[ARCHIVE EUROPE 1 - Les récits extraordinaires de Pierre Bellemare] Au pied de l’immeuble d’une capitale européenne, un corps, écrasé par le choc de la chute des dix étages. C’est le cadavre de Paul, un père de famille endetté. Près de lui, le rideau de son salon, arraché dans sa chute. Les enquêteurs s’empressent de monter à l’appartement. Dans le séjour, sa femme, Jocelyne, et leur fils sont également décédés tous les deux. Le responsable de ce carnage est un papier, retrouvé dans le placard d'entrée. Quelques années plus tôt, le couple s'était rencontré à Paris. Faute de moyens, ils s'installent dans une petite chambre de bonne d'à peine huit mètres carrés.. La famille s'agrandit. Avec leur bébé, Paul et Jocelyne obtiennent un petit appartement dans un HLM mais Jocelyne tombe souvent malade en raison de l'humidité. Son emploi ne lui permet guère de payer le loyer et son mari se met à jouer aux jeux d'argent. Mais un jour, Paul décroche le gros lot ! Jocelyne n’est pourtant pas plus heureuse, son mari se met à voyager énormément jusqu’au jour où la police l’arrête : l’homme a escroqué la société dans laquelle il travaille. Tout cet argent pendant que Jocelyne, de son côté, mène un train de vie modeste. Mais où est passée cette somme astronomique ? A cet instant, la "machine qui rend fou" est lancée. Jocelyne, croulant sous les dettes, doit rembourser le vol de son mari, chaque jour un peu plus encore ! Et le même matin du drame, la "machine qui rend fou" et qui ne s’arrête jamais, frappe encore avec ce papier que reçoit Jocelyne. Quelle est cette machine qui finit par broyer toute une famille ? Pierre Bellemare raconte cette incroyable histoire dans cet épisode du podcast "Les récits extraordinaires de Pierre Bellemare", issu des archives d’Europe 1 et produit par Europe 1 Studio.
Crédits :
Réalisation et composition musicale : Julien Tharaud
Production : Sébastien Guyot
Patrimoine sonore : Sylvaine Denis, Laetitia Casanova, Antoine Reclus
Rédaction et diffusion : Lisa Soster
Promotion et distribution : Marie Corpet
Création du visuel : Sidonie Mangin
Remerciements à Roselyne Bellemare et Mariapia Bracchi-Bellemare