Sur le théâtre ukrainien, la Russie a annoncé avoir déjà utilisé le KH-47M2 Kinjal, un missile pouvant atteindre une vitesse de Mach 10 en phase terminale. Si cette utilisation n'est pas prouvée, elle montre néanmoins que les missiles hypervéloces deviennent un marqueur de puissance.
Le principal avantage de ces armes ? Leur vitesse extrême qui réduit considérablement la capacité de réaction de l'adversaire.
D'autres éléments en font aussi des armes redoutables comme : l'utilisation de trajectoires non balistiques ou une manœuvrabilité en phase terminale difficile à prévoir.
De nos jours, plusieurs pays comme la Russie, les Etats-Unis ou la Chine développent de tels programmes avec des technologies variées (planeurs, super-stratoréacteurs etc...).
La recherche bat son plein et la France poursuit des programmes et expérimentations dans ce domaine.
D'ailleurs, l'application au combat naval est encore plus compliquée puisque le bateau est une cible mouvante qu'un missile hypervéloce doit prendre en compte.
Mais en fin de compte, peut-on dire aujourd'hui que ces armes révolutionnent le combat ? Qu'elles sont invincibles ? Et existe-t-il des technologies concurrentes ?
Pour en parler, le CESM reçoit le Capitaine de Vaisseau Jérôme, ancien responsable du développement des futures capacités offensives de la Marine à l'EMM.
Bonne écoute !
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