Ce n'est pas un secret, le Bitcoin est une technologie qui divise. Considérée par certains comme le futur de l'humanité, d'autre voient en elle une dérive de la technologie ou encore une source de pollution inutile. Si l'ensemble de l'écosystème des cryptomonnaies semble vouloir se verdir, la transition du Bitcoin semble quant à elle bien plus difficile que prévue.
Cela fait maintenant de longs mois que le Bitcoin est pointé du doigt pour sa consommation électrique comparable à celle de pays entiers comme la Finlande ou le Mali. D'après l'université de Cambridge, la part des énergies renouvelables dans la consommation mondiale du Bitcoin n'aurait que très peu progressé entre 2021 et 2022, seulement 3% supplémentaires, pour moins de 40% d'électricité verte. À noter que le Bitcoin est décentralisé et très peu transparent, ce qui le protège tout de même des éventuelles réglementations imposées par les politiques. D'ailleurs, peu importe la réglementation, elle ne pourrait s'appliquer qu'au minage et à l'intérieur des frontières du pays où elle a été prise. Autrement dit, le fonctionnement interne du Bitcoin et celui de la blockchain ne serait pas concerné.
Dans le monde, la Russie et la Chine représentent une large part des mineurs. Problème, ces pays produisent encore beaucoup de leur électricité grâce à des centrales thermiques, charbon, gaz, pétrole etc... sans compter que les énergies vertes ne sont pas une priorité pour eux en ce moment. Ceci dit, il convient de noter certains efforts pour réduire le lourd impact des cryptomonnaies sur l’environnement. Cet été, les développeurs de l'Ethereum ont notamment décidé de changer radicalement leur système via une sorte de mise à jour appelée : The Merge, Ce changement devrait en théorie réduire de 99 % la consommation d'énergie nécessaire au minage de cette crypto. Un véritable bond en avant qu'il convient de saluer, même si, il faut bien l'avouer, les débuts de The Merge ont été assez mouvementé.
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