L'un des phénomènes naturels les plus dévastateurs au monde reste l'ouragan. Ceci dit, cet événement climatique, bien qu'étudié de très près par les météorologues, recèle de grands mystères sur certains points. C'est donc avec l'ambition de le comprendre davantage que des scientifiques américains se sont mis en tête de reconstituer artificiellement des tempêtes de catégories 6 en laboratoire.
Malgré ce que peuvent dire les sceptiques, le changement climatique a de lourdes conséquences sur les conditions météorologiques, on le voit de plus en plus avec la multiplication des catastrophes naturelles ces cinq dernières années. Aux États-Unis, des chercheurs de la Florida International Univeristy ont justement décidé de concevoir un simulateurs d’ouragan capable de reproduire des conditions extrêmes de tempêtes, de vents et de pluie, afin de mieux comprendre ces phénomènes naturels et être capable de mieux les anticiper. Ceci dit, était-ce vraiment nécessaire de recréer artificiellement des conditions d'ouragans extrêmes ? D'après les scientifiques, c'était même carrément nécessaire !
Concrètement, 12 ventilateurs géants disposés dans un entrepôts permettent aux scientifiques de simuler des vents jusqu'à 320 km/h, considérés comme les vents d'une tempête de catégorie 6. À noter toutefois que l'échelle Saffir-Simpson, qui mesure l'intensité des cyclones et des ouragans, s'arrête à 5. Les scientifiques cherchent donc à étudier des phénomènes hors-classe, bien plus destructeurs que les ouragans classiques. Dans le détail, les chercheurs estiment que leurs recherchent permettront aux populations de savoir comment mieux se préparer, notamment dans la construction des structures, des bâtiments, des ponts, des routes, ainsi que des systèmes qui pourraient résister à des ouragans très violents.
Pour rappel, les ouragans ne se forment que dans les zones tropicales. Ils apparaissent généralement entre mai et septembre, quand la température à la surface de l’eau est la plus élevée, soit supérieure à 26°C, avec une sur une profondeur d’au moins 50m, et un taux d'humidité supérieure à 40%. Pour qualifier une tempête d'ouragan, il faut que ses vents soient supérieurs à 118 km/h. D'après Richard Olson, directeur du Centre de Recherche International sur les Ouragan (IHRC) que je cite, « le changement climatique rend les tempêtes plus complexes et moins prévisibles » d'où l'importance cruciale de ces recherches en laboratoire pour percer leurs secrets et comprendre leurs comportements.
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