700 avsnitt • Längd: 35 min • Veckovis: Måndag
Storiavoce est un podcast du magazine Histoire & Civilisations.
Storiavoce s’adresse tant aux amateurs qu’aux passionnés d’histoire, en proposant des entretiens et des récits exclusivement dédiés à cet univers. Cette plateforme trouve également son écho auprès des étudiants et des universitaires, offrant ainsi une expérience unique et enrichissante.
Les rubriques :
Grands entretiensCours d’histoireNos mémoiresRacontez-moi l’histoirePourquoi tant d’histoires
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Afin de répondre au vandalisme des révolutionnaires, le fameux abbé Grégoire (1750-1831) développa la notion de "patrimoine". Son idée était de combattre les destructions et les déprédations des œuvres d'arts perpétrés durant la période la plus sombre de la Révolution. Il s'agissait non seulement lui de défendre le patrimoine existant mais aussi le patrimoine à venir. Une telle idée, en soit, n'était pas nouvelle. On la retrouve dans l'Antiquité grecque (Pausanias) et romaine (Auguste) mais aussi dans l'Antiquité tardive au VIe siècle, chez l'érudit Cassiodore : faisant face aux ruines de Rome, ce dernier cherche les moyens de "les protéger et d'établir un pacte entre passé et présent". Peu à peu, au delà même de la préservation des sources écrites du passé, s'impose l'idée d'une préservation des pierres. On ne parlait pas encore d'archéologie, mais les principes étaient établis.
Notre invité : professeur émérite d'archéologie à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Jean-Paul Demoule est aussi membre honoraire de l'Institut universitaire de France et ancien président de l'Inrap. Spécialiste du néolithique et du rôle social de l'archéologie, il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le sujet. Il vient de publier avec Alain Schnapp Qui a peur de l'archéologie ? La France face à son passé (Belles Lettres, 346 p., 21,90€).
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Dans la mythologie grecque, Europe est la fille d'Agénor, roi de Tyr. On la représente le plus souvent avec un taureau blanc, fruit de la métamorphose de Zeus, qui utilise ce subterfuge afin de la séduire et de s'accoupler avec elle. Même si le nom d'Europe fait référence à cette mythologie, il nous est difficile de considérer notre propre Europe occidentale au prisme du monde antique.
Pourtant, nous considérons généralement que l'Antiquité nous a transmis des modèles qui fondent aujourd'hui notre conception de l'Europe. Avec une nouvelle Histoire de l'Europe, des historiens ont fait le pari de revenir aux origines. Quand naît l'Europe ? Quel est l’écart qui existe entre notre conception de l’Europe et la conception antique ? Comment aborder cette histoire européenne fortement influencée par les civilisations gréco-romaines, alors qu'elle ne peut se réduire à elles ? Quels sont surtout les legs de l'Europe à notre société contemporaine ? Peut-on d'ailleurs comparer nos propres concepts (démocratie, égalité, etc.) à ceux de l'Antiquité ?
Nos invités : Violaine Sebillotte Cuchet est spécialiste de l'Antiquité grecque. Professeur à l'université Paris I Panthéon Sorbonne, elle vient de diriger le premier tome de la collection Histoire de l'Europe (Passés composés, 672 p., 42 €). Benjamin Deruelle est professeur d'histoire moderne à l'université du Québec à Montréal. Il dirige, quant à lui, l'ensemble de la collection de l'Histoire de l'Europe, qui comptera quatre volumes de l'Antiquité à nos jours.
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Le 2 mars 2020, le Vatican annonçait l'ouverture des archives du pape Pie XII. Alors que celles de la secrétairerie d'État étaient accessibles en ligne depuis plusieurs années, l'ouverture des papiers "Pie XII" allait permettre à tous les historiens de renouveler leur regard sur l'un des règnes les plus controversés de l'histoire contemporaine. D'origine romaine, Eugenio Pacelli est élu pape en 1939, au seuil de la Seconde Guerre mondiale. Ses silences sur la Shoah sont ainsi considérés comme une faute à la fois morale et politique. Quelle a été la place de la Grande Guerre sur les perceptions du futur Pie XII ? Quel a été son rôle diplomatique à Munich puis à Berlin ? Comment a-t-il participé à l'élaboration de l'encyclique Mit Brennender Sorge (1937) condamnant le nazisme, sous le pontificat de Pie XI ? Pourquoi, enfin, ces silences : étaient-ils délibérés ? Finalement, Pie XII était-il fait pour gouverner dans ce moment si particulier de l'histoire, et a-t-il été à la hauteur de cet événement inouï ?
Notre invité : Frédéric Le Moal est historien, spécialiste du fascisme (Histoire du fascisme, Victor-Emmanuel III. Roi d’Italie), professeur au lycée militaire de Saint-Cyr-l’École. Il vient de publier Pie XII. Le pape face au mal (Perrin, 432 p., 25 €).
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À la différence des civilisations méditerranéennes, les peuples du Nord des époques antique et médiévale ne forment pas une civilisation de l'écrit. Dans son travail quotidien, l'historien avance donc principalement grâce aux découvertes archéologiques. Pourtant, les runes prouvent que le monde scandinave entretenait un lien particulier avec l'écriture. Quand apparaissent-elles ? Qu'est-ce que les chartes et les lois nous disent des organisations politiques ? Quels sont les différents genres littéraires chez les Vikings, et que nous enseignent-ils de leur société ? Est-ce que les sagas sont au monde scandinave ce que L'Iliade est au monde hellénique ?
Notre invitée : Ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l’autrice d’une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l’époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle a publié chez Passés composés : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22 €) et Le Monde Viking. Portraits de femmes et d’hommes de l’ancienne Scandinavie chez Tallandier (352 pages, 21,90 €). Avec Les Peuples du Nord, elle rejoint la fameuse collection Anciens mondes chez Belin (640 p., 49 €).
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Loin de l’image véhiculée par les récits de Marco Polo dans le Livre des merveilles ou encore de nos jour par un jeu vidéo au titre évocateur, Les Assassins d’Alamût met en lumière les fondements politiques, culturels et religieux qui ont contribué au développement de la secte chiite des ismaéliens nizarites, appartenant en leur temps à l’islam minoritaire.
Au Moyen Âge, en Occident, nombreuses furent les fondations d’ordres religieux. Nous en connaissons bien les règles et la discipline. Pourtant, lorsqu’en Orient, au XIe siècle, un jeune Iranien du nom d’Hassan Sabbah fonde l’ordre des Assassins, ses membres sont très rapidement perçus comme des fanatiques et des meurtriers, et ce au-delà de leur territoire, au-delà même de leur temps, jusqu’à nos jours.
Les Assassins, terme qui qualifie en réalité les ismaéliens nizarites, apparaissent à la suite d’une crise de succession qui survient à la mort du calife fatimide al-Mustansir, en 1094. Son fils aîné, Nizar, est écarté du pouvoir, mais en Iran le missionnaire Hassan ibn al-Sabbah lui apporte son soutien. Il organise dès lors un mouvement autour de grands maîtres ayant pris pour base la forteresse d’Alamût, dans le nord de l’Iran actuel.
Parfois qualifiée de secte, cet ordre religieux se maintient en Orient malgré la puissance de ses opposants venus de l'Empire seldjoukide. Mais les incursions des Mongols et de leur chef Gengis Khan finissent par faire chuter l'ordre des Assassins.
L’auteur : Yves Bomati, historien, spécialiste de l’Iran et auteur de L’ Âge d’or de la Perse. L’épopée des Saffavides 1501-1722, rétablit une vision historique de l’ordre des ismaéliens nizarites à travers son ouvrage, Les Assassins d’Alamut (Armand Colin, Paris, 2024, 288 p. 23,90 €).
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Contrairement à l'idée reçue, les Vikings ne sont pas seulement un peuple tourné vers le monde maritime. Loin s'en faut. La terre est aussi essentielle dans leur vie quotidienne que l'est la mer : la terre donne du bois pour les bateaux et des céréales pour l'alimentation ; elle permet aussi l'élevage, qui sert autant à se vêtir qu'à se nourrir. Quelles étaient d'ailleurs les conditions de subsistances de ces peuples du Nord ? Peut-on se représenter de façon précise leur habitat ? Comment la hiérarchie sociale était-elle structurée ? Est-ce que les frontières entre les catégories sociales étaient mouvantes, notamment pour les esclaves ? Quel était enfin le rôle du thing dans la gestion de la communauté ?
Notre invitée : Ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l’autrice d’une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l’époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle a publié chez Passés composés : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22€) et Le Monde Viking. Portraits de femmes et d’hommes de l’ancienne Scandinavie chez Tallandier (352 pages, 21,90€). Avec Les Peuples du Nord, elle rejoint la fameuse collection Anciens mondes chez Belin (640 p., 49 €).
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La guerre en Ukraine, le printemps arabe ou la montée du protectionnisme et du nationalisme au aux États-Unis : pour comprendre ces événements, la question du blé reste un impensé, alors même que son importance est déterminante. Comment expliquer le rôle stratégique occupé par cette céréale ?
Pour répondre à cette question, Alessandro Stanziani offre une réflexion sur le temps long à travers le prisme du blé, en associant histoire économique, politique, sociale et environnementale. Dans cette perspective originale, l'historien démontre l’importance consubstantielle du blé dans la construction des États modernes européens et eurasiatiques. Moteur de l'expansion territoriale et des conquêtes coloniales, le blé constitue un paramètre décisif pour appréhender l'extermination des peuples autochtones aux Amériques et dans les steppes d’Eurasie entre le XVIIe et le XIXe siècle.
L’impact du blé se mesure aussi dans les bouleversements politiques et économiques qui secouent le Vieux Continent. À la fin du siècle des Lumières, les spéculations et la mise en place des marchés céréaliers sont pointées comme responsables des famines et des révoltes qui aboutissent parfois à de véritables révolutions. Pourquoi certains États parviennent-ils à se maintenir tandis que d’autres s'effondrent ? Comment les conditions de travail des paysans ont-elles évolué ? Peut-on expliquer les troubles politiques grâce au climat ? Quelles ont été les conséquences de l’industrialisation et de l’accélération des échanges ?
L’invité : Directeur d’études à l’EHESS et directeur de recherche au CNRS, Alessandro Stanziani est spécialiste d’histoire économique. Il est l'auteur d’une trentaine d’ouvrages, comme Les Métamorphoses du travail contraint. Une histoire longue du monde d'après (Presses de Sciences Po, 2020, 336 p., 24€) ou Capital Terre (Payot, 2021, 432 p., 24€. Au micro de Storiavoce, il présente son dernier livre : Les guerres du blé. Une éco-histoire écologique et géopolitique (La Découverte, 2024, 344 p., 22€).
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Grâce aux héros Marvel, le monde des dieux vikings suscite un intérêt renouvelé dans le grand public. Odin, Thor ou encore Loki nous semblent ainsi familiers. Ils reflètent nos joies et nos peurs, nos plaisirs et nos peines. Autrement dit, ils sont proches de ce que nous sommes au quotidien. Pourtant, la réalité du fait religieux des peuples du Nord reste difficile à appréhender, faute de sources suffisantes. Longtemps considéré à travers un prisme chrétien, le polythéisme scandinave est étroitement lié à la nature dans une forme d'animisme. Il est aussi pluriel et mouvant. La religion scandinave possède-t-elle une dimension civique comme sous l'Empire romain ? Quels sont les cultes rendus aux dieux, et qui les célèbre ? Comment, enfin, le christianisme a-t-il transformé la société et les croyances ?
Notre invitée : Ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l’autrice d’une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l’époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle a publié chez Passés composés : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22€) et Le Monde Viking. Portraits de femmes et d’hommes de l’ancienne Scandinavie chez Tallandier (352 pages, 21,90€). Avec Les Peuples du Nord, elle rejoint la fameuse collection Anciens mondes chez Belin (640 p., 49 €).
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Alors que nos regards sont tournés vers la réouverture de Notre-Dame de Paris au début du mois de décembre, nous en oublierions presque le millénaire chartrain. En effet, après l'incendie de la quatrième cathédrale en 1020, l'évêque Fulbert fait refaire l'ensemble de la crypte. En 1024, il annonce l'achèvement des travaux dans une lettre adressée au duc d'Aquitaine, Guillaume V. Dans cette émission, Storiavoce retrace tout d'abord l'histoire de l'édifice inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité. Dans ce reportage enregistré sur place, nous évoluons aussi au cœur des fouilles archéologiques, nous partons à la découverte du trésor de la chapelle Saint-Piat, et nous terminons notre parcours par la découverte des deux expositions organisées au musée des Beaux-Arts, consacrées aux enluminures et aux sculptures du Moyen Âge jusqu'à l'époque contemporaine.
Nos invités : Mathias Dupuis est Directeur de l’archéologie pour le service territorial de Chartres métropole / Ville de Chartres depuis août 2021. Hervé Yannou est administrateur du Centre des monuments nationaux et administrateur par intérim de la cathédrale de Chartres. Grégoire Hallé est directeur du musées des Beaux-Arts de Chartres.
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La Seconde Guerre mondiale a été le terrain de grandes batailles mémorables, comme Barbarossa ou Overlord. Mais derrière la guerre officielle se cachent des opérations secrètes tout aussi spectaculaires. Durant le conflit, les services secrets des différents belligérants font preuve d'ingéniosité, de ruse et parfois d’imprudence, afin de renverser l’ennemi.
La figure de l’espion est complètement fantasmée dans la pop culture, avec James Bond, personnage de roman puis de cinéma, ou Alan Turing, dont la vie a été adaptée en biopic en 2014. Au micro de Storiavoce, Rémi Kauffer montre que la réalité n’a rien à envier à la fiction. Par des trajectoires individuelles hors du commun ou par la grande Histoire, l’historien révèle toute la complexité de cette guerre souterraine.
L’invité : Historien, journaliste et enseignant, Rémi Kauffer est un spécialiste des services secrets. Auteur d’une trentaine d’ouvrages sur le sujet, comme L’Histoire mondiale des services secrets (Perrin, 2017, 1024 p., 14.90 €), ou plus récemment Les Espions de Cambridge. Cinq taupes soviétiques au cœur des services secrets de Sa Majesté (Perrin, 2022, 384 p., 22€). Au micro de Storiavoce, il vient nous parler de son dernier livre : La Guerre Mondiale des services secrets (Perrin, 2024, 496 p., 25 €).
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Le 29 mai 1453, Constantinople tombe. La ville est prise par le sultan Mehmet II, dénommé dès lors le “conquérant”. Constantin XI Paléologue meurt, les armes à la main, anonyme dans la masse des guerriers”.
La chute de Constantinople marque la fin d’un empire qui, depuis la chute de Rome, avait maintenu l’Occident dans l’ère chrétienne : l’Empire byzantin. Cette ville , qui porte le nom de son bâtisseur Constantin, revêt une symbolique particulière.
Les turcs du sultan Mehmet II sont parvenus à mettre Constantinople à sac par un déploiement colossal d’artillerie, de guerriers et de navires. Les récits des témoins oculaires de cette bataille sans précédent mettent en lumière la puissance de l'Empire ottoman, qui parvient à faire de la basilique Sainte-Sophie une mosquée stambouliote.
Perte majeure pour l’Occident chrétien, la prise de la ville résulte d’un long abandon, d’un délaissement des marges de l’empire, qui représentaient pourtant un point de contact central avec l’ennemi turc. La prise constitue l’apogée de la lutte entre l’Occident chrétien et l’Orient musulman.
L'auteur : Sylvain Gouguenheim, historien médiéviste, spécialiste de la Réforme grégorienne, est l'auteur de Constantinople 1453. La ville est tombée. , Perrin, Paris, 2024, 372 p. 25 €.
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Longtemps, Cicéron nous est apparu comme un philosophe désincarné, éloigné de toute contingence politique. En réalité, Cicéron fut aussi un homme d'action, un avocat d'exception et un politicien, alors que Rome était plongée dans la guerre civile au Ier siècle av. J.-C. L'un et l'autre sont d'ailleurs indissociables : Cicéron agit en philosophe et il philosophe en homme d'action. Luttant pour la protection de la République romaine, il promeut la culture du débat en associant la rhétorique et la sagesse, jusqu'au prix de sa vie. Éloigné d'une conception moraliste ou vertueuse de la politique, il prône un retour de la justice, l'amour de la raison et des institutions. Une posture qui rend son message profondément universel.
L'invité : Charles Guérin est un ancien élève de l'ENS et membre honoraire de l'Institut universitaire de France. Professeur à la Sorbonne, il mène ses recherches sur les pratiques intellectuelles, judiciaires et politiques de la Rome classique. Il vient de publier chez Calype Cicéron. Un philosophe en politique (111 p., 11,90 €). Il est aussi l'auteur de La voix de la vérité. Témoin et témoignage dans les tribunaux romains du Ier siècle av. J.-C. (Belles Lettres, 432 p., 27,50 €).
