« Témoigner à la CIASE pour les autres victimes » : Jérôme Guillement

« Ce que je vais partager ici n’est pas une déposition mais les suites d’un éboulement intérieur : comment des violences sexuelles ont façonné l’homme que je suis devenu, en ont révélé la sensibilité comme les contradictions, les forces comme les failles » (« En mon coeur meurtri », Nouvelle Cité). Peu après ses 30 ans, suite à un burn-out, Jérôme Guillement a commencé une psychanalyse, convaincu que son corps porte la trace d’un traumatisme ancien. Peu à peu, le vendéen se remémore les abus sexuels qu’il a subis enfant, de la part de camarade de classe mais aussi, alors adolescent, par un prêtre diocésain. Un chemin de vérité, vécu dans la foi, qui le mènera à témoigner auprès de la commission Sauvé (CIASE). Sur le plateau de KTO, il raconte ce chemin et ses conséquences sur sa vie de foi.