Aujourd’hui, on va vous parler de la fin d’un cycle : celui des dividendes de la paix.
En effet, il y a plus trente ans, en 1991, l’URSS se disloquait et amenait avec elle, la promesse d’une paix éternelle pour l’ensemble des nations occidentales.
Cette croyance en un monde libéré de tout conflit majeur a incité les pays à réduire leurs dépenses militaires pour assainir leurs finances.
C’est ce que l’on a appelé les « dividendes de la paix ». Néanmoins, 30 ans plus tard, le contexte est radicalement différent.
L’Ukraine en 2022. Le Proche et Moyen Orient en 2023 et 2024. Taiwan en octobre 2024. Le tabou de la guerre est à nouveau en train de tomber.
Les pays commencent à nouveau à augmenter leurs dépenses militaires, et les armées des différents pays du monde sont à nouveau en mouvement. L’Histoire est, elle aussi, en train de s’accélérer, ce qui annonce un sillage macabre avec des pertes matérielles et civiles importantes.
Ainsi, la guerre, un mot que l’on croyait daté en Europe, est désormais d’actualité.
De leur côté, les combats navals n’y font pas exception. En effet, le retour du feu en mer est de plus en plus probable, et l’hypothèse d’une guerre de haute intensité est de plus en plus forte.
Pourquoi ? Comment en est-on arrivé là ? Et quel est l’avenir de la confrontation en mer à l’aune de ces nouvelles conflictualités ?
On en parle, aujourd’hui, avec Mr Mazzucchi, directeur « stratégie navale et wargaming » du CESM, le Centre d’études stratégiques de la Marine. Il vient également présenter son livre : « La confrontation en mer : L'avenir de la stratégie navale » publié aux éditions du Rocher.
Bonne écoute !
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