Blouse blanche, tube à essai, formules mathématiques. Pour certains, ces mots peuvent raviver des souvenirs plus ou moins désagréables selon leur appétence pour les sciences. Et, mettons les pieds dans le plat, il semblerait que ce soit très répandu. Les élèves français ne seraient en effet globalement pas très bons en sciences. Tout juste au-dessus de la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques, avec des résultats qui ne cessent de baisser, selon l’enquête PISA de cette dernière.
Certes, tous les élèves ne deviendront pas ingénieurs, astronautes ou chercheurs. Mais comprendre la science ne se limite pas à cela. Car notre quotidien nécessite souvent d’avoir quelques notions scientifiques pour comprendre, par exemple, les enjeux de la conquête de Mars, ce qu’est un ARN messager dans le cas du Covid-19 ou les enjeux du réchauffement climatique. Alors pourquoi ce retard à l’école ? Comment relancer l’intérêt pour les matières scientifiques ? Doit-on revoir la façon d’enseigner les sciences ? C’est le sujet de ce quatrième épisode de la série de podcasts « La fabrique du savoir », produite en partenariat avec l’Espace Mendès France de Poitiers.
Pour en parler, Ange Ansour, cofondatrice des Savanturiers – un programme éducatif qui promeut l’éducation par la recherche, aux niveaux national et international –, Estelle Blanquet, présidente de la commission enseignement de la Société française de physique et maîtresse de conférences en didactique des sciences à l’institut national supérieur du professorat et de l’éducation de l’académie de Bordeaux, et Marie-Thérèse Lehoucq, professeure de physique-chimie en lycée et présidente de l’Union des professeurs de physique et de chimie.
Un épisode écrit, animé et coproduit par Joséfa Lopez pour Le Monde. Réalisation : Eyeshot. Identité graphique : Mélina Zerbib. Partenariat : Sonia Jouneau, Victoire Bounine. Partenaire : Espace Mendès France.
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