L’histoire que je vous propose aujourd’hui pourrait être tirée tout droit d’un film de science-fiction catastrophe, et pourtant, elle est bien réelle. En effet, un groupe de chercheurs et d’artistes australiens se sont associés pour imaginer un concept de boîte noire pour enregistrer méthodiquement les dernières étapes qui pourraient mener à la fin de l’humanité. De quoi s’agit-il concrètement ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode.
Si vous ne connaissez pas le principe des boîtes noires, et bien il s’agit tout simplement d’une boîte consistant à enregistrer un maximum de données et à les conserver peu importe les conditions. Par exemple, il y a une boîte noire dans tous les avions, qui enregistre toutes les opérations menées par l'équipage. En cas d'accident, elle permet de comprendre ce qui a mené au crash. Et bien là, c’est exactement le même principe que je vous présente aujourd’hui, mais cette fois, dédiée au crash de l’humanité. Dans le détail, cette gigantesque boîte noire devrait enregistrer au jour le jour, des données sur la façon dont nous combattons le changement climatique, la surconsommation, notre rapport à la nature etc... Concrètement, l’idée est de laisser de précieuses informations à disposition des générations futures voir même pourquoi pas à des civilisations extraterrestres, pour que les êtres vivants en possession de ces données puissent comprendre ce qui a mené à la chute de l’espèce humaine.
Je vous l’accorde, ça n’a rien de réjouissant et on partirait presque sur un délire de science-fiction. Mais ce que je vous raconte là est pourtant bien réel puisque l'engin est en cours de construction dans un endroit désigné comme étant le plus sûr de la Terre pour sa stabilité géographique et politique : la côte ouest de la Tasmanie, juste en dessous de l’Australie. Concrètement, cette boîte noire de la terre devrait mesurer dix mètres de long, soit la taille d’un camion quasiment, et prendre la forme d'un abri bus retourné. Son armature sera faite d’une couche de 7 centimètres d'acier trempé et de granit afin de la protéger des catastrophes. À l’intérieur, une série de disques durs alimentés par énergie solaire et connectés à Internet permettront d’enregistrer les températures du globe, l'acidification des océans, des données sur l'utilisation des terres, les dépenses militaires, les consommations d'énergie, la croissance de la population mondiale, ainsi que des Unes des journaux ou encore des publications sur les réseaux sociaux.
Si tout cela fait très film catastrophe, l’idée des chercheurs et des artistes est aussi de pourvoir à tout moment accéder à ces données et demander des comptes à nos dirigeants politiques en leur affichant ce qui sera présenté comme je cite « un compte rendu impartial des événements ». Vous l’avez compris, derrière ce catastrophisme se cache en réalité la volonté de faire avancer les choses.
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