanique sera installée Porte de Clichy et enfin un dispositif de filtration à eau à Neuilly-Porte Maillot. Autant de mesures qui s'inscrivent dans un contexte où la pollution de l'air est scruté avec attention. En mars 2021, l'association Respire avait porté plainte contre la RATP pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires », mettant en cause les niveaux de pollution de l'air dans le métro parisien. Ce à quoi le tribunal judiciaire de Paris avait répondu qu'il existe en effet « un niveau critique de la pollution de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines de la RATP ». La RATP qui répète que la qualité de l'air reste une priorité pour elle.
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