Deux ans après son lancement, le mouvement Time for the planet fondé par six entrepreneurs lyonnais a déjà réuni 32.000 associés et a collecté près de 7 millions d’euros, avec un objectif : lutter contre le changement climatique. Pour se faire, trois innovations ont été imaginées : Carbon Impact, Leviathan Dynamics et Beyond The Sea. De quoi s’agit-il ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode.
Dans le détail, ce mouvement ambitionne d’être je cite « un outil d’investissement citoyen à but non lucratif pour le climat », avec l’objectif de proposer à terme une centaine d’innovations contre les gaz à effet de serre. Les entreprises créées via ce mouvement s’engagent en retour à rendre leurs innovations accessibles gratuitement en open source pour je cite « permettre le développement de nouvelles filières regroupant beaucoup plus d’entreprises que la centaine initialement créée » fin de citation. Alors bien entendu, tout le monde ne bénéficie pas du soutien de Time for the Planet… en fait, la sélection se fait en 3 étapes pour je cite : « détecter les meilleurs scientifiques et les meilleures innovations ».
Première étape : faire un tri parmi les innovations proposées. Car depuis son lancement, Time for the Planet a déjà évalué près de 300 entreprises sur des critères d’impact environnemental local, mondial, la possibilité de déployer leurs innovations en open sources ou encore leur potentiel économique. Deuxième étape : l’étude du Comité scientifique composé de 14 experts venant du CNRS, Negawatt, ou INRAE… Bref, des instituts scientifiques prestigieux. Au total, 20 dossiers seulement ont été retenus. Enfin, troisième et dernière étape, la validation des sept innovations retenues par les 32.000 associés en Assemblée générale… ce qui, en bout de processus, a permis à trois innovations d’être lancées sur le marché.
Comme je vous le disais, la première s’intitule Carbon Impact et vise à installer de l’olivine (un minéral issu de roche volcanique) en bordure d’océan. D’après ses fondateurs, l’énergie des vagues et des courants permettrait alors d’accélérer la captation du CO2 par ce minéral à hauteur de 322 millions de tonnes chaque année, soit quasiment l’empreinte carbone de la France ! À noter que cette technologie serait aussi 10 fois moins chère que les autres technologies de capture du carbone. Vient ensuite Leviathan Dynamics, qui présente une climatisation fonctionnant à l’eau et qui n’émet aucun gaz à effet de serre. Simple et efficace. Enfin, le Beyond The Sea est un concept de cargo tracté par une voile identique à celle conçue pour le Kitesurf, mais en beaucoup plus grosse évidemment. Utiliser le vent comme source d’énergie principale permettrait alors de réduire de 30 % la consommation de carburant, ce qui représente une réelle économie en termes de gaz à effet de serre quand on sait que la durée de vie moyenne d’un navire est d’environ 25 ans.
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