Parmi toutes les solutions technologiques existantes pour lutter contre le dérèglement climatique, on trouve le stockage du CO2. Si les forêts et océans le capture naturellement, plusieurs centaines de scientifiques militent en faveur d’une expérimentation sur le stockage du CO2 dans les fonds marins.
On ne cesse de le répéter dans ce podcast, les gaz sont les ennemis numéro 1 de l’humanité quand on parle de réchauffement climatique, en particulier le CO2. Pour réduire au maximum l'impact de l'activité humaine sur le climat, il faut donc réduire le plus possible les rejets de cette molécule dans l'atmosphère. Mais face à nos modes de consommation, cette réduction est quelque peu compliquée… ou tout du moins, tous les pays ne sont pas forcément prêts à jouer le jeu. Ainsi, plusieurs solutions tournant autour du stockage du carbone sont explorées. Jusque-là, c'est l'enfouissement de cuves pleines de CO2 qui était privilégié. Mais d’après plus de 200 scientifiques, plutôt que de le stocker sous terre, il faudrait regarder du côté du côté des océans.
Dans une lettre ouverte, ces 200 scientifiques appellent à mener des essais sur le rejet de dioxyde de carbone directement dans les eaux afin de voir si une telle chose pourrait entraîner des problèmes pour la vie marine. Je cite, « si les méthodes d'élimination du dioxyde de carbone à partir des océans présentent un potentiel énorme, elles comportent également des risques », expliquent-ils. En clair, ces scientifiques veulent savoir si l'on peut exploiter le potentiel énorme d'absorption de l'océan, qui capture 50 fois plus de CO2 que l'atmosphère, sans créer une nouvelle catastrophe environnementale en parallèle du dérèglement climatique. Je cite à nouveau, « l’humanité ne dispose pas encore de suffisamment d'informations sur l'efficacité ou l'impact d'une telle approche, et ne peut donc pas prendre de décisions éclairées sur une utilisation à grande échelle » fin de citation. À noter que plusieurs grands noms se sont joints à l'initiative, comme David King, conseiller scientifique du gouvernement britannique entre 2000 et 2007, ou encore l'ancien climatologue de la NASA James Hansen.
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