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La mondialisation ibérique qui se met en place au cours du XVIe siècle crée des liens entre les quatre parties du monde : l'Europe, l'Asie, l'Afrique et les Amériques. Dans ce processus inédit dans l'histoire, on échange des esclaves mais aussi des objets, des denrées et des savoirs. Qui sont les acteurs de cette mondialisation et les premières "élites mondialisées" ? Est-ce qu’il existe une globalisation de la pensée ? Alors que l'Europe est intimement liée à la Renaissance, quelle est la place des savoirs antiques dans ce Nouveau Monde ? Enfin, quels sont les objets et les denrées que l'on retrouve sur ce marché "global" ? Dans cette émission, Serge Gruzinski nous révèle un monde fait de mosaïques, loin d'être uniformisé et occidentalisé.
L’invité : Serge Gruzinski a été chargé de recherche au CNRS et est directeur adjoint du Centre de recherches sur le Mexique, l’Amérique centrale et les Andes. Archiviste paléographe, ancien membre de l’École française de Rome et de la Casa de Velasquez, il est l’auteur de très nombreux ouvrages reconnus sur l’Amérique espagnole et portugaise. Il est notamment l'auteur de Les Quatre Parties du monde. Histoire d'une mondialisation (Seuil, 556 p., 13,95€). Il a récemment publié Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l’Amérique du XVIe siècle (Fayard, 320 p., 23 €).
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Les Roosevelt ont joué un rôle absolument fondamental dans la destinée de l'Amérique de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle. Émigrée des Pays-bas au XVIIe siècle, puis séparée en deux branches, la famille Roosevelt réussit, s'enrichit et s'intègre à la haute société américaine. Qu'est-ce qu'une dynastie dans un pays qui affirme être celui de la démocratie ? Les Roosevelt donnent deux présidents aux États-Unis. L'un est républicain : Théodore (1858-1919) ; l'autre est démocrate : Franklin (1882-1945), élu quatre fois. Et pourtant, on souligne leur parenté spirituelle dans leur manière de gouverner. La continuité et la popularité de la famille n'est pas le seul fait de ces deux présidents. On les doit également aux femmes de la famille : "Princesse Alice" (1884-1980), la grande mondaine, fille de Théodore, et Eleanor (1884-1962), épouse de Franklin. Comment expliquer la durabilité et la célébrité de cette immense famille, et sa soudaine disparition après la Seconde Guerre mondiale ?
L'auteur : Georges Ayache, ancien diplomate et universitaire, est l'auteur de livres d'histoire contemporaine, et plus particulièrement d'histoire américaine : Les Roosevelt. Une dynastie américaine (Perrin, 2023, 384 p., 23.00 €), Les présidents des États-Unis. Histoire et portraits (Perrin, 2016, 450 p.,24.00 €),1960, la première élection moderne de l'Amérique (Perrin, 2024, 400 p., 24.00 €)
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Véritable fourmilière humaine avant et après la conquête, la ville de Mexico s'inscrit au cœur de la mondialisation ibérique au XVIe siècle : "Les origines et les couleurs se mêlent, mais également les langues et les activités, les croyances et les idées. Les êtres et les choses se côtoient comme jamais ils ne l'avaient fait auparavant". Serge Gruzinski présente les mutations d'un monde indien qui intègre les techniques occidentales, ne reste jamais passif au vaste mouvement de la colonisation, ni à ce qui se passe en Espagne. Mexico nous révèle ainsi la coexistence, les affrontements, mais aussi les métissages entre les mondes. Fait majeur le plus souvent oublié, la ville gigantesque est aussi tournée vers l'Asie et l'Afrique. Elle se situe ainsi au cœur des réseaux marchands qui se mettent en place, et participe à l'émergence de la mondialisation.
L’invité : Serge Gruzinski a été chargé de recherche au CNRS et est directeur adjoint du Centre de recherches sur le Mexique, l’Amérique centrale et les Andes. Archiviste paléographe, ancien membre de l’École française de Rome et de la Casa de Velasquez, il est l’auteur de très nombreux ouvrages reconnus sur l’Amérique espagnole et portugaise. Il est notamment l'auteur de Les Quatre Parties du monde. Histoire d'une mondialisation (Seuil, 556 p., 13,95€). Il a récemment publié Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l’Amérique du XVIe siècle (Fayard, 320 p., 23 €).
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Entre 1940 et 1944, la France mène une politique de collaboration active avec le pouvoir nazi. De ces années noires, on retient souvent la participation du personnel politique, des administrations, des entreprises ou encore de la milice française. Pourtant, l’une des images symboliques de la collaboration et de sa condamnation représente une femme anonyme : La tondue de Chartres. Cette femme, photographiée par Robert Capa en 1944, est devenue une figure de la collaboration “horizontale”, qui désigne les Françaises qui ont pris des allemands pour amants. L’épuration violente et spontanée contre ces femmes a pu occulter dans les mémoires les rôles extrêmement variés des femmes dans la collaboration. Loin d’être l’apanage des hommes, des femmes artistes, mondaines, intellectuelles comme Arletty ou Coco Chanel, ont collaboré avec l’Occupant. D'autres profils, les filles de ou femmes de collaborateur comme Josée Laval de Chambrun, la fille de Pierre Laval, interrogent. À l'heure de la révolution nationale, qui circonscrit les femmes à l’espace domestique, comment définir le rôle tenu par celles qui sont les proches des collaborateurs ?
Mais Joëlle Dusseau et Pierre Brana ne s'arrêtent pas là. Dans leur livre, ils mettent au jour ces milliers de femmes anonymes, qui ont participé à une collaboration du quotidien à diverses échelles. Ces femmes ont pratiqué la délation, se sont engagées dans la milice, ont espionné au profit de l’Occupant… La question de la motivation des collaboratrices reste un point central : pourquoi, alors même que l’idéologie nazie est délétère pour les femmes, ces dernières choisissent de se mettre à son service ?
L’invitée : Agrégée d'histoire et docteur ès lettres, Joëlle Dusseau concilie une carrière politique dans l’Éducation nationale à une production d'ouvrages historiques abondante. Avec Pierre Brana, elle écrit sur des politiques et des syndicalistes, et leurs itinéraires dans la collaboration et la Résistance. On peut citer par exemple sa biographie du collaborateur Philippe Doriot parue en 2017. Cette année, toujours en tandem avec Pierre Brana, elle publie Collaboratrices. 1940-1945, Histoire des femmes qui ont soutenu le régime de Vichy et l’occupant nazi (Perrin, 2024, 24 €).
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Au XVIe siècle, la monarchie catholique a pour ambition de dominer "les quatre parties du monde" : Europe, Amériques, Asie et Afrique. Cette mobilisation ibérique est-elle sans précédent dans l’histoire ? Comment faut-il définir ce nouvel espace-monde : faut-il parler de "royaume universel" ou de "planète philippique", en référence à Philippe II d’Espagne ? Comment pense-t-on aussi ce "Nouveau Monde", et doit-on le réduire à un rapport de dominants et de dominés ?
Dans cette émission, l'historien Serge Gruzinski révèle un monde mouvant, fait d'échanges et d'ouvertures, loin d'être européo centré. Il décrit aussi un monde métissé, avec ses limites et ses seuils, que les colonisateurs franchissent parfois. Loin des clichés habituels sur la colonisation, l'auteur révèle une nouvelle modernité, qui ne se pense pas à l'échelle de l'Europe, mais bien au-delà.
L’invité : Serge Gruzinski a été chargé de recherche au CNRS et est directeur adjoint du Centre de recherches sur le Mexique, l’Amérique centrale et les Andes. Archiviste paléographe, ancien membre de l’École française de Rome et de la Casa de Velasquez, il est l’auteur de très nombreux ouvrages reconnus sur l’Amérique espagnole et portugaise. Il est notamment l'auteur de Les Quatre Parties du monde. Histoire d'une mondialisation (Seuil, 556 p., 13,95€). Il a récemment publié Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l’Amérique du XVIe siècle (Fayard, 320 p., 23 €).
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Phénomène tentaculaire, violent et mystérieux, la mafia italienne effraie autant qu’elle fascine. Celle qu’on surnomme la pieuvre œuvre à couvert aux quatre coins du monde. C’est en Calabre, à la pointe de la botte italienne, que se transmet la légende de sa création. Trois chevaliers espagnols en fuite auraient établi une société secrète, de laquelle seraient issues la mafia sicilienne, la Camorra napolitaine et la ‘Ndrangheta calabraise.
Mais pour découvrir les véritables origines de la mafia, il faut s’éloigner du mythe chevaleresque et plonger dans l’Italie du milieu du XIXe siècle. La période, marquée par les guerres et les soulèvements populaires, a engendré l’État italien moderne. C’est plus précisément dans le royaume des Deux-Siciles, au cœur des conspirations révolutionnaires, mais aussi à l’ombre des citronniers, que se forment les fondements de la mafia telle que nous la connaissons aujourd’hui. Qui sont les premiers mafieux ? Comment opèrent-ils ? Comment ces organisations criminelles issues du XIXe siècle ont-elle réussi à perdurer jusqu’à aujourd’hui ?
Cet épisode est adapté d’un article paru dans Histoire & Civilisations de mars 2020 de John Dickie, University College, Londres, « Naples, Sicile, Calabre : dans l’antre de la mafia ». Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons. Un texte raconté par Christophe Mory.
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Au Ier siècle de notre ère, le terme Hellènistes apparaît dans les Actes des Apôtres : le mot désigne alors "celui qui parle grec" ou "celui qui adopte les mœurs grecques". Dans le contexte du texte biblique, il s'agit ici d'un Juif hellénisé. Le terme, avec le temps, évolue. L'époque contemporaine lui donne ainsi un autre sens, à la fois volontariste et même extensif. Il qualifie alors le génie, mêlant à la fois la civilisation, la langue et l'esprit des Hellènes par opposition aux mondes barbares. Depuis une soixantaine d'années, le mot perd sa dimension missionnaire et qualifie, selon le mot d'Hérodote, "une communauté de sang, de langue, de cultes et d'usages".
Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s’est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l’histoire politique et à la guerre dans l’Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Tours et membre junior de l’IUF. Spécialiste de numismatique, il étudie l’Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D’Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49 €).
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Bénéficiant d'un effet de loupe évident, le débarquement en Normandie rayonne dans les études historiographiques et les mémoires, tant et si bien qu'on en oublierait presque le débarquement de Provence du 15 août 1944. Redouté par Hitler, l'événement est pourtant essentiel dans la libération de la France. L'opération Anvil-Dragoon (Enclume-Dragon) se distingue avant tout par l'importance des forces françaises engagées, mais aussi par la rapidité de l'avancée des troupes. Quand la décision d'un débarquement dans le Sud est-elle prise ? Quelles sont les forces en présence ? Comment les troupes sont-elles accueillies par la population ? Quel rôle joue la résistance au cours des événements ? L'historienne Claire Miot répond à toutes ces questions. Dans un album illustré, elle a réuni de nombreuses photos inédites sur ce moment de notre histoire, dont nous célébrons le 80e anniversaire.
L'invitée : ancienne élève de l'Ecole normale supérieure de Cachan, Claire Miot est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Sciences Po Aix. Dans le cadre de ses recherches, elle a travaillé sous la direction d'Olivier Wieviorka. Autrice de nombreux ouvrages sur la guerre au XXe siècle, elle a notamment publié La Première Armée française, de la Provence à l’Allemagne (1944-1945), chez Perrin en 2021. Son dernier ouvrage s'intitule Le Débarquement de Provence. Août 1944 (Passés composés, Ministère des Armées, ECPAD, 175 p., 25 €).
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Pour les cités grecques, la monarchie, c'est-à-dire le pouvoir d'un seul, était une idée profondément choquante. Pourtant, les royautés hellénistiques se sont imposées sur l'ensemble du pourtour oriental de la Méditerranée. Alexandre le Grand fut l'archétype de ce nouvel exercice du pouvoir. Cependant, la recherche historique nous révèle que la polis grecque ne disparaît pas pour autant, ni ne décline. En outre, des trois royautés ( lagide en Egypte, séleucide en Orient et antigonide en Grèce), cette dernière fait figure d’exception. Quelle est cette exception et comment l'expliquer ? Peut-on parler de centralisation du pouvoir ou, au contraire, d'une "archipélisation" du processus de décision politique ?
Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s’est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l’histoire politique et à la guerre dans l’Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l'université de Tours et membre junior de l'IUF. Spécialiste de numismatique, ses recherches portent sur l'Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D'Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49 €).
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Rival potentiel du numéro un ou serviteur dévoué ? Au cours de l’Histoire, la place des numéros deux a varié en fonction des contextes et des espaces. Dans le même temps, des stéréotypes se sont développés à leur égard. Mauvais seconds, traîtres, ambitieux assoiffés de pouvoir. En effet, la place de numéro deux peut être choisie ou subie, car tous les hommes de pouvoirs ne peuvent pas devenir le numéro un. La place de numéro un, quel que soit le type d’État est l’objet d’une lutte plus ou moins intense. Ainsi, certaines personnalités politiques restent volontairement secondes, tels Cambacérès dans l’ombre de Napoléon ou bien Waldeck-Rousseau auprès de Gambetta. D’autres, de par les faveurs de leurs princes, atteignent presque un rang égal, tel Richelieu aux côtés de Louis XIII, faisant parfois eux-même de l’ombre au numéro un.
Pour mieux comprendre ce qu’il en a réellement été de la place des numéro deux, leur observation historique de l’Antiquité grecque à nos jours se révèle particulièrement intéressante. Elle permet de distinguer des types de postures politiques, ainsi que des évolutions en fonction des périodes et des espaces géographiques concernés. Enfin, Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, livre son témoignage sur sa place de numéro deux sous la Ve République.
L’invité : Warren Pezé, maître de conférences à Paris Créteil, diplômé de l’ENS, spécialiste de l’histoire sociale à l’époque carolingienne a publié Le Virus de l’erreur. La controverse carolingienne sur la double prédestination : essai d’histoire sociale (Brepols, 2017, 565 p. 94,95 €). Il dirige aux côtés de Pierre-Emmanuel Guigo Être le numéro deux. Une histoire des rapports de pouvoir à la tête de l'État (PUR, 2024, 314 p. 28€)
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Véritable mythe, Alexandre le Grand est la figure du héros civilisateur. Même si l'empereur Auguste et ses successeurs ont méprisé le Macédonien, la vanité de ses conquêtes et de son pouvoir monarchique, il reste - et pour longtemps - l'archétype du pouvoir impérial. Au cours de cette émission, nous nous interrogeons sur ses relations avec son père, Philippe II, et sur son éducation par deux grandes figures de la pensée antique, Léonidas et Aristote. Puis nous abordons la fameuse guerre contre les Perses : peut-on considérer ce conflit et donc l’expédition d'Alexandre en Orient comme l’expression d’un panhellénisme ? Que représente l’Empire perse au IVe siècle avant J.- C. ? Faut-il réhabiliter le roi perse Darius III ? Comment Alexandre remporte-t-il la victoire à Gaugamèles, près de Ninive, en 331av. J.-C. ? Pourquoi Alexandre rebrousse-t-il chemin après à la bataille de l’Hydaspe en 326 av. J.-C. contre les éléphants du Raja ? Quelles sont les éléments qui vont précipiter sa fin ?
Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s’est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l’histoire politique et à la guerre dans l’Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l'Université de Tours et membre junior de l'IUF. Spécialiste de numismatique, ses recherches portent sur l'Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D'Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49€).
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Pompéi c’est quatre millions de visiteurs par an, soit l’un des sites culturels les plus visités d’Italie, les plus étudies, les plus fouillés. « Dans le monde, il s’est produit nombre de catastrophes, mais il en est peu qui aient causé autant de joie aux générations futures » remarque Goethe dans ses souvenirs de voyage publié sous le titre Voyage en Italie en 1816. Pompéi est avant tout une ville de l’Empire romain détruite par l’éruption du Vésuve en 79 av. JC qui en l’ensevelissant l’a conservée. Redécouverte à la fin du XVIe siècle, Pompéi est devenue un site archéologie qui a été raconté, admiré, et même mis en scène par de nombreux artistes : madame de Staël, Mozart, Théophile Gauthier, Chateaubriand, Primo Lévi, et même les Pink Floyd qui ont organisé un concert mythique dans l’un des théâtres romains du site… Massimo Osanna, ancien directeur du site archéologique de Pompéi tire également le constat suivant : « La ville continuera à restituer connaisses et émotions, à inspirer des expérimentations scientifiques, des pensées, des modes de vêtement, des attitudes, et aussi la littérature, la musique, l’art. La ville continuera à être célébrée, usée, abusée, comprise et incomprise ». À partir de quelles sources, hormis les sources archéologiques, pouvons-nous écrire l’histoire de Pompéi ? Que savons-nous du déroulé de l’éruption et de la réaction des Pompéiens aux premiers signes de la catastrophe ? Peut-on voir grâce aux fouilles l’exemple type d’une cité romaine du Ier siècle av. J.-C. ? Reste-t-il encore beaucoup à découvrir ?
