Alors qu’ils étudiaient l’Antarctique et ses mystères, notamment pour répondre à certaines questions sur le réchauffement climatique, un groupe de chercheurs a contre toute attente découvert un nouveau monde sous-marin caché depuis des millénaires sous ce continent de glace. Préparez-vous, on part à la découverte de ce nouveau monde dans cet épisode.
C’est précisément dans la mer de Ross, soit à plus 3500 km de la Nouvelle Zélande en direction du Sud, juste en dessous de l’Océan Austral, que c’est rendu un groupe de chercheur mené par le docteur Denise Fernandez, spécialiste des interactions entre l’océan, la glace et l’atmosphère. Je la cite, « nous voulons comprendre la mécanique de la mer de Ross et comment elle pourrait changer selon différents scénarios climatiques » fin de citation. Durant leur expédition, les chercheurs ont analysé des images satellites de la banquise et ont été interpellé par une rainure située dans la glace. Je cite l’océanographe Craig Stevens, « nous pensions qu’il s’agissait d’un estuaire » fin de citation, relançant ainsi l’hypothèse émise depuis des années que des rivières secrètes serpenteraient sous les calottes glaciaires de l’Antarctique. Pour en avoir le cœur net, ces derniers ont alors décidé de creuser cette fissure en faisant fondre près de 500 mètres de glace.
Une fois le demi kilomètre de profondeur atteint, quelle ne fut pas leur surprise de découvrir des centaines d’amphipodes, de petits crustacés d'environ un centimètre de taille, circulant dans une rivière. Je cite le professeur Stevens, « dans une expérience normale, voir l'une de ces choses vous ferait sauter de joie. Nous en étions inondés […] Il y a clairement un processus écosystémique important qui se déroule ici, sur lequel nous ferons plus de recherches en analysant des échantillons d'eau pour tester des nutriments » fin de citation. Alors en plus de la découverte de ces petits organismes, l'équipe a observé que le tube d'eau avait une structure étrange et était assez étroit, avec beaucoup d'ondulations. D’après les chercheurs, reste désormais à trouver une explication pour cette découverte. Ceci dit, je cite à nouveau le professeur Stevens, « cela change notre compréhension actuelle et nos modèles de ces environnements. Cela va prendre du temps pour comprendre ce que cela signifie pour les processus de fonte. Quoiqu’il en soit, de grands changements sont en cours » fin de citation.
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