En juin prochain, la France va présenter un référentiel d'évaluation environnemental des intelligences artificielles, afin de mesurer l'effet sur le climat de cette technologie, et pouvoir mieux contrôler les entreprises qui développent des services d’IA, comme l’a expliqué le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu. Je cite, « Nous souhaitons inciter tous les acteurs qui se lancent dans le secteur de l'IA à se préoccuper très tôt de leur impact environnemental ». Selon le ministre, que je cite à nouveau « l'eau consommée pour refroidir les datacenters est colossale » fin de citation. Ainsi, « une conversation de 50 à 100 questions avec une IA générative consommerait environ un litre d'eau, et en 2027 l'IA dans le monde pourrait consommer autant d'énergie que des pays comme l'Argentine ou la Suisse » fin de citation.
La question environnementale sera donc cruciale dans les prochaines années, d'où la présentation au mois de juin, je cite, du "premier référentiel d'évaluation environnementale des intelligences artificielles […] qui permettra d’intégrer de plus en plus des critères de performance carbone dans les commandes publiques » fin de citation. Également le ministre a annoncé le déblocage de 20 millions d'euros pour les collectivités locales qui voudraient se doter de solutions IA pour s'adapter au changement climatique. Je cite « il peut s'agir par exemple de faciliter les plantations d'arbres dans les villes ou aux endroits où cela vaut le coup de le faire, de mieux prédire l'arrivée des canicules et leurs effets sur les populations ou encore de détecter les signes précurseurs des incendies... » fin de citation. Avec ces annonces, la France prouve une fois de plus qu’elle place l’IA au premier rang de ses priorités pour son développement futur, ainsi que pour la lutte contre le réchauffement climatique.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.