Notre invité : Stéphane Gompertz
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La « passion arabe » pour Bonaparte prend de l’ampleur à partir du départ des troupes françaises en 1801. En témoignent le récit du chroniqueur égyptien Abdel al-Jabarti, issu de l’élite égyptienne et témoin direct de l’expédition napoléonienne, et du chrétien libanais Nicolas Turc qui rédigea la Chronique d’Égypte. L’attrait des Arabes pour Napoléon s’explique d’abord par le contexte politique et social : l’Égypte est occupée depuis 1516 par les Ottomans. Quelles sont les relations entre le jeune général et l’élite arabe ? S’est-il présenté comme leur libérateur ? Napoléon débarque en Orient accompagné de scientifiques, de savants et de son armée dont le dévouement ne manque pas de marquer les populations arabes comme le remarque l’un de leurs chroniqueurs : « Malgré tous les maux et les dangers qu’ils avaient essuyés, ils conservaient pour leur général une obéissance aveugle, et lui témoignait toujours un dévouement sans bornes. Ils se soumettaient à ses ordres comme si il eut été leur Dieu, partageaient sans murmure sa mauvaise fortune, et ne cessaient pas de chanter ses louanges ». Cependant les exploits militaires ne peuvent à eux seuls expliquer la construction de cette passion arabe pour Napoléon qui a profondément marqué la culture arabe et musulmane jusqu’à nos jours.
Notre invité : Ahmed Youssef
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[Rediffusion] Lénine reste une sorte de mythe qu’il faudrait séparer de la figure bien évidemment accablante de Staline. Storiavoce vous propose de comprendre ce que le totalitarisme soviétique doit à son fondateur. Quel a été le parcours de cet homme exceptionnel qui a pensé, puis instauré une dictature idéologique impitoyable, inventant les concepts et les instruments qui devaient signer les horreurs du XXe siècle ? Notre invité : Stéphane Courtois.
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[Rediffusion] Né en Ukraine en 1906, Léonid Brejnev, succède au bouillonnant Nikita Khrouchtchev en 1964. Or, étrangement, Brejnev n’apparait pas comme une grande figure du panthéon des génies du communisme soviétique. Certains le considéraient comme « une carpette », un "beau parleur" et "une personnalité sans personnalité ". Qui était vraiment Léonid Brejnev, ce personnage qui est resté pas moins de dix-huit ans au pouvoir ? Etait-il un vieillard sénile ? Un gendarme qui a écrasé le Printemps de Prague et occupé l’Afghanistan ? Était-il un cynique qui a laissé prospérer la corruption, les pénuries et a plongé son pays dans la "stagnation" ? Ou bien était-il un héros militaire qui a ressoudé les Russes ? Ou bien même un diplomate rusé qui a tout simplement éloigné le spectre de la Troisième Guerre mondiale ? avec notre invité Andreï Kozovoï.
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[Rediffusion] Empereur des Français entre 1804 et 1814, chef de guerre remarquable, Napoléon Bonaparte semble surplomber avec majesté le terrain diplomatique et le champ militaire européen. Il n’a pourtant jamais agi seul. Fin stratège, Napoléon est également un diplomate clairvoyant. En élevant sa famille au rang de dynastie, en élaborant un vaste système de réseaux aux dimensions politiques, diplomatiques et militaires, il illustre l’idée que le rôle et le pouvoir d’un homme sont profondément dépendants du système auquel il se rattache. Napoléon a créé ce système à sa mesure.
Notre invité : Vincent Haegele
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[Rediffusion] 1789 est la dernière année de Versailles comme lieu de pouvoir. Les rituels de la vie de cour, qui semblent imperturbables, sont bousculés par les événements révolutionnaires suivant un rythme et une densité sans précédent. Le 17 juin, le roi perd son pouvoir au profit de l’Assemblée nationale. Cette révolution politique et institutionnelle est suivie d’une révolution populaire le 14 juillet, d’une révolution sociétale le 4 août, d’une révolution idéologique le 26 août, d’une révolution sociale les 5 et 6 octobre. En moins de quatre mois, un système plus que millénaire est abattu. Notre invité : Alexandre Maral
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[Rediffusion] Qu’est-ce qu’une religion ? Storiavoce vous propose de sortir quelque peu du sillon de l’histoire, sans l’abandonner tout à fait, en se posant cette question qui peut paraître simple mais qui, au regard précisément de l’histoire mais aussi de la philosophie est bien plus complexe. Comment peuvent s’articuler la foi et la raison que, pendant longtemps, une vision positiviste de l’histoire a souhaité séparer ? Mais plus encore, est-ce que la religion est dans l’histoire, et notamment dans le récit biblique, source de liberté ou au contraire de soumission? De violence ou bien de paix ?
Notre invité : Rémi Brague
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[Rediffusion] le nom de Vercingétorix nous apparaît comme un nom de légende qui, jusqu’à nos jours, donne aux défaites françaises une forme de noblesse et de grandeur. En son temps, Jules César plaça le personnage au centre de son œuvre de propagande La Guerre des Gaules. Pourtant, pendant des siècles, le vaincu d’Alésia ne fut guère au centre de l’attention, bien au contraire. En effet, le caractère légendaire du célèbre Arverne est né dans les têtes romantiques du XIXe siècle. Or le romantisme n’est pas l’histoire. Storiavoce vous propose de revenir à une réalité plus prosaïque : qui était Vercingétorix, fils de roi ? Dans quelle société a-t-il vécu ? Quels étaient ses rapports avec le monde romain et, tout particulièrement, avec Jules César dont il fut un temps l’otage? Comment enfin naquit la rébellion des Gaules ? Notre invité : Jean-Louis Brunaux
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[Rediffusion] Nous écrivons l’histoire politique de l’Empire romain avec des lambeaux de texte. Nous nous fondons sur une bibliothèque lacunaire pour tisser les récits de notre civilisation. Et pourtant, nous avons à notre disposition un texte quasi intégral et qui émane directement de l’autorité impériale : la monnaie. Que nous disent les monnaies de cette histoire politique ? Comment et où frappait-on monnaie sous l’empire ? Les monnaies d’Auguste sont-elles comparables à celles de Constantin trois siècles plus tard ? La même monnaie était-elle utilisée dans l’ensemble des provinces impériales ? Ces monnaies sont-elles enfin le reflet de ce que nous appellerions une civilisation ?
Notre invité : Donatien Grau
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[Rediffusion] Le Moyen Âge est bien plus qu'une période historique : c'est un livre d'images foisonnant où artistes, créateurs et cultures populaires n'ont eu de cesse de puiser, réinventant inlassablement selon leur goût et celui de leur temps enluminures, donjons et cathédrales. Si Notre-Dame de Paris est une cathédrale médiévale, elle a été en partie revisitée par le XIXe siècle. Les chimères, monstres caricaturant le Moyen Âge, sortent tout droit de l’imagination de l’architecte Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879). Quand on les regarde, le Moyen Âge nous apparaît sublime, grandiose, fascinant tout autant que monstrueux, fantastique et effrayant. Eugène Viollet-Le-Duc en architecture, Umberto Ecco et Walter Scott en littérature, Games of Thrones à l’écran et le Puy du fou dans ses spectacles. Chacun réinvente le Moyen Âge à sa manière. On parle alors de médiévalisme. Quand est né ce mouvement et comment-a-t-il évolué ? Qui sont les stars du médiévalisme ? Sert-il ou dessert-il l’histoire ? Notre invité : William Blanc.
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[Rediffusion] La nation portugaise est riche de son passé et de ses héros. Des premiers Lusitaniens, en passant par les grands navigateurs comme Vasco de Gamma, l’histoire du Portugal ne manque pas de zones d’ombre entre la brutalité de la colonisation, la traite atlantique ou la dictature de Salazar.
L’historien Yves Léonard analyse la construction de la nation portugaise, ses socles communs, ses références historiques, mais aussi ses fractures politiques et culturelles. Il nous emmène, à travers l’histoire, la vie politique, l’économie, la littérature ou le sport, au cœur d’un pays dont la cohésion agrège une large diaspora. Notre invité : Yves Léonard
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[Rediffusion] Qui étaient les Vikings ? À travers quatorze portraits d’hommes et de femmes connus et inconnus, l’historienne Lucie Malbos nous offre une description des sociétés scandinaves du IXe au XIe siècles, un monde si particulier et passionnant. Notre invitée : Lucie Malbos.
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Les racines du sport plongent dans l'époque archaïque. En ces temps reculés où se mêlent les mythes de l'Iliade et la réalité grecque, on n'utilisait guère le terme moderne de "sport" mais celui d'âgon, ce qui signifie affrontement, compétition ou joute. Il s'agit pourtant bien de sport, à savoir une activité motrice, codifiée, institutionnalisée et faisant l'objet de compétition. Alors que les historiens modernes estimaient que la pratique antique se distinguait par sa violence, les chercheurs livrent désormais un tout autre récit. Au cours de cette émission, l'historien Jean-Manuel Roubineau revient sur ses origines et sa nature : quand le sport apparaît-il dans les textes et l'archéologie ? Comment les athlètes deviennent-ils des figures sociales ? Quelles étaient les disciplines exercées ? Les jeux existaient-ils uniquement à Olympie ? Pourquoi le sport antique a-t-il disparu dans l'Antiquité tardive ?
L'invité : Spécialiste de l'Antiquité, Jean-Manuel Roubineau est maître de conférences à l'université Rennes 2. Ses travaux portent essentiellement sur les hiérarchies sociales et le sport : explorant les conditions d'apparition de la figure sociale de l'athlète, de la diététique athlétique, de l'articulation entraînement-compétition, et plus largement de la raison sportive, il a publié A poings fermés. Une histoire de la boxe antique (PUF, 2022), une biographie de Diogène (PUF, 2020) et, dernièrement, Le Sport. Récit des premiers temps (PUF, 2024).
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Au cours de la période médiévale, l’économie paysanne est centrée sur les productions agricoles, l’élevage et la viticulture.
La perception des épisodes météorologiques se trouve particulièrement influencée par la proximité de l’homme avec la nature, mais également par les institutions politiques et religieuses mises en place par les Carolingiens. Ainsi, l’éloignement ou la proximité avec les seigneurs laïcs et ecclésiastiques influencent le type de réponse face aux menaces du ciel.
Le Traité sur la grêle et le tonnerre d’Agobard de Lyon permet de mieux comprendre le terreau politique et religieux sur lequels se développent les imaginaires paysans. De multiples aspects culturels, psychologiques et sociaux apparaissent, ce qui nous éclaire sur les manières d’appréhender le climat au cours du haut Moyen Âge. Tempestaires, rites païens, sorcières sont ainsi analysés sous le regard d’un religieux du IXe siècle.
L’invité : Professeur émérite à l’université libre de Bruxelles et membre de l’Académie royale de Belgique, Jean-Pierre Devroey est l’un des plus grands spécialistes des sociétés du haut Moyen Âge. Après avoir publié La Nature et le Roi. Environnement, pouvoir et société à l’âge de Charlemagne (740-820) (Albin Michel, 2019, 592 p. 25€), il vient de faire paraître De la grêle et du tonnerre. Histoire médiévale des imaginaires paysans, (Seuil, 2024, 448 p. 26 €).
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Rédigés dans les villes de Munster et d'Osnabrück, les traités de Westphalie sont des classiques de l'histoire des relations internationales. Ils sont l'aboutissement d'un long processus qui vise à restaurer la paix en Allemagne après trente années de conflit. Dans ce long travail, la papauté souhaite proposer ses bons offices, mais sans succès. Il faut dire que les belligérants voient avec intérêt la poursuite des hostilités jusqu'à la défaite impériale de Jankau le 6 mars 1645. Les négociations sont donc longues, parce que les représentations diplomatiques nombreuses. Une véritable course qui évolue entre les bovins et les ballets. Pourquoi ces traités ont-ils été une réussite ? Comment seront désormais gérées les questions religieuses au sein de l'Empire et de 'l'Europe ? Peut-on surtout parler d'un tournant westphalien dans l'histoire des relations internationales ?
L'invitée: Claire Gantet est professeur d'histoire moderne à l'université de Fribourg en Suisse et présidente de la Société suisse pour l'étude du XVIIIe siècle. Auteure de nombreuses ouvrages, elle a entre autre publié avec Christine Lebeau, elle a codirigé une Le Saint-Empire, 1500-1800 (Armand Colin, 272 p., 23,99€) et Une histoire du rêve – Les faces nocturnes de l’âme (Allemagne, 1500-1800), (PUR, 326 p., 25€). Son livre La Guerre de Trente ans 1618-1648 a été co-édité par les éditions Tallandier et le Ministère des Armées (634 p., 26,90€).
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Mille fois représentée et analysée, Marie-Antoinette semble indémodable. Figure mouvante selon les inclinaisons politiques, elle est tantôt dévote, tantôt frivole. Présentée comme une femme banale confrontée à la tragédie sous la plume de Stephan Zweig, elle acquiert un statut d’icône glamour dans le film de Sofia Coppola de 2006. Face à cette profusion de visages, est-il seulement possible d’approcher la véritable personnalité de la souveraine ?
Au micro de Storiavoce, Charles-Éloi Vial propose de renouveler le portrait de la dernière reine de France. Grâce à une méthodologie quiemploie exclusivement des sources primaires, l’historien et paléographe parvient à faire émerger une Marie-Antoinette qui formule une pensée politique propre et qui ne se résume pas à une caricature.
L’invité : Docteur en histoire, archiviste paléographe et conservateur à la Bibliothèque nationale de France, Charles-Éloi Vial est un spécialiste de l’Empire et de la Restauration. Déjà invité au micro de Storiavoce au sujet de sa biographie de Marie-Louise (Perrin, 2017, 24€) et de La Famille royale au Temple (Perrin, 2022, 10€), il vient de publier Marie-Antoinette (Perrin, 2024, 28 €).
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Dès le lendemain du conflit qui déchira l'Allemagne puis l'Europe entre 1618 et 1648, la guerre est appelée par les contemporains "Guerre de Trente Ans". Un affrontement hors du commun pendant lequel les épidémies font plus de morts que les champs de bataille. À la fois guerre d'usure et guerre révolutionnaire par ses conceptions militaires nouvelles, le conflit atteint une violence paroxystique avec le sac de Magdebourg par la Ligue catholique le 20 mai 1631. La guerre fait par ailleurs l'objet d'un traitement bien particulier dans les gazettes de l'époque, mêlant à la fois le récit factuel des hostilités et la propagande. Quelles sont donc les grandes phases de la guerre ? Comment l'intervention de la Suède puis celle de la France pérennisent le conflit ? Peut-on dire qu’il s’agit du conflit le plus meurtrier dans l’histoire de l’Europe ?
L'invitée : Claire Gantet est professeur d'histoire moderne à l'université de Fribourg en Suisse et présidente de la Société suisse pour l'étude du XVIIIe siècle. Auteure de nombreuses ouvrages, elle a entre autre publié avec Christine Lebeau, elle a codirigé une Le Saint-Empire, 1500-1800 (Armand Colin, 272 p., 23,99 €) et Une histoire du rêve – Les faces nocturnes de l’âme (Allemagne, 1500-1800), (PUR, 326 p., 25 €). Son livre La Guerre de Trente ans 1618-1648 a été co-édité par les éditions Tallandier et le Ministère des Armées (634 p., 26,90 €).
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Depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, le tourisme de masse s’est imposé comme une industrie nocive pour les humains et l’environnement. À cette modalité du voyage, on pourrait opposer le Grand Tour, pratique élitiste des aristocrates européens, qui cherchent à enrichir leur culture gréco-latine en Italie. Or, cette dichotomie ne cache-t-elle pas une réalité plus riche ? Au micro de Storiavoce, Gilles Montègre propose de revaloriser le voyage comme un objet d’étude historique complexe avec une perspective transnationale. Femmes, érudits, domestiques, aventuriers ou diplomates : une foule hétéroclite parcourt le vieux continent à la poursuite d’objectifs variés. Passion de l'Antiquité, désir d’accumuler un savoir encyclopédique ou de découvrir les confins de la Laponie, comme le modèle politique d’un pays frontalier, le voyage est une expérience révélatrice des préoccupations de l‘Ancien Régime. Parfois synonyme d’émancipation, il permet de penser le lien entre le temps des Lumières et le siècle des Révolutions.
L’invité : Agrégé d’histoire et maître de conférences HDR à l’université Grenoble Alpes, Gilles Montègre est un spécialiste du XVIIIe siècle, de l’histoire du voyage, de la diplomatie et des émotions. Il a publié Le Cardinal de Bernis. Le pouvoir de l’amitié (Tallandier, 2019). Il vient de publier Voyager en Europe au temps des Lumières. Les émotions de la liberté (Tallandier, 2024, 656 pages, 26.90 €).
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Entre 1618 et 1648, l'Europe se déchire dans le conflit le plus meurtrier de son histoire. Dans cette nouvelle série de nos Cours d'Histoire, l'historienne franco-allemande Claire Gantet aborde les origines de la fameuse guerre de Trente Ans. Tout commence le 23 mai 1618 avec la défenestration des représentants de l'empereur du Saint Empire romain germanique. Que se passe-t-il au cours de cette curieuse affaire, dont les conséquences seront dramatiques ? Pourquoi faut-il replacer cet événement sur le temps long ? Comment le protestantisme s'est-il développé dans la seconde moitié du XVIe siècle, et quelle est sa force à la veille du conflit ? Faut-il voir la guerre de Trente Ans comme un conflit avant tout politique, ou bien religieux, remettant en cause l’équilibre fragile du Saint Empire ?
L'invitée: Claire Gantet est professeur d'histoire moderne à l'université de Fribourg, en Suisse, et présidente de la Société suisse pour l'étude du XVIIIe siècle. Autrice de nombreux ouvrages, elle a notamment publié avec Christine Lebeau, Le Saint Empire, 1500-1800 (Armand Colin, 272 p., 23,99€) et Une histoire du rêve. Les faces nocturnes de l’âme (Allemagne, 1500-1800), (PUR, 326 p., 25 €). Son livre La Guerre de Trente Ans 1618-1648 a été coédité par les éditions Tallandier et le Ministère des Armées (634 p., 26,90 €).
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Le mythe des Illuminati est largement présent dans la culture populaire et nourrit les fantasmes des théoriciens du complot. Pourtant, les racines de cette société secrète sont issues d’un temps perçu comme celui du triomphe de la raison : le siècle des Lumières. Projetant de lutter contre l'obscurantisme, ceux qu’on appelle aujourd’hui les Illuminati sont d’abord un groupe d’anciens jésuites. La secte, prenant exemple sur les méthodes franc-maçonnes, parvient peu à peu à recruter des membres dans les élites européennes. Rapidement interdite et accusée d’avoir précipité la Révolution Française, l’assemblée des “illuminés” se pare d’une aura sulfureuse. Au début du XIXe siècle, le mythe se teinte d’antisémite, composante aujourd’hui présente dans la plupart des théories du complot.
Cet épisode est adapté d’un article de Pierre-Yves Beaurepaire, professeur d’histoire moderne, « Les Illuminati : des Lumières aux théories du complot », paru dans Histoire & Civilisations en février 2023.
Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.
Un texte raconté par Christophe Mory.
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[Rediffusion] Napoléon rêvait de fonder une dynastie, mais rien ne s'est passé comme il l'avait voulu. Titré roi de Rome, le fils de l'empereur et de Marie Louise d'Autriche ne fut Napoléon II que quelques jours. Il n'avait pas quatre ans que les armées étrangères foulaient le sol français. Quasiment kidnappé sur ordre de son grand-père maternel, il ne devait jamais revoir son père. Élevé comme un Autrichien sous la très lointaine tutelle de Marie-Louise, privé peu à peu de son entourage français, celui qui allait devenir duc de Reichstadt allait passer à Vienne plus d'une quinzaine d'années avant de mourir en 1832 de la « poitrine », otage impuissant et souvent inconscient de manœuvres voire de complots sur fond de relations internationales. Notre invitée : Laetitia de Witt.
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Symbole de la capitulation des démocraties françaises et anglaises face au totalitarisme allemand, les accords de Munich du mois de septembre 1938, qui interviennent quelques semaines après l'Anschluss, précipitent l'Europe dans l'abîme. Dans un livre magistral, Maurizio Serra revient d'abord sur les conséquences politiques de la Grande Guerre. Il s'attarde ensuite sur les différents acteurs de ce drame, dont la Tchécoslovaquie est la victime expiatoire. Qui était Chamberlain ? Est-il le seul père de la politique dite d'apaisement avec l'Allemagne ? Quel rôle joue la France de Daladier, et comment Mussolini va savoir tirer profit de l'événement, au point d'en faire son dernier succès diplomatique ? Comment Hitler va abandonner le plan extrémiste de Ribbentrop, afin de mieux poursuivre ses desseins machiavéliques ?
L’invité : Maurizio Serra de l’Académie française, diplomate de profession, est aussi historien. Avec Le Mystère Mussolini (Perrin, 500 pages, 25 €), il a complété sa fresque magistrale publiée chez Grasset de grands auteurs italiens du XXe siècle, commencée avec Malaparte, vie et légendes (couronné en 2011 par le Goncourt de la biographie et le prix Casanova), poursuivie avec Italo Svevo ou l’antivie et D’Annunzio le Magnifique (Prix Chateaubriand 2018 et Prix du Livre incorrect 2018), ouvrages qui ont remporté l’adhésion de la critique et du public, déjà traduits en plusieurs langues. Son dernier livre s'intitule Munich 1938. La paix impossible (Perrin, 389 p., 24€).
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Le 14 juin 1940, les troupes de l'armée allemande entrent dans Paris. Pendant quatre ans, la France vit sous le régime de l'Occupation. Vue du côté allemand, l'Occupation commence par une forme de rêve fait de profits, d'abondance et d'évasions culturelles. Cependant, avec le temps, les Allemands tombent dans l'obsession du contrôle et finissent par sombrer dans un jusqu'au-boutisme meurtrier sur fond de défaites militaires. Du coté français, la peur domine pendant toutes ces années. Après la terrible période de l'exode, la population est très vite soumise à une série de restrictions, alors que des pans entiers de son économie sont pillés par l'occupant. Même si la collaboration politique est un échec, la collaboration économique, elle, tourne à plein au seul profit de l'Allemagne nazie.
L’invitée : Agrégé d’histoire, docteur de l’Institut d’études politiques de Paris, Eric Alary est professeur de chaire supérieure en khâgne et hypokhâgne. Spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, de la gendarmerie et de l’histoire sociale des Français au XXe siècle, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont une Histoire des enfants. Des années 1890 à nos jours (Passés composés, 2022). Après sa Nouvelle Histoire de l'Occupation parue chez Perrin en 2019, il vient de publier chez le même éditeur Joseph Darnand. De la gloire à l'opprobre (384 p., 24 €).
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Depuis la Renaissance, nous avons une image biaisée des druides : alors que les humanistes redécouvraient l'Antiquité gréco-romaine, le XVIe siècle a comme définitivement attaché le monde gaulois à la Préhistoire. Il avait tort. En effet, dès le IVe siècle av. J.-C., les druides étaient considérés comme des savants. Le mot possède ainsi une racine indo-européenne : drui et vid, ce qui signifie "celui qui voit très loin, celui qui possède la connaissance dans ce qu'elle a de plus puissant". Mieux, ces hommes de savoir étaient les "amis des Grecs" et cultivaient une vision du monde comparable à celle des pythagoriciens. Les druides sont surtout à l'origine de la civilisation gauloise, que l'on doit considérer dans son unité. Il s'agissait de leur dessein depuis toujours : "faire de la Gaule une seule cité" (J.-L. Brunaux). Une réalité politique et religieuse dont va bénéficier un certain César...
L’invité : Jean-Louis Brunaux est chercheur au CNRS (Laboratoire d’archéologie de l’ENS). Il a dirigé de nombreuses fouilles sur les sites gaulois de Picardie, à Gournay-sur-Aronde, Saint-Maur, La Chaussée-Tirancourt et Montmartin. Jean-Louis Brunaux a rédigé plusieurs monographies sur les résultats de ses recherches archéologiques et des ouvrages de synthèse. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Alésia (Gallimard, 2012), Vercingétorix dans la collection "Biographies" de chez Gallimard, Les Gaulois. Vérités et Légendes (Perrin, 2019) et dernièrement La Cité des druides. Bâtisseurs de l'ancienne Gaulle (Gallimard, 247 p., 20,50 €).
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Le Français vivait-il mieux à la Renaissance qu’au Moyen Âge, comme l’image d’Épinal le suggère ? Une lecture économique de l'Histoire permet de mettre à mal certaines idées reçues. Mais comment juger de la bonne santé économique d'un pays et de la richesse de sa population ? Coïncident-elles ? Le rayonnement d'un pays est-il conditionné par sa prospérité ? La situation géographique - et démographique - de la France, « une contrée sise au rapprochement des deux mers », soulignée par le géographe Paul Vidal de La Blache, a indéniablement influencé son évolution économique. Peut-on alors parler de spécificité française ? La synthèse de Charles Serfaty permet de considérer autrement les temps forts et les périodicités de l'histoire de France.
L'auteur : Charles Serfaty est docteur en économie et économiste à la Banque de France. À seulement 31 ans, il publie son premier livre Histoire économique de la France. De la Gaule à nos jours, Passés Composés, 2024, 528 p., 27 €.
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Petit-fils de Philippe Auguste, roi Très Chrétien, Louis IX occupe une grande place dans l’historiographie. Mais que sait-on réellement de son rôle dans le renforcement de la dynastie capétienne par l’exercice de la justice ? Saint Louis a été porté à la postérité par les écrits de Joinville le décrivant en train de rendre la justice sous un chêne, tout près du château de Vincennes, mais également par les images d’Épinal présentes dans les manuels scolaires sous la IIIe République. Perpétuant l’héritage de son grand-père, Philippe Auguste, en matière d’administration et d’expansion du royaume, créant par lui-même de nouvelles institutions, Saint Louis a véritablement incarné la figure du roi sacré, garant de la justice. La politique de Saint Louis fut guidée par un principe hérité du droit romain : « Il est de l’intérêt de la chose publique que les méfaits ne restent pas impunis. » C’est en 1239 que se tient la première réunion de la curia regis en Parlement, fondant ainsi l’un des principaux organes du pouvoir royal. On assiste alors au renforcement de l’autorité capétienne, dont les fondements idéologiques reposent sur l’exercice de la justice, guidé par la notion de bon gouvernement et la pensée chrétienne du XIIIe siècle.
L’invitée : Ancienne élève de l’École Normale supérieure de Paris et actuellement maîtresse de conférence en Histoire médiévale à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Marie Dejoux a réalisé une thèse intitulée Gouverner par l’enquête au XIIIe siècle. Les restitutions de Louis IX (1247-1270). Elle vient de publier un ouvrage collectif, La Justice de Saint Louis. Dans l’ombre du chêne (PUF, 2024, 304 p. 28 €).
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Près de deux siècles après la publication des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas, la devise “Tous pour un, un pour tous" résonne encore dans les esprits. Athos, Porthos, Aramis et d’Artagnan occupent une place de choix dans le panthéon littéraire et cinématographique français. En témoigne la récente adaptation de l’épopée de cape et d'épée réalisée par Martin Bourboulon, dont le deuxième opus est sorti en salles en décembre 2023. Honneur, bravoure, combats et intrigues rocambolesques sur fond historique, voilà la recette du succès de la figure du mousquetaire. Mais au-delà de la fiction, que savons-nous vraiment de la réalité de ces soldats œuvrant pour la Couronne ? Au micro de Storiavoce, Julien Wilmart prouve que la véritable histoire des mousquetaires n’a rien à envier à la fiction…
L’invité : Professeur agrégé et docteur en histoire moderne et contemporaine, Julien Wilmart est un spécialiste de l’histoire politique et militaire de l’Ancien Régime. Auteur d’une thèse remarquée sur les mousquetaires du roi en 2022, il a été conseiller scientifique pour le cinéma, notamment pour Les Trois Mousquetaires de Martin Bourboulon (2023). Il vient de publier Les Mousquetaires du roi. Une troupe d'élite au cœur du pouvoir (Tallandier, 2023, 607 pages, 27 €), en lice pour le Prix château de Versailles du livre d'Histoire 2024.
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L'année 1923 constitue une rupture dans l'histoire des troupes coloniales : elle inaugure un long déclin jusqu'à la période de la décolonisation au début des années 1960. Or, paradoxalement, l’indigène, grâce à la Grande Guerre, a gagné un statut : celui de soldat. Ce dernier est valorisé et on voit même son visage sur les publicités de l'entre-deux Guerres. Il n'empêche, tout cela se fait dans un contexte de démobilisation. La France est devenue pacifique et cultive une forme d'antimilitarisme. Après l'occupation de la Ruhr précisément en 1923, l'arrivée de la gauche au pouvoir acte ce changement. Dans les années qui suivent, les troupes coloniales vivent dans l'incertitude : doivent-elles fusionner avec l'armée métropolitaine ou préserver leur autonomie ? Le manque des crédits et la crise économique des années 1930 aggrave leur situation. Pourtant, l'occupation allemande va leur permettre d'incarner une autre France : la France libre.
L'invitée : Julie d’Andurain est professeure en histoire contemporaine à l’université de Lorraine (Metz). Agrégée et docteure en histoire, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, elle est spécialiste des questions coloniales et des phénomènes guerriers. Autrice de plusieurs ouvrages, elle vient de publier Les Troupes coloniales. Une histoire politique et militaire (Passés/Composés, 400 p., 23,50€)
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Le soir du 8 novembre 1923, Adolf Hitler participe à un putsch dans une brasserie à Munich. Chef du NSDAP (parti national-socialiste des travailleurs allemands) depuis 1921, il est fortement inspiré par la marche sur Rome de Mussolini, et souhaite imposer une “révolution nationale” par la violence. Rapidement maîtrisés, Hitler et ses hommes échouent à s’emparer du pouvoir et sont conduits derrière les barreaux. Ce qui pourrait signer la fin du parcours politique d’Hitler marque plutôt le début d’une décennie de formation idéologique et de structuration de son parti.
Ce temps de captivité est notamment mis à profit pour l’écriture de Mein Kampf, son manifeste antisémite et nationaliste, qui sera la clef de voûte du programme politique mis à exécution à son accession au titre de chancelier en 1933.
Cet épisode est adapté d’un article paru dans Histoire & Civilisations de janvier 2023 de Claude Quétel, historien, ancien directeur de recherche au CNRS, « Portrait : comment Hitler est devenu le Führer ».
Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.
Un texte raconté par Christophe Mory.
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Au mois de juillet 1900, les troupes coloniales voient le jour grâce à un décret les rattachant au ministère de la Guerre. Afin de pouvoir rayonner dans le cadre d'un travail de propagande, un plan de communication est établi et une revue est créée. Toute une littérature populaire se développe par ailleurs autour du personnage central de la coloniale : le "marsouin". La période voit l'apogée de ce corps si spécifique de l'armée française. A la suite de divers abus (affaires Gaud et Tauqué, Voulet-Chanoine) , le discours colonialiste des socialistes radicaux évolue avec une part d'utopie. Une partie du monde politique pense ainsi que les coloniaux vont pouvoir répondre aux besoins militaires de la métropole. Il est vrai que la Grande Guerre bouleverse les conceptions militaires françaises. Une guerre à laquelle les troupes coloniales participent pleinement.
L'invitée : Julie d’Andurain est professeure en histoire contemporaine à l’université de Lorraine (Metz). Agrégée et docteure en histoire, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, elle est spécialiste des questions coloniales et des phénomènes guerriers. Autrice de plusieurs ouvrages, elle vient de publier Les Troupes coloniales. Une histoire politique et militaire (Passés/Composés, 400 p., 23,50 €).
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Immortalisé par Robert Capa, Le débarquement est devenu l’une des opérations les plus emblématiques de la Seconde Guerre mondiale. Les plages de Normandie, devenues lieux de commémoration et de tourisme mémoriel, témoignent de l’engouement des amateurs comme des plus érudits pour le jour le plus long. Cette renommée s’accompagne aussi de légendes et de récits parfois aussi tenaces qu'inexacts. Dans son livre, Nicolas Aubin propose de confronter la mythologie qui entoure la bataille de Normandie avec l'historiographie la plus récente et pointue sur le sujet. La bataille a‐t‐elle été une étape décisive dans la victoire ? Staline a‐t‐il facilité « Overlord » ? Le mur de l’Atlantique était‐il de papier ? Hitler faisait-il la grasse matinée pendant l’arrivée des Alliés ?
Avec une grande pédagogie, Nicolas Aubin répond méthodiquement à chacune des questions pour faire connaître l’exactitude du déroulement du débarquement hors du cercle des experts, et surtout au-delà de son récit romancé.
L’invité : Agrégé d'histoire et spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale, Nicolas Aubin est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, comme La Course au Rhin. 25 juillet-15 décembre 1944 : pourquoi la guerre ne s'est pas finie à Noël (Economica, 2018, 512 pages, 29 €). Il participe régulièrement à la revue Guerres et Histoire dirigée par Jean Lopez, avec qui il a écrit Infographie de la Seconde Guerre mondiale (Perrin, 2021, 200 pages, 30 €). Il vient de publier Le Débarquement dans la collection Vérités et légendes (Perrin , 2024, 304 pages, 13 €).
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Étonnamment, aucune synthèse de l'histoire des troupes coloniales n'était disponible. Avec son livre Les Troupes coloniales. Une histoire politique et militaire, Julie d'Andurain comble ainsi une lacune historiographique. Au cours de ce premier volet, elle s'attache à en décrire les origines de 1857, date de la création des fameux tirailleurs sénégalais, à 1900, qui voit l'officialisation de ce corps d'armée. La période correspond à la conquête des territoires africains (Sénégal, Dahomey, Madagascar), mais aussi à celle de l'Asie (Tonkin). Au fil de ces quatre décennies, l’idée d’une formation militaire spécifique s’accélère, pour finalement s'imposer : chargés de représenter la souveraineté française outre-mer, les "marsouins" et les "bigors" sont l'illustration des liens entre le monde militaire et la politique intérieure et extérieure de la France.
L'invitée : Julie d’Andurain est professeure en histoire contemporaine à l’université de Lorraine (Metz). Agrégée et docteure en histoire, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, elle est spécialiste des questions coloniales et des phénomènes guerriers. Autrice de plusieurs ouvrages, elle vient de publier Les Troupes coloniales. Une histoire politique et militaire (Passés/Composés, 400 p., 23,50 €)
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En 1648, les traités de Westphalie et de Munster font entrer l'Europe dans une nouvelle ère, celle de l'équilibre des puissances. Aux rêves hégémoniques de la papauté en crise se substitue la recherche d'équilibres afin de maintenir la paix en Europe. Visionnaire génial, le cardinal de Richelieu est le précurseur de ce nouvel âge selon les termes d'Henry Kissinger, à la fois père de l'Etat moderne et vulgarisateur de la raison d'Etat. Mazarin et Kaunitz, Choiseul et Pitt, Metternich et Bismarck sont ainsi les fils spirituels de "l'homme rouge". Au service du prince, ils ont promu une vision politique réaliste de la politique étrangère. Dans ce Grand entretien, Hubert Védrine nous présente les caractéristiques de ce nouvel âge politique, la grandeur de la diplomatie et ce qui, aujourd'hui, contribue à une remise en cause de son efficacité.
L'invité : L'engagement d'Hubert Védrine sur la scène internationale a été et reste considérable. Il a été successivement conseiller diplomatique, porte-parole et secrétaire général de l’Élysée durant les deux septennats de François Mitterrand. Conseiller d'Etat en 1986, il devient ministre des Affaires étrangères (1997-2002) sous la présidence de Jacques Chirac. Aujourd'hui, Hubert Védrine mène des activités de conseil en géopolitique. Auteur de nombreux ouvrages sur la question, il vient aussi de publier Camus, notre rempart (Plon, 128 p., 18€) et de diriger Grands diplomates. Les maîtres des relations internationales de Mazarin à nos jours (Perrin, 416 p., 25€). Ce dernier ouvrage rassemble les contributions de vingt historiens et journalistes sur les grands négociateurs et diplomates de l'époque moderne et contemporaine.
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Successeur d’Hugues Capet, Robert le Pieux est le roi de l’an mil. Associé au pouvoir par son père dans la tradition carolingienne, il est un dirigeant aux choix politiques audacieux, bien loin de l’image d’un homme dirigé par ses passions amoureuses, comme le présenta le XIXe siècle ! Il est vrai que la politique matrimoniale a été l'un des aspects les plus complexes du règne. Cependant, la France de Robert le Pieux est une France sans État : quelle est alors la réalité du pouvoir du Capétien ? Peut-on parler d’une faiblesse de l’institution royale ? Est-ce que l’on assiste à une mutation soudaine et rapide des structures politiques et sociales à la charnière de l’an mil ? Yves Sassier, dans une nouvelle biographie, nous offre pour la première fois un regard chronologique du règne de Robert le Pieux.
L'invité : Docteur en droit et spécialiste de l’histoire politique et institutionnelle des Xe-XIIe siècles, professeur émérite à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), Yves Sassier a été professeur à la Faculté de droit de Lille, puis à celle de Rouen. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont, chez Fayard, Hugues Capet (1987) ou Louis VII (1991). Il vient de publier dernièrement Robert le Pieux. L'enracinement dynastique (Fayard, 352 p., 25 €).
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Dans l'Angleterre du XVIe siècle, Henri VIII, héritier des Tudor, règne en maître sur son royaume comme sur sa vie maritale. Il annule son premier mariage avec Catherine d’Aragon, fautive de n’avoir pas engendré un héritier mâle. Cette décision, contraire au dogme religieux, le conduira à l'excommunication par l'Église catholique. Qu’importe ! L’inflexible souverain est prêt au schisme pour assouvir ses objectifs de descendance. Le fondateur de l'Église anglicane ne connaîtra pas moins de six noces différentes au cours de sa vie. Divorcées, décapitées, décédées en couches, les épouses se succèdent au bras du vorace monarque. Les destins tragiques de ces reines éphémères marquent cependant durablement l’histoire de la monarchie anglaise.
Cet épisode est adapté d’un article paru dans Histoire & Civilisations de septembre 2016 de Glyn Redworth, professeur à l’Université d’Oxford, « Henri VIII, amour et vengeance à la cour des Tudors ».
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Un texte raconté par Christophe Mory.
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Aujourd’hui méconnue, l’histoire coloniale de la Nouvelle-France a pourtant fait l’objet de romans. Celui de Chateaubriand, intitulé les Natchez, dépeint un événement spectaculaire au cœur de la Louisiane du XVIIIe siècle. Le 28 novembre 1729, 600 guerriers amérindiens du peuple Natchez tuent plus de 200 colons français. Cette nation est pourtant alliée des Français, qui admirent son organisation hiérarchisée perçue comme un miroir de leur monarchie natale. S'il a longtemps été analysé seulement sous le prisme de la révolte, Gilles Havard mène lui une véritable enquête historique et ethnographique haletante pour comprendre les motivations derrière cet assaut meurtrier.
L’invité : Gilles Havard est historien, directeur de recherche au CNRS au sein du laboratoire Mondes américains. Spécialiste de l’histoire des relations entre Amérindiens et Européens en Amérique du Nord, il a écrit plusieurs ouvrages de référence sur le sujet comme Histoire des coureurs de bois (Les Indes savantes, 2016, 904 pages, 35 €), qui a reçu le Grand prix des rendez-vous de l’histoire de Blois, ou l’Amérique Fantôme, les aventuriers francophones du Nouveau Monde (Flammarion, 2019, 656 pages, 26 €). Il vient de publier les Natchez, une histoire coloniale de la violence (Tallandier/Flammarion, 2024, 608 pages, 26,90 €).
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La date de la reprise de Poitiers en 732 par Charles Martel tient une place particulière dans le roman national en France depuis le XIXe siècle. La présence arabe dans la province romaine de Narbonnaise, quant à elle, est très peu abordée. Pourtant, en 719, « Sema, roi des sarrasins, assiège et prend Narbonne », nous dit la chronique de Moissac qui rapporte les faits du point de vue des vaincus. Narbonne devient dès lors une tête de pont de l’expansion arabe dans le royaume des Francs. Les raids et les razzias se multiplient, aboutissant à la prise de butins et de captifs. Mais dès 721, les Arabes sont défaits par le duc d’Aquitaine Eudes à Toulouse. Cependant, ils continuent d’être présents en Narbonnaise jusqu’en 793. Les sources archéologiques, les pièces de monnaies, les sceaux et les sépultures sont les éléments les plus parlants pour comprendre la nature de cette présence arabe qui pose question : Pourquoi la bataille de Poitiers tient-elle une place si importante dans l’imaginaire, alors qu’elle n’est pas la première victoire sur les Arabes et ne marque pas non plus leur départ du royaume des Francs ?
L’auteur : Philippe Sénac est professeur émérite à Sorbonne Université et ancien membre de la Casa Velasquez. Il vient de publier L’autre bataille de Poitiers. Quand la Narbonnaise était Arabe (VIIIe siècle) (Armand Colin, 160 p., 23,90€).
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Le déclin puis la fin de la route de la soie (738-840) est le résultat d'un processus complexe, marqué principalement par la disparition du pouvoir turc, la révolution abbasside et l'affaiblissement chinois. Dès lors, un processus d'islamisation se met en marche sur l'ensemble de l'Asie centrale. Comment les institutions et les pratiques transforment les sociétés ? Quelles sont les nouvelles normes religieuses et sociales ? Quel est le rôle et la place des élites régionales vis-à-vis de ce nouveau pouvoir en place ? Comment la conjonction entre géopolitique, commerce et appartenance religieuse change l'espace eurasiatique ?
L'invité : Historien, Étienne de la Vaissière enseigne à l’EHESS sur la chaire « sociétés centre-asiatiques médiévales : migrations et acculturations ». Après avoir travaillé sur les réseaux caravaniers, il s’est intéressé aux relations de pouvoir et d’identité des nomades, notamment lors des grandes migrations, ainsi qu’aux processus d’intégration au monde musulman. Il a participé à de nombreuses fouilles et prospections archéologiques notamment en Ouzbékistan (1996-2008), en Afghanistan (2010-2013), et maintenant en Mongolie. Il vient de publier Asie centrale 300-850. Des routes et des royaumes, aux Belles Lettres (648 p., 33 €).
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En ce matin du 6 février 1934, Paris se réveille en colère. Ses habitants découvrent, placardés aux murs et dans les pages de leur journaux, des appels à manifester. « La dictature du sectarisme veut s’implanter chez vous ! » «Ton parlement est pourri», «À bas les voleurs ! » Et le soir même, sur la place de la Concorde à Paris, la manifestation tourne à l’émeute. On compte vingt morts et des centaines de blessés. Reste le souvenir de la violence. On a souvent interprété cette manifestation comme un coup d’État fasciste ou du moins, une tentative de prise de pouvoir par l’extrême droite. La veille de son exécution, l’intellectuel fasciste Robert Brasillach faisait mémoire des morts du 6 février : "Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ? Je pense à vous, ce soir, ô morts de février". L'émeute n’a-t-elle été portée que par les fascistes ? Cet épisode dramatique a-t-il véritablement constitué une menace pour la IIIe République ? Derrière les slogans, quelles sont les revendications des manifestants ? Quels sont les différents éléments déclencheurs de cette manifestation qui a marqué l’Histoire ?
L'auteur : Olivier Dard est professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université, spécialiste d’histoire politique. Il est l'auteur de biographies de référence consacrées à Bertrand de Jouvenel (Perrin, 2008, 527 p., 27 €) et à Charles Maurras. Le nationaliste intégral (Dunod, 2023, 432 p., 11,90 €). Il publie avec Jean-Philippet : Février 34. L'affrontement (Fayard, 752 pages, 34 €). Grâce à la mobilisation de nombreuses archives, le livre replace la manifestation du 6 février dans une plus large séquence.
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Le réseau commercial asiatique, appelé communément la route de la soie, s'inscrit au cœur de nos représentations littéraires. Pourtant, la réalité de ce monde est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Mêlant sédentarisme et nomadisme, hiérarchies et administrations, affrontements guerriers et pillages, l'univers eurasiatique offre pourtant la particularité d'une stabilité économique à travers les siècles. Quels étaient les temps de parcours entre la Chine et Byzance ? Que transportaient les fameuses caravanes ? Comment étaient-elles organisées, et pourquoi faut-il les distinguer des marchands ? Quelle était enfin la place de l'État dans ce monde économique ?
L'invité : Historien, Étienne de la Vaissière enseigne à l’EHESS sur la chaire « sociétés centre-asiatiques médiévales : migrations et acculturations ». Après avoir travaillé sur les réseaux caravaniers, il s’est intéressé aux relations de pouvoir et d’identité des nomades, notamment lors des grandes migrations, ainsi qu’aux processus d’intégration au monde musulman. Il a participé à de nombreuses fouilles et prospections archéologiques, notamment en Ouzbékistan (1996-2008), en Afghanistan (2010-2013), et maintenant en Mongolie. Il vient de publier Asie centrale 300-850. Des routes et des royaumes, aux Belles Lettres (648 p., 33€).
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Véritable tempête d'acier, la bataille de l'Atlantique est sans nul doute la plus longue de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. L'enjeu de cet affrontement est simple : isoler les îles Britanniques et contraindre Churchill à capituler. Du côté allemand, tandis que le chef de la Kriegsmarine, Erich Raeder, souhaite engager la flotte de haute mer, Karl Dönitz plaide, lui, pour une guerre sous-marine. La défaite du Bismarck, coulé le 27 mai 1941, donne raison à ce dernier. Dès lors s'engage une véritable "guerre de course", dont l'enjeu est d'arrêter les convois de navires marchands entre le continent américain et les territoires alliés. La nouvelle revue L'Histoire en guerre décrit ce moment dantesque que furent la guerre hauturière et la guerre sous-marine.
L’invité : Membre de l’Institut universitaire de France et professeur des universités à l’École normale supérieure de Cachan, Olivier Wieviorka est un spécialiste reconnu de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale, auxquelles il a consacré plusieurs livres qui font autorité, dont une Histoire du Débarquement dernièrement réédité au Seuil, accompagné d'infographies. Il a publié avec Jean Lopez Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale (Perrin) et codirigé une Histoire militaire de la France avec Hervé Drévillon (Perrin-Ministère des Armées). Il est enfin l'auteur aux éditions Perrin d'une Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale (1072 pages, 29 €).
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Le réseau commercial asiatique, appelé communément la route de la soie, Sur cette route mythique se croisent caravanes et conquérants, moines et artistes. Ils passent par Samarcande, Dunhuang ou Bactres, pour aller de la Chine à Byzance, ou de l’Iran et l’Inde à la steppe. Il s'agit d'un espace considérable, préfigurant une forme de globalisation des échanges. Or, cet espace immense composé en grande partie de déserts, est avant tout sujet aux aléas d'un climat que l'homme doit savoir dompter. Un monde fragile, à la fois sédentaire et nomade, qu'Étienne de la Vaissière nous présente à travers une somme magistrale et inédite dans son approche pluridisciplinaire.
L'invité : Historien, Étienne de la Vaissière enseigne à l’EHESS sur la chaire « sociétés centre-asiatiques médiévales : migrations et acculturations ». Après avoir travaillé sur les réseaux caravaniers, il s’est intéressé aux relations de pouvoir et d’identité des nomades, notamment lors des grandes migrations, ainsi qu’aux processus d’intégration au monde musulman. Il a participé à de nombreuses fouilles et prospections archéologiques notamment en Ouzbékistan (1996-2008), en Afghanistan (2010-2013), et maintenant en Mongolie. Il vient de publier Asie centrale 300-850. Des routes et des royaumes, aux Belles Lettres (648 p., 33 €).
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Oubliez tout ce que vous savez sur Charlemagne - la barbe fleurie, la couronne du Saint Empire dont on lui orne souvent la tête, et même son nom, car Charlemagne ne s’appelait pas Charlemagne. Plus surprenant encore, celui que France Gall accusait dans sa chanson Sacré Charlemagne d'avoir inventé l'école ne savait lui-même pas écrire. Cela l'aurait-il empêché d'inventer l'école ? Quelles archives nous reste-il du règne de ce monarque ? Né dans les années 740, Charlemagne est le fils de Pépin le Bref, fondateur de la dynastie des Carolingiens, et le petit-fils de Charles Martel, maire du palais. Comment est-il parvenu à devenir empereur, alors que son grand-père n'était même pas roi ? À quoi ressemblait le royaume franc, sur lequel Charlemagne régnait ? Quels étaient ses projets politiques ?
L'auteur : Bruno Dumézil est professeur d'histoire médiévale à Sorbonne Université, grand spécialiste du Haut Moyen Âge. Il est l'auteur d'ouvrages de référence sur la période : Le baptême de Clovis. 24 décembre 505 ? (Gallimard, 2019, 320 p. 22 €), L'Empire mérovingien Ve – VIIIe siècles (Passés Composés, 2023, 352 p., 23 €) Charlemagne (PUF, 2024, 228 p. 15 €).
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Si les pirates sont généralement associés à la période moderne, l’activité est en réalité millénaire. Depuis le développement du commerce maritime durant l'antiquité, des hommes se sont affranchis des règles pour mener une vie de crimes et d'aventures. Ce sont d’ailleurs les Grecs qui donnèrent leur nom aux voyous des mers : les pirates, littéralement « ceux qui osent ».
Figures historiques incontournables, les pirates et leurs alter égos institutionnels, les corsaires, ont acquis une place de choix dans les mémoires et les récits. Barbe-Noire, Mary Read ou encore Jack Rackham sont devenus les symboles d'une période d'exploration et de commerce.
Depuis son archétype du XVIIIe jusqu'à son avatar informatique contemporain, le pirate ne cesse de fasciner et de se jouer de la légalité.
Cet épisode est adapté d’un article d'Alain Blondy, professeur émérite, spécialiste de l’histoire du monde méditerranéen, paru dans Histoire & Civilisations de juin 2022, « Pirates et corsaires, les écumeurs des mers ».
Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.
Un texte raconté par Christophe Mory.
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À sa mort en 1380, le roi Charles V laisse place à un équilibre fragile. Charles VI, qui lui succède, gouverne aux côtés des anciens conseillers de son père, les marmousets. Mais bientôt, le souverain est atteint d’un mal étrange. Les crises de folie de Charles VI favorisent la montée en puissance des princes Louis d’Orléans et Jean sans Peur. Deux clans se forment autour d’eux, les Armagnacs et les Bourguignons. Fort de l’assassinat de Louis d’Orléans en 1407, Jean sans Peur s’allie avec les Anglais et se place sur le terrain de la réforme, aux côtés de Simon Caboche. Les intellectuels s’interrogent dès lors sur la notion de crime de lèse-majesté, jusqu’au drame ultime : l’assassinat de Jean sans Peur à Montereau en 1419. L’arrivée de Jeanne d’Arc, personnage dont le mythe naît de son vivant même, met un terme aux ambitions anglaises de conquête du royaume de France. Au traité d’Arras, en 1435, le roi Charles VII, successeur de Charles VI, a retrouvé toute sa légitimité.
L’auteur : Joël Blanchard, professeur émérite à l’université du Mans, est spécialiste du Moyen Âge tardif. Il vient de publier Armagnacs et Bourguignons, la fabrique de la guerre civile (1407-1435) aux éditions Perrin (448 p., 25 €).
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Le 22 juin 1940, l'armistice est signé entre la France et l'Allemagne. La première conséquence de la suspension des hostilités entre les deux pays est la rupture entre la France et l'Angleterre, rupture consommée par l'attaque de la Royale Navy sur le port français de Mers el-Kébir, en Algérie. En outre, une fois l’armistice signé, un véritable programme visant à renverser la IIIe République est mis en place pour le futur. Plusieurs hommes, dont le général Weygand, jouent un rôle clé dans ce projet. Il s'agit d'empêcher les Chambres de relever la tête sur le plan politique et de convaincre le président de la République Lebrun de soutenir le projet de Laval, visant à donner les pleins pouvoirs à Pétain. Le 10 juillet 1940, l'Assemblée nationale donne tout pouvoir au gouvernement de la République sous l'autorité du maréchal Pétain pour rédiger une nouvelle Constitution.
L'invité : Agrégé d’histoire, ancien élève de l’ENA et de l’ENS, Hugo Coniez est rédacteur de débats au Sénat. Auteur de nombreux ouvrages de sciences humaines et de culture générale, il est l'auteur de La Mort de la IIIe République (Perrin, 368 p., 23 €).
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Malgré la diffusion de certains éléments culturels japonais (les mangas, les sushis, les bonsaïs) et par la même occasion la popularisation de certaines anciennes réalités (les geishas, les samouraïs), l'histoire globale de l'archipel reste méconnue. Quels sont les événements qui ont structuré l'histoire du Japon ? Comment s'est mis en place l'État japonais ? Quelle forme de gouvernement a prédominé ? Comment définir une culture proprement japonaise malgré l'influence de la Chine ? L'histoire du Japon peut-elle se lire indépendamment des événements continentaux ? Qui étaient les samuraïs et quel a été leur véritable rôle dans l'histoire du Japon ?
L'auteur : Pierre-François Souyri est historien spécialiste du Japon médiéval, ancien directeur de la maison franco-japonaise de Tokyo et professeur honoraire à l’université de Genève. Ses ouvrages ont largement contribué à populariser cette histoire encore méconnue. Il vient de publier avec Laurent Nespoulous, Le Japon ancien. Des chasseurs-cueilleurs à Heian (- 36 000 à l'an mille) (Belin, coll. « Mondes anciens », 560.p, 49 €) et sa Nouvelle histoire du Japon vient d'être rééditée (Perrin, 2023, 640 p., 29 €).
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Alors que la France de 1940 s'enfonce lentement dans un climat de défaite, une révolution de palais change la donne politique. Groupe beaucoup trop hétérogène, le gouvernement est incapable de répondre à l'urgence du moment et se replie en Touraine puis à Bordeaux. Deux tendances se dessinent : la première regroupe ceux qui sont appelés les "flanchards". Ils estiment l'armistice inéluctable. Pétain fait partie de ces derniers, en se gardant bien de le dire publiquement. La seconde tendance, dont fait partie un certaine colonel de Gaulle, souhaite continuer à se battre, même dans un "réduit breton". L'Afrique du Nord est envisagée, par les uns comme par les autres comme une solution, sans emporter l'adhésion du général en chef des armées, Weygand. Le 13 juin, Pétain abat son jeu : il dit très officiellement que l’armistice est la condition de la pérennité de la France.
L'invité : Agrégé d’histoire, ancien élève de l’ENA et de l’ENS, Hugo Coniez est rédacteur de débats au Sénat. Auteur de nombreux ouvrages de sciences humaines et de culture générale, il est l'auteur de La Mort de la IIIe République (Perrin, 368 p., 23 €).
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Le 14 juillet 1789, il souffle sur Paris un vent de révolution. Au sommet de l’une des tours de la Bastille, un homme "fort gros" - dira Chateaubriand -, "laid comme Satan" - dira son propre père -, donne un coup de pioche aux murs de l’édifice déjà tombé. Il s'agit de Mirabeau. Ancienne prison d’État, la Bastille était quasiment vide lorsqu’elle a été prise d’assaut. Mais Mirabeau, qui lui assène le coup de grâce, venge ses nombreuses années d’ancien détenu qu'il a subies ailleurs. Ce coup de pioche immortalise plus qu’aucun autre l’insurrection. Comment le comte Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau est-il devenu député du tiers état ? Pourquoi a-t-il rejoint l'insurrection ? Quelle est sa part de responsabilité dans la chute de l'Ancien Régime ? Quelle direction voulait-il donner à la Révolution française ?
L’auteur : Loris Chavanette est docteur en histoire, spécialiste de la Révolution française et de l’Empire et auteur de romans (Fantasia, 2020, Albin Michel, 288 p. 19,90 €). Sa thèse, publiée sous le titre Repenser le pouvoir après la Terreur (1794-1797) a reçu le prix de l’Assemblée nationale. Après Danton et Robespierre, le choc de la Révolution (2021, Passés composés, 480 p., 25 €), il publie dans un style très enlevé Le 14 juillet de Mirabeau, la revanche du prisonnier (Tallandier, 2023, 400 p. 23.5 €).
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Tout se joue entre une vingtaine de personnes qui se connaissent et se côtoient depuis plusieurs années : ils sont les acteurs consentants ou non de la mort de la IIIe République et ont pour nom Reynaud, Lebrun, Gamelin, Weygand, Pétain, De Gaulle, Mandel, Laval... Le vendredi 10 mai 1940, Hitler joue le tout pour le tout et surprend la France en passant par les Ardennes : la progression jusqu'à Dunkerque est foudroyante. Comment expliquer l’hécatombe à la fois française et anglaise ? Quelles sont les articulations entre le monde politique et le monde militaire sur ces quelques semaines ? Quel rôle joue l'Angleterre, notamment Churchill, dans ce drame ? Dans ce premier volet de cette nouvelle série de nos Cours d'Histoire, la défaite n'est pas encore là, mais les premières semaines de la débâcle préparent une révolution de palais, puis la fin du régime républicain.
L'invité : Agrégé d’histoire, ancien élève de l’ENA et de l’ENS, Hugo Coniez est rédacteur de débats au Sénat. Auteur de nombreux ouvrages de sciences humaines et de culture générale, il est l'auteur de La Mort de la IIIe République (Perrin, 368 p., 23 €).
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L’homme, dit le livre de la Genèse dans la Bible, est à l’image de Dieu. Cependant, dans le judaïsme, la Torah dit « Tu ne feras pas d’image », tout comme, plus tard, l'islam verra les représentations comme une idolâtrie. Entre les deux, le christianisme se distingue par leur utilisation dans le monde domestique, cultuel ou littéraire. Paradoxalement, l'Église, dont on dit qu'elle a critiqué et rejeté le corps, le représente rapidement dans l'histoire. À l'époque médiévale, et plus particulièrement au XIIIe siècle, nous assistons même à une prolifération d'images. Que dit cet essor de la société médiévale ? Existait-il des oppositions à ce mouvement ? Pourquoi le christianisme oriental se distingue-t-il du monde occidental dans la fameuse crise de l'iconoclasme ? Enfin, comment l'image figurative évolue au profit du naturalisme à la fin du Moyen Âge ?
L'invité : Jean-Claude Schmitt, directeur d'études à l'EHESS, étudie depuis de nombreuses années la place des images dans l'histoire européenne. Son dernier ouvrage, intitulé Les images médiévales. La figure et le corps (Gallimard, 364 p., 29,50€), est un recueil de ses articles et conférences sur le sujet. Il est par ailleurs l'auteur de nombreux autres ouvrages, notamment Les Rythmes au Moyen Âge (2016) et Le Cloître des ombres (2021, en collaboration avec Gisèle Besson).
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En 201 av. J.-C., une foule en liesse célèbre un homme, le visage peint en rouge, qui se tient debout sur un char. Devant lui, les magistrats, les sénateurs, toute l’élite de la République romaine. Derrière eux, les Carthaginois vaincus, humiliés, trainent leur défaite et leur honte. L'homme acclamé entre alors dans l'enceinte sacrée de Rome, le pomerium. Cet homme, est Scipion l’Africain, le chef militaire romain qui a gagné la paix après après dix-huit ans de conflit avec les armées puniques. Entre 264 et 146 av. J.-C. Rome et Carthage s'affrontent durant trois périodes de conflits ; en 201 av. J.-C s'achève, grâce à Scipion, la deuxième guerre punique. Qui est le vainqueur de Carthage bien moins connu que l'adversaire qu'il a combattu, Hannibal Barca ? Dans le cortège, derrière Scipion, comme pour le préserver de l'orgueil démesuré qu'il pourrait tirer de sa gloire, ses légionnaires lui chantent des vers moqueurs. Un esclave porte au-dessus de la tête du héros une couronne de laurier en lui répétant à l’oreille : « Souviens toi que tu es mortel .» Scipion s’en est-il souvenu ou a-t-il, à cause de ses succès, cédé à l’hybris ?
L'auteur : Laurent Gohary, enseignant au lycée et à l’université Panthéon-Sorbonne, est spécialiste d'histoire romaine. Il vient de publier l'une des premières biographies françaises de Scipion l'Africain : Scipion l'Africain, Belles Lettres, 2023, 416 p., 25.90 €.
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L’époque médiévale connaît une véritable mutation gustative : les épices s’invitent sur les tables de toutes les têtes couronnées de l’Occident chrétien. Venues des confins du monde connu, les épices sont les premiers produits d’une économie qui se mondialise. Dans son livre, Michel Balard dresse l’inventaire de ces marchandises précieuses, auxquelles on prête des vertus miraculeuses. À travers les inventaires des apothicaires, il met à jour l’extraordinaire diversité des épices, dont les usages sont extrêmement variés. Condiment alimentaire, remède médicinal, utile pour l’artisanat, la cosmétique ou encore la parfumerie, l’épice est présente dans tous les aspects de la vie.
Michel Balard questionne les causes de cet engouement médiéval pour ce produit global et propose une réponse à la question : les épices sont-elles le moteur de l’Histoire ?
L’invité : Michel Balard, ancien membre de l’École française de Rome, professeur émérite d’histoire du Moyen ge à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages parmi lesquels Les Latins en Orient (XIe-XVe siècle) (Presse Universitaires de France) et La Méditerranée médiévale. Espaces, itinéraires et comptoirs (Éditions Picard). Il vient de publier Histoire des épices au Moyen Âge (Perrin , 2023, 480 pages, 25 €).
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Louis XVIII, Louis-Napoléon Bonaparte, Charles X, Louis XIX, Henri V... Une des particularités du XIXe siècle français est l'incroyable liste des princes et monarques en exil, parfois chassés de France, souvent prétendants au trône ou à la couronne impériale. Issus de trois dynasties différentes, ces hommes bénéficiant d'un réseau en France, mais aussi au-delà de nos frontières, voyagent dans toute l'Europe au gré de l'instabilité politique. Ils entretiennent l'espoir de leur retour tout en prenant des noms et des titres improbables. L'historiographie s'est trop souvent attardée sur la douleur de l'exil, sans considérer le fait que ces hommes et leur cour constituaient un des « rouages essentiels de l’histoire politique de leur temps ». Hélène Becquet nous explique pourquoi.
L'invitée : Ancienne élève de l'École nationale des chartes, Hélène Becquet est agrégée d’histoire et docteur en histoire de l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Elle enseigne comme maître de conférences à l’IEP Sciences-Po Paris et vient de diriger L'Exil des monarques. Entre abdications et désirs de conquêtes (Armand Colin, 312 p., 23 €).
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Ouvrage posthume, Mahomet et Charlemagne d'Henri Pirenne (1868-1935) constitue un des classiques des études historiques. Certes remis en cause, cet ouvrage n'en reste pas moins indispensable pour les médiévistes et les passionnés d'histoire. On sait moins qu'Henri Pirenne fut aussi un historien des villes et du rôle déterminant des marchands. Précurseur et pionnier de l'histoire économique et sociale, l'historien belge a ainsi développé au cours des années 1920 une nouvelle vision de l'histoire de l'Europe et de la Méditerranée. Il est surtout l'un des premiers à remettre en cause l'idée d'une chute de la romanité au Ve siècle. Cultivant l'art de la synthèse, Pirenne prône une méthode comparative en dehors de tout déterminisme et idéologie. Au cours de cette émission, Geneviève Warland, qui vient de diriger la réédition d'une partie de l'oeuvre de Pirenne chez Gallimard dans la collection Quarto, évoque son parcours, ses amitiés et ses idées.
L'invitée : Geneviève Warland est professeure en historiographie et histoire publique à l’Université catholique de Louvain. Ses recherches s’inscrivent dans la perspective transnationale des transferts culturels sur la période allant de 1870 jusqu’à l’entre-deux-guerres. Elle vient de diriger Henri Pirenne. Histoire de l'Europe. Œuvres choisies (Gallimard, collection Quarto, 1500 p., 35 €).
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L'histoire de la Russie est celle de nombreux peuples et d'une multiplicité de territoires. Sur quels espaces l'État russe revendique-t-il, depuis ses origines, la légitimité de gouvernement ? Si la construction et l'affirmation de l'identité d'un pays font rarement l'économie de la guerre, peut-on affirmer que la Russie est par nature plus belliciste que ses voisins ? Combat-on de la même manière en Russie et en Europe ? L'Église orthodoxe est-elle un relai de l’expansionnisme ? Les guerres de l'Empire soviétique obéissent-elles aux mêmes logiques géopolitiques que celles des tsars ? Dans le cas de la Russie, il y a absolue nécessité de remonter aux origines pour comprendre le présent.
L’invité : Pierre Gonneau est historien, spécialiste de la Russie, professeur à Sorbonne Université et directeur d’études à l’EPHE. Il est l’auteur d’ouvrages de référence sur la Russie : Des Rhôs à la Russie. Histoire de l’Europe orientale (v. 730-1689) (PUF, 2012, 696 p., 49 €), Histoire de la Russie, d’Ivan le Terrible à Nicolas II. 1547-1917 (Tallandier, 2016, 544 p., 24.90 €), Novgorod. Histoire et archéologie d’une république russe médiévale (970-1478) (CNRS éditions 2021, 248 p., 29 €), La guerre russe. Ou le prix de l'Empire. D’Ivan le Terrible à Poutine (Tallandier, 2023, 544 p., 26 €).
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Depuis une quarantaine d’années, les historiens se penchent sur le Second Empire, devenu un objet d’étude à part entière. Louis Napoléon Bonaparte devient, en 1848, le premier chef d'État élu au suffrage masculin direct, avant de rétablir l’Empire lors de son coup d’Etat, trois ans plus tard. Sa politique le place à la fois en héritier de la Révolution et du régime autoritaire bonapartiste, mais aussi en modernisateur de l’économie, de l'administration, et même de l’urbanisme de la capitale. Le Second Empire s’étend sur presque deux décennies et hésite entre autoritarisme et libéralisme, avant sa chute brutale à l'issue de la bataille de Sedan, qui ne doit pas éclipser la complexité d’une période essentielle de l’histoire française.
Cet épisode est adapté d’un article d’Éric Anceau, maître de conférences, Sorbonne université, spécialiste du Second Empire, paru dans Histoire & Civilisations de février 2023, « Napoléon III. Un regard renouvelé sur le Second Empire ».
Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.
Un texte raconté par Christophe Mory.
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Les 6 et 22 juin 1944, les deux plus grandes opérations de la Seconde Guerre mondiale sont menées par les Alliés et l'Armée rouge. Cette double opération n'est évidemment pas un hasard, mais le fruit d'une coordination entre les forces américaines, britanniques et soviétiques. Pourtant et assez étrangement, alors que nous avons une vision d'une initiative commune, il n’existe aucun organe militaire de commandement intégré. Nous pouvons même affirmer qu'il existait une forme de méfiance entre les Etats-Unis et l'Union soviétique. Que s'est-il donc passé à la conférence de Téhéran à la fin de l'année 1943 ? Quelles sont les grandes différences entre Overlord et Bagration ? Comment expliquer l’énormité de la défaite allemande sur le font biélorusse ? L'Allemagne était-elle vaincue dès l'été 1944 ?
L’invité : Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerres et Histoire, s’est signalé par une série d’ouvrages revisitant le front germano-soviétique dont, avec Lasha Otkhmezuri, une biographie de Joukov unanimement saluée (Perrin). Il a en outre codirigé, avec Olivier Wieviorka, Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale (Perrin) et, toujours chez le même éditeur, avec Nicolas Aubin, Vincent Bernard et Nicolas Guillerat, l’Infographie de la Seconde Guerre mondiale. Avec Lasha Otkhmezuri, Jean Lopez est l’auteur d’une monographie magistrale intitulée Barbarossa 1941. La Guerre absolue (Passés Composés, 957 pages, 31 €). Il dirige aussi le mook De la Guerre, une coédition Perrin et Guerres et Histoire. Il vient d'éditer L'Armée rouge. Innovatrice, libératrice, prédatrice (Perrin - Guerres & Histoire, 397 p., 35 €).
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En 1917, le coup d'État bolchevique accouche d'une armée dans le double contexte de la Grande Guerre et de la guerre civile : la RKKA. C'est peu dire que cette nouvelle armée, future Armée rouge, naît dans la douleur et les difficultés. Alors que Lénine est un incompétent sur le plan militaire, l'institution pâtit de la rivalité entre Trotski et Staline. Pourtant, l'armée qui voit le jour est à nulle autre pareille. Elle est un cas unique dans l'histoire militaire. Au cours de cette émission, Jean Lopez nous explique pourquoi, en nous présentant par ailleurs le conflit russo-polonais de 1919-1920. Comment expliquer la victoire polonaise ? Quelles ont été les faiblesses de l’Armée rouge ? Staline porte-t-il une part de responsabilité dans cette défaite ?
L’invité : Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerres et Histoire, s’est signalé par une série d’ouvrages revisitant le front germano-soviétique dont, avec Lasha Otkhmezuri, une biographie de Joukov unanimement saluée (Perrin). Il a en outre codirigé, avec Olivier Wieviorka, Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale (Perrin) et, toujours chez le même éditeur, avec Nicolas Aubin, Vincent Bernard et Nicolas Guillerat, l’Infographie de la Seconde Guerre mondiale. Avec Lasha Otkhmezuri, Jean Lopez est l’auteur d’une monographie magistrale intitulée Barbarossa 1941. La Guerre absolue (Passés Composés, 957 pages, 31 €). Il dirige aussi le mook De la Guerre, une coédition Perrin et Guerres et Histoire. Il vient d'éditer L'armée rouge. Innovatrice, libératrice, prédatrice (Perrin - Guerres & Histoire, 397 p., 35 €).
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Les princes de l'époque moderne sont les garants de leurs territoires et de leur souveraineté. Les rencontres avec leurs égaux sont pour eux un temps d'affirmation et de représentation. Mais à l'inverse, elles peuvent être aussi synonyme de vulnérabilité. Comprendre comment cette défiance est surmontée, c'est interroger l’hospitalité et le cérémonial dans la construction d’une société de confiance. Quels sont les principaux motifs de rencontres ? Est-ce que le respect mutuel est systématiquement garanti lors de ces rencontres ? Qu'est-ce qui conduit les princes à voyager incognito et que recouvre ce terme ?
Les historiens Jean-Marie Le Gall et Claude Michaud ont étudié plus de trois mille rencontres et entrevues princières : une promenade inédite dans l’histoire du continent qui "montre comment les puissants rivalisent de magnificence, exhibent leur force et assouvissent un besoin aigu de reconnaissance."
L'invité : Spécialisé en histoire moderne et notamment de la Renaissance, Jean-Marie Le Gall est professeur à l'université Rennes-II. Auteur de nombreux ouvrages, il vient de publier aux PUF avec Claude Michaud Comment la confiance vient aux princes. Les rencontres princières en Europe (1494-1788)
(696 p., 27 €).
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À la fin du fin du XVIIIe siècle, les Lumières s’inscrivent désormais dans la politique. L'époque sort du champ des idées au profit d’une application dans les lois. La Révolution, naturellement, emprunte le discours des Lumières en cultivant des contradictions et des paradoxes. En 1791, alors qu'elle proclame qu'elle ne fera ni guerre, ni conquête, elle ouvre les portes de Janus ce qui fit dire à François Furet :
« La guerre gouverne la révolution plus que la révolution ne gouverne la guerre ». D'un point de vue économique et social, se pose aussi la contradiction entre le discours égalitaire révolutionnaire et la vulgate d'un XVIIIe siècle qui fait de l'entrepreneur un homme à la mode. Sans compter la question religieuse qui est comme exclue d'une culture de la tolérance, comme si une nouvelle religion devait se substituer à une autre.
L'invitée : professeur émérite à l’université de Paris X-Nanterre, Monique Cottret est spécialiste de l'histoire de l'Europe et des idées du XVIIIe siècle. Elle a écrit des ouvrages en collaboration avec son mari Bernard Cottret décédé en 2020, notamment Jean-Jacques Rousseau en son temps et dernièrement L'Europe des Lumières (Perrin, 888 p., 30 €)
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Après la défaite de 1940, le régime collaborationniste de Vichy administre une zone dite "libre". Une liberté très relative, puisque la Révolution Nationale contraint les Juifs français et étrangers à la clandestinité. En région Rhône-Alpes, des réseaux de Résistance se sont constitués pour venir en aide à des individus autrement condamnés à la mort. Au cœur de ces organisations complexes, Cindy Biesse dévoile le parcours de sauveteuses qui ont lutté quotidiennement au péril de leur vie. Bravant un ordre social extrêmement restrictif pour les femmes, les sauveteuses ont hébergé des Juifs, fourni des faux papiers ou conduit des individus hors des frontières. En rendant hommage au sacrifice de ces femmes, la chercheuse offre une analyse éclairante sur le phénomène protéiforme de la Résistance Civile pendant la Seconde Guerre mondiale.
L’invitée : Cindy Biesse est docteure en études germaniques. professeure en classe préparatoire, et chercheuse associée au laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes travaillant sur les Religion et croyances, elle vient de publier Sauveteuses. Les femmes et le sauvetage des Juifs dans la région Rhône-Alpes (Éditions Ampelos, 284 p., 24€).
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Le siècle des Lumières est connu mais il ne saurait se cantonner à un regard franco-français. En effet, les Lumières constituent un phénomène européen. Nous parlons ainsi d'Enlightement en Angleterre, d'Ilustracion en espagnol ou d'Illuminismo en Italien… Les Lumières est donc un mot à accorder au pluriel parce qu'il recouvre aussi des réalités différentes. Quand utilise-t-on pour la première fois le terme de Lumières ? Pourquoi les Lumières n'ont-elles pas repris à son compte le terme de Renaissance ? Quelles sont les différences entre les deux mouvements ? Qui était "éclairé" et quelles sont les caractéristiques d'une société elle-même éclairée ?
L'invitée : professeur émérite à l’université de Paris X-Nanterre, Monique Cottret est spécialiste de l'histoire de l'Europe et des idées du XVIIIe siècle. Elle a écrit des ouvrages en collaboration avec son mari Bernard Cottret décédé en 2020, notamment Jean-Jacques Rousseau en son temps et dernièrement L'Europe des Lumières (Perrin, 888 p., 30 €).
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« Entre le prestigieux siècle de Saint Louis et la Renaissance, les historiens n'ont jamais su trop quoi faire des XIVe et XVe siècles » reconnaît l'historien médiéviste Alain Demurger. Et pourtant, entre le règne de Saint-Louis qui prend fin sur les rives de Carthage en 1270 - le roi étant alors en croisade - et la Renaissance, les Français sont entraînés dans l'un des évènements les plus fondateurs et les plus dramatiques de leur histoire : la guerre de Cent Ans. La guerre éclate sous le règne de Philippe VI, premier de la dynastie des Valois, fils de Charles de Valois et de Marguerite d'Anjou, et neveu de Philippe le Bel. "Roi trouvé" pour ses opposants politiques et surnommé "Philippe qui se dit roi de France" par son cousin Édouard III, roi d'Angleterre, comment Philippe VI est-il parvenu à garder la couronne pour lui et ses descendants ?
L'auteur : Christelle Balouzat-Loubet est maîtresse de conférence en histoire médiévale à l'université de Lorraine. Elle vient de publier un livre sur le règne de Philippe VI aux éditions Passés Composés : Philippe VI. Le premier des Valois, 2023, 256 p., 21 €.
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Quelles sont les origines des Lumières ? Dans les faits, le règne de Louis XIV et le XVIIe siècle ne sont pas étrangers à leur émergence. Non seulement à travers la fameuse querelle des Anciens et des Modernes, mais aussi parce que des hommes comme Descartes, Bacon ou Spinoza n'ont pas connu le XVIIIe siècle. Ils n'en restent pas moins des penseurs qui ont marqué profondément les philosophes et le fameux siècle des Lumières. Dans son dernier ouvrage consacré à L'Europe des Lumières, Bernard Cottret dresse un tableau complexe du continent et de ses rapports avec les nouveaux courants de pensée. Au-delà de la fameuse révolution anglaise, il souligne l'importance de faits historiques comme la défaite des Turcs à Vienne, la révolution de l'édit de Nantes et la fin de la guerre de Succession d'Espagne. Sans oublier le facteur religieux qu'est le réformisme catholique.
L'invitée : professeur émérite à l’université de Paris X-Nanterre, Monique Cottret est spécialiste de l'histoire de l'Europe et des idées du XVIIIe siècle. Elle a écrit des ouvrages en collaboration avec son mari Bernard Cottret décédé en 2020, notamment Jean-Jacques Rousseau en son temps et dernièrement L'Europe des Lumières (Perrin, 888 p., 30 €).
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Comment mesurer la révolution alphabétique du XVIe siècle ? Afin de répondre à cette question, Serge Gruzinski la compare avec notre propre révolution digitale et nous explique les conséquences de l'événement sur les Amériques fraîchement colonisées par l'Espagne et le Portugal. Le terme de mondialisation ibérique prend ici tout son sens. Entre le Nouveau Monde et l'Europe, il y a un cordon ombilical entretenu par des clercs chargé d'enseigner, de transmettre, mais aussi de recevoir. Loin d'une vision binaire de la colonisation, Serge Gruzinski insiste sur les échanges entre le monde occidental et le monde indien. Comment, aussi, les clercs ont rapporté pour les générations suivantes la réalité de la civilisation aztèque.
L'invité : Serge Gruzinski a été chargé de recherche au CNRS et est directeur adjoint du Centre de recherches sur le Mexique, l'Amérique centrale et les Andes. Archiviste paléographe, ancien membre de l'École française de Rome et de la Casa de Velasquez, il est l'auteur de très nombreux ouvrages reconnus sur l'Amérique espagnole et portugaise. Il vient de publier Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l'Amérique du XVIe siècle (Fayard, 320 p., 23€).
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En 1796, l’Espagne perd la guerre contre la France révolutionnaire, après avoir été l'une de ses opposantes les plus farouches. La péninsule entre alors dans une instabilité politique et un conflit dynastique qui la pousse littéralement dans les bras du nouvel empereur, Napoléon. Appelé en arbitre dans le conflit entre l'infant d'Espagne, Ferdinand, et son père Charles IV, Napoléon pousse l'un et l'autre à abdiquer au profit de Joseph, son frère, en avril 1808. Cette décision sur une question nationale a des conséquences à l'autre bout du monde, en Amérique espagnole. La voie des indépendances est ouverte avec cette question : est-ce que ce sont les indépendances qui ont brisé l'Empire espagnol ou bien les maladresses de l'empire qui ont déclenché les indépendances ?
L'invité : Docteur en histoire, spécialiste du XIXe siècle, Gonzague Espinosa-Dassonneville est président de la Société de Borda et enseigne à l’École des hautes études internationales et politiques. Il est l’auteur de plusieurs livres sur le général Lamarque et le chevalier de Borda, et vient de publier La Chute d'un empire. L'indépendance de l'Amérique espagnole (Passés Composés, 384 p., 23,50€).
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À la fin de l'été 1888, une série de meurtres particulièrement sordides ébranle la capitale britannique. Les victimes sont des prostituées, et leurs dépouilles sont retrouvées dans l'East End, quartier populaire de Londres gangrené par la misère et l’alcoolisme. L’absence de vol, la façon dont les corps des victimes ont été découpés et meurtris, tout laisse présager l’existence d’un seul et même assassin, aux motivations perverses. C'est ainsi que débute l'affaire de Jack l'Éventreur. L'enquête devient un feuilleton exploité par une presse populaire friande de faits divers.
Cet épisode est adapté d’un article de Dominique Kalifa, Professeur d’histoire contemporaine à Paris 1 où il dirigeait le Centre d’histoire du XIXe siècle, paru dans Histoire & Civilisations de mars 2017, « Jack l'Eventreur, le crime sans visage ».
Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.
Un texte raconté par Christophe Mory.
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Afin de justifier la rupture avec la couronne d'Espagne, les États nés de l'indépendance de l'Amérique espagnole ont revisité leur histoire tout au long du XIXe siècle. Ainsi, les indépendances sud-américaines "ont pâti de l'oubli du contexte historique dans lequel elles ont été réalisées", nous explique Gonzague Espinosa-Dassonneville. Depuis, l'historiographie a progressé en apportant des réponses à des questions essentielles : peut-on parler tout d'abord d'une identité ou d'une patrie commune américaine ? Quel rôle joue le souvenir de l'Amérique préhispanique dans la marche vers l'indépendance ? Est-ce que la population créole est loyaliste ou entretient-elle une défiance à l’égard de la couronne espagnole ? Quelles sont finalement les forces profondes qui ont présidé à la dislocation du grand empire ?
L'invité : Docteur en histoire, spécialiste du XIXe siècle, Gonzague Espinosa-Dassonneville est président de la Société de Borda et enseigne à l’École des hautes études internationales et politiques. Il est l’auteur de plusieurs livres sur le général Lamarque et le chevalier de Borda, et vient de publier La chute d'un empire. L'indépendance de l'Amérique espagnole (Passés Composés, 384 p., 23,50 €)
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[Rediffusion]
Nous avons généralement tendance à faire de Sparte un monde à part, un monde si particulier qu’il a donné à notre langage un adjectif : spartiate. Pourtant ce serait oublier que Sparte doit être considérée comme une "cité grecque de Grecs en Grèce". Elle nous apparaît ainsi comme un autre modèle parce qu’elle eut à l’époque classique un rayonnement incontestable. Les historiens de l’Antiquité Hérodote, Thucydide, Xénophon sont là pour en témoigner.
L'invité : Nicolas Richer, agrégé d’histoire, enseigne à l’École normale supérieure lettres et sciences humaines de Lyon.
Il est l'auteur de Sparte, cité des arts, des armes et des lois, Perrin, 400 p., 25 €.
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[Rediffusion]
De Jules Mazarin (1602-1661), ses contemporains ont tout dit, sur le ton de l'emphase et de l'admiration aussi bien que sur le mode de la détestation et de la moquerie. Aujourd'hui, les historiens veulent en retenir la figure de l'homme d'État, les prouesses du politique et la générosité du mécène. Pourtant, le personnage déroute dès qu'on le ramène sur les terres italiennes qui l'ont vu naître. Audacieux ou défait dans la négociation, pressé et déraisonnable dans l'action, gauche et passionné dans l'expression, Mazarin, dans ses rapports avec Rome et avec l'Italie, n'est pas toujours celui que l'on attend.
L'invité : Olivier Poncet, ancien membre de l'École française de Rome, est professeur à l'École nationale des chartes où il enseigne l'histoire des institutions et des archives de l'époque moderne. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Mazarin l'italien, Tallandier, 21 €.
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[Rediffusion] De grands personnages ont marqué le Second Empire : ils lui ont donné son éclat, éveillé son idée ou pensé son renouvellement, consolidé ses fondements ou fissuré sa structure, pleuré sa chute ou précipité sa fin. Eric Anceau revient sur vingt-cinq portraits de femmes et d'hommes liés aux splendeurs et aux misères de la France au milieu du xixe siècle : Français et étrangers, politiques, diplomates, militaires ou intellectuels.
L'invité : Eric Anceau est un historien, spécialiste reconnu du Second Empire et de Napoléon III. Il a publié Ils ont fait et défait le Second Empire, Tallandier, 384 p., 21,90 €.
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Au début du XIXe siècle et en à peine quelques années, l'Espagne voit son empire américain se déliter. Dans une nouvelle série des Cours d'Histoire, Storiavoce vous invite à comprendre les ressorts de l'indépendance de l'Amérique espagnole. Dans ce premier volet, l'historien Gonzague Espinosa-Dassonneville décrit cette Amérique à la veille de l’indépendance. Le territoire dominé par la couronne d'Espagne, considérable, s'étend du sud de l'Amérique latine au nord des États-Unis actuels. Entre 1550 et 1570, les fonctionnaires remplacent les "insolents conquistadors". Comment gouverner un tel espace géographique ? La mainmise de la couronne est-elle purement théorique ? Quelle est la force économique de ce territoire ? Comment se caractérisent les sociétés, et quelles sont les réformes du pouvoir madrilène ?
L'invité : Docteur en histoire, spécialiste du XIXe siècle, Gonzague Espinosa-Dassonneville est président de la Société de Borda et enseigne à l’École des hautes études internationales et politiques. Il est l’auteur de plusieurs livres sur le général Lamarque et le chevalier de Borda, et vient de publier La chute d'un empire. L'indépendance de l'Amérique espagnole (Passés / Composés, 384 p., 23,50€).
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Considérée comme une ère de faste et d’effervescence (intellectuelle, artistique, littéraire), la Renaissance (XIVe-XVIe siècles) est aussi une période marquée par les guerres de Religion, qui plongent régulièrement le pays dans un climat de violence. Qu'est-ce que ces vies méconnues, évoluants à la même époque que des destins exceptionnels comme ceux de Marguerite de Navarre ou de Catherine de Médicis, nous révèlent-elles du quotidien et de la place des femmes dans la société de la Renaissance ? Ont-elles les mêmes droits et les mêmes devoirs que les hommes ? Quel est leur statut juridique ? Toutes les femmes travaillent-elles ? Peuvent-elles s’accomplir en dehors du mariage et de la maternité ? Existent-ils des métiers féminins et des métiers masculins ?
L'auteur : Sylvie Le Clech est historienne de l’époque moderne et directrice adjointe des Archives diplomatiques. Son livre Femmes de la Renaissance. Elles ont lutté pour leur liberté paru en 2021 chez Tallandier vient de sortir en format poche (Texto, 2023, 288 p., 10 €).
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[La IIIe République 3/3]
Avec l'appel au ralliement des catholiques à la république du pape Léon XIII, les tensions entre l'Église et la république avaient l'air de s'atténuer à la fin du XIXe siècle. Et pourtant, les Français se querellent sur l’école et les congrégations : Qui doit enseigner ? Comment ? La religion n'obscurcit-elle pas l’intelligence des enfants ? Quel est le lien entre l'anticléricalisme et la loi de 1901 sur les associations ? En 1905, la séparation de l'Église et de l'État est imposée à l'Église après de longs débats à la Chambre. Bien que d'inspiration libérale, elle consacre la victoire des anticléricaux. Comment réagit le Vatican ? En 1904, l'ambassadeur français auprès du Saint-Siège est rappelé. Cette rupture a-t-elle eu des conséquences néfastes pour la France pendant la Grande Guerre ? La question religieuse est-elle le sujet central de la IIIe République ?
L’auteur : Bertrand Joly est professeur des universités, historien spécialiste d’histoire politique contemporaine. Depuis sa thèse de doctorat sur Paul Déroulède sous la direction de Jean-Marie Mayeur, il a publié des ouvrages de référence sur la IIIe République : Histoire politique de l’affaire Dreyfus, Fayard, 2014, 784 p., 41 €, Aux origines du populisme. Histoire du boulangisme (1886-1891), CNRS Éditions, 2022, 610 p., 29 €.
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En 1709, la France vit les dernières années du règne de Louis XIV. Pris dans la fameuse guerre de Succession d'Espagne, le pays est exsangue, d'autant plus que l'hiver est l'un des plus rudes depuis des décennies. Le port de Marseille est pris par les glaces, les chariots à bœufs traversent la Garonne complètement gelée, et les récoltes sont catastrophiques. Tant et si bien que des révoltes éclatent dans le royaume : des rumeurs courent sur l'assassinat du "tyran Louis" et sur la prochaine réunion des états généraux. La Bastille même est menacée... Pourquoi et comment les institutions monarchiques ont-elles tenu en dépit de cette crise inouïe ? Pourquoi la révolution n'a pas eu lieu ?
L'invité : Gauthier Aubert est professeur d’histoire moderne à l’université Rennes 2. Il est en particulier l’auteur de Révoltes et répressions dans la France moderne (Armand Colin, 2015) et a codirigé avec Georges Provost Rennes 1720. L’incendie (PUR, 2020). Il vient de publier 1709. L'année où la révolution n'a pas éclaté (Calype, 180 p., 19€).
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[La IIIe République 2/3]
L’image que l'on a du XIXe siècle et du début du XXe siècle est celle d’une France en pleine industrialisation, une France libérale. Cette industrialisation s'accompagne-t-elle d'une considération des ouvriers ? Les sujets sociaux étaient-ils secondaires dans la société et à l'Assemblée ? Peut-on confondre la question sociale et la question ouvrière ? N'intéressait-elle que la gauche ? Les mesures sociales datent-elles du Front populaire (1936) ? Née sur les ruines de la Commune, à la suite d’une répression, la IIIe République était-elle, considérée comme antisociale ?
L’auteur : Bertrand Joly est professeur des universités, historien spécialiste d’histoire politique contemporaine. Depuis sa thèse de doctorat sur Paul Déroulède sous la direction de Jean-Marie Mayeur, il a publié des ouvrages de référence sur la IIIe République : Histoire politique de l’affaire Dreyfus, Fayard, 2014, 784 p., 41 €, Aux origines du populisme. Histoire du boulangisme (1886-1891), CNRS Éditions, 2022, 610 p., 29 €.
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Le vieillissement, processus biologique commun à tous les êtres vivants, inspire aujourd’hui effroi et mépris. Mais en a-t-il toujours été ainsi ? Sa représentation, loin d’être figée, s'ancre dans la culture de la société qui la pense. La pathologisation actuelle de la vieillesse par les médecins qui cherchent, avec un brin d’hubris, à repousser l’inéluctable aurait suscité l’incompréhension des médecins grecs. C’est ce que cherche à démontrer l'helléniste Véronique Boudon-Millot dans son livre, Vieux, un grec ne peut pas l’être. Elle y mène l’enquête pour comprendre la manière dont la société antique pensait le vieillissement.
À travers un corpus médico-philosophique qui convoque Galien, Hippocrate, Aristote ou encore Platon, la chercheuse révèle une vision de la vieillesse aux antipodes de notre conception actuelle. Alimentation, activité professionnelle, genre et hygiène de vie sont autant de facteurs étudiés par les savants antiques pour définir et penser la vieillesse.
L'invitée : Véronique Boudon-Millot, ancienne élève de l’École normale supérieure, directrice de recherche au CNRS, a dirigé l’UMR Orient & Méditerranée à la Sorbonne (2014-2018). Elle vient de publier Vieux, un Grec ne peut pas l'être (Les Belles Lettres, 376 p., 19€).
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[La IIIe République 1/3]
Comment la république advenue en 1870 à la suite du Seconde Empire se met-elle en place ? Alors qu'elle se caractérise par une forte instabilité ministérielle, comment expliquer la si longue durée de la IIIe République ? Cette instabilité a-t-elle été pensée par la Constitution ? Par quoi est-elle régie ? Quelle est la particularité de sa constitution ? Quels découpages chronologiques peut-on faire de la période ? La IIIe République a-t-elle convaincu les Français de la république ?
L’auteur : Bertrand Joly est professeur des universités, historien spécialiste d’histoire politique contemporaine. Depuis sa thèse de doctorat sur Paul Déroulède sous la direction de Jean-Marie Mayeur, il a publié des ouvrages de référence sur la IIIe République : Histoire politique de l’affaire Dreyfus, Fayard, 2014, 784 p., 41 €, Aux origines du populisme. Histoire du boulangisme (1886-1891), CNRS Éditions, 2022, 610 p., 29 €.
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Au Ier siècle apr. J.-C., le codex apparaît dans le monde gréco-latin. Ancêtre de notre livre, il remplace progressivement le volumen, c'est-à-dire le rouleau. Dans un ouvrage richement illustré, Sylvie Lefèvre présente cet objet fascinant, pratique et économique, qui a révolutionné le monde de l'écrit et de la lecture. Comment se développe le codex ? Quels sont les mots nouveaux permettant de décrire cet objet ? Comment les décorations, les images et les pictogrammes vont-ils agrémenter les ouvrages et la lecture ? Pourquoi les tranches des livres sont-elles parfois colorées ? Quand apparaît la page de titre ? Spécialiste de littérature médiévale, l'autrice revient aussi sur la place du codex dans la civilisation, ainsi que sur la lecture à haute voix, remplacée progressivement par la lecture silencieuse à partir du VIIIe siècle.
L'invitée: Sylvie Lefèvre est spécialiste de littérature française du Moyen Âge. Elle est aujourd’hui professeur à la Sorbonne. Éditrice de nombreux textes, elle a travaillé notamment sur Nicole Oresme, Antoine de La Sale et Charles d’Orléans. Correspondante de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, elle est aussi chercheuse associée de l’Institut de recherche et d’histoire des textes (CNRS). Elle vient de publier aux Belles Lettres. La magie du codex - Corps, folio, page, pli, cœur (293 p., 25,90€).
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Depuis des décennies, notre vision du nazisme et de la personnalité d'Hitler est tributaire du fameux livre écrit dans la prison de Landsberg (1923-1924), Mein Kampf. Pourtant, cet ouvrage reste un livre de propagande avec ses manquements volontaires, et donc ses mensonges. Loin d'être un démiurge fruit d'une génération spontanée, Adolf Hitler est un homme de son temps avec un héritage et des influences intellectuelles, mais aussi politiques et sociales. Dans son livre Avant Mein Kampf, la germaniste Anne Quinchon-Caudal démêle le vrai du faux et retrace la généalogie intellectuelle du fondateur du IIIe Reich. Elle retrouve ainsi les racines de son antisémitisme et décrit l'influence déterminante de Dietrich Eckart, écrivain et poète raté, tout comme celle des hommes qu'il fréquenta au sein du Parti des Travailleurs.
L'invitée : Anne Quinchon-Caudal est agrégée d’allemand et docteure en études germaniques. Maîtresse de conférences à l’université Paris-Dauphine depuis 2007, et chercheuse associée au laboratoire I.C.T. de l’université Paris Cité depuis 2013, elle vient de publier Avant Mein Kampf (CNRS éditions, 390 p., 25€).
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Il ne cesse de pleuvoir dans les rues de la capitale qui, en ce matin du 8 décembre 1923, s’est réveillée la mine triste et le cœur serré. "On dirait que le ciel ruisselant veut descendre sur le prince de l’esprit", commente Le Figaro du 9 décembre. Ce "prince de l’esprit", dont les funérailles sont célébrées à Notre-Dame de Paris, c’est Maurice Barrès. Né en 1862, il est l'un des écrivains les plus brillants de sa génération. À son chevet, des présidents, des ministres, des hommes en habits verts, des députés de droite comme de gauche, des artistes et des écrivains. Toute l’élite du pays est là pour un dernier adieu. Rendent-ils ce dernier hommage à un écrivain ou à un homme politique ? Proche de Charles Maurras, admiré par Léon Blum, adoré par Anna de Noailles, célébré par André Malraux et Marguerite Yourcenar, mais aussi condamné à vingt ans de travaux forcés par le jury du procès fictif des dadaïstes en 1921, Maurice Barrès n'a pas laissé sa génération indifférente. Qui est ce "prince de la jeunesse" ? Resté tristement célèbre pour son antisémitisme et ses écrits nationalistes, qu'en reste-t-il ? Que nous dit-il de son époque ?
L'auteur : Emmanuel Godo est professeur de littérature en classes préparatoires au lycée Henri IV. Son livre Maurice Barrès. Le grand inconnu 1862-1923 (Tallandier, 2023, 688 pages, 27 €) propose un portrait littéraire tout en nuance d'un des plus grands écrivains du siècle dernier.
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Le 5 janvier 1477, à l’issue d’une bataille courte mais décisive près de Nancy, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire meurt sous les coups de l’ennemi suisse et lorrain. Immédiatement, la nouvelle sidère l’Europe. La défaite de Charles est celle d’une des plus grandes maisons de la chrétienté : « L’événement faisait la France autant qu’il refaisait l’Europe », affirme Jean-Baptiste Santamaria dans son dernier ouvrage consacré à l'événement. Que s’est-il donc passé cet après-midi de janvier ? Quel était le réseau d’alliances des deux partis ? Pourquoi le roi de France n’a-t-il pas été partie prenante, tout en bénéficiant de la mort du duc ? Qui était Charles le Téméraire, que l’on qualifiait aussi de Charles le Travaillant, et que représentait son duché ?
L'invité : Normalien et agrégé d'histoire, Jean-Baptiste Santamaria est maître de conférences en histoire médiévale à l’université Charles de Gaulle de Lille 3 depuis 2013. Il est spécialiste de la fin du Moyen Âge, auquel il a consacré plusieurs ouvrages. Il vient de publier La Mort de Charles le Téméraire (Gallimard, 361 p., 24€).
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Filles d’Ève la pécheresse, les femmes de l’époque médiévale vivaient dans un statut d’infériorité institutionnalisé. Pourtant, des champs aux allées du pouvoir, elles furent nombreuses à savoir broder la toile discrète ou affirmée de leur liberté.
Trop souvent éludée, la place des femmes dans la société médiévale renseigne pourtant sur les représentations religieuses, les rapports de domination politique et économique qui structurent le corps social. Comment cette subordination imposée s’exprime concrètement dans le quotidien des femmes ?
Cet épisode est adapté d’un article de Didier Lett, professeur d'Histoire médiévale à l'université Paris Cité, paru dans Histoire & Civilisations d’octobre 2020, « Être une femme au Moyen Âge, une soumission apparente ».
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Qu’est-ce que le boulangisme, et que nous dit-il de son époque ? Précédant de peu de peu l’Affaire Dreyfus, la crise boulangiste survient dans un moment critique pour la IIIe république, alors à ses débuts. Quelle menace a-t-elle véritablement constitué ? Qui est l'homme qui a donné son nom au mouvement ? Après une brillante carrière dans l’armée, Georges Boulanger, surnommé le général Revanche, a une ascension politique fulgurante. Il rallie à droite comme à gauche. Jusqu’où cet ambitieux voulait-il aller dans la conquête du pouvoir ?
Le renversement de la république ?
Le boulangisme aurait-il pu exister sans Boulanger ? Cette émission est l'occasion de démêler le vrai du faux dans les idées souvent simplistes que l'on a du boulangisme, mais aussi de faire le tri entre ce qu’on a prêté à Boulanger à l’époque et ses véritables intentions. C’est surtout l’occasion de redécouvrir la IIIe République : ses fondements, ses dysfonctionnements, et plus généralement toute sa société.
L'auteur : Bertrand Joly est professeur des universités, historien spécialiste d'histoire politique contemporaine. Depuis sa thèse de doctorat sur Paul Déroulède sous la direction de Jean-Marie Mayeur, il a publié des ouvrages de référence sur la Troisième République : Histoire politique de l'affaire Dreyfus, Fayard, 2014, 784 p., 41 €, Aux origines du populisme. Histoire du boulangisme (1886-1891), CNRS Éditions, 2022, 610 p., 29 €.
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Alors qu'au XVIe siècle les guerres de Religion touchent l'ensemble du continent européen, se pose la question de savoir si le parti huguenot, en dépit de sa diversité religieuse (Luther, Calvin, Zwingli), a tenté de s'unir afin de mieux lutter contre les couronnes catholiques. À cet égard, existe-t-il un bloc papiste ou cette idée relève-t-elle d'un fantasme ? Comment le parti huguenot monte ses réseaux de correspondance et d'actions à travers l'Europe et dans quel but ? Peut-on parler d'une diplomatie huguenote, et comment le roi de France réagit-il au fait que ses sujets protestants agissent avec des puissances étrangères ? Doit-on enfin parler d'une propagande protestante, et quel a été le résultat de cette politique européenne ? Nicolas Le Roux entame ici le dernier volet de la série de Cours d'Histoire consacrés aux guerres de Religion en Europe.
L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé et docteur en histoire, Nicolas Le Roux est professