Pour nous parler du combat de haute intensité et du récent exercice mené par la Marine en Méditerranée, Polaris 21, nous accueillons une fois de plus le contre-amiral Cluzel. Celui-ci commande la force aéromaritime française de réaction rapide (FRMARFOR), au sein de l'état-major HRF, à Toulon.
Zones maritimes contestées, rivalités pour l’accès aux ressources de la mer, course aux armements navals : la liste n’est pas exhaustive.
Les océans sont devenus des espaces où les États exercent leurs rivalités. Cette montée des tensions a remis d’actualité la possibilité de combats de haute intensité, dont la perspective s’était éloignée depuis plusieurs décennies.
Cette évolution oblige les marines à adapter leurs stratégies, à driller les équipages, à tester les matériels, en un mot : à s’entraîner.
Le chef d’état-major de la Marine rappelle sans cesse cette perspective du combat de haute intensité et la nécessité de l’entraînement pour être en mesure de réagir de façon adaptée le moment venu.
C’est dans ce but que la Marine a organisé récemment un grand exercice en Méditerranée pour tester les hommes, le matériel, les stratégies, et ce avec, comme l’a dit l’amiral Vandier « le réalisme poussé le plus loin possible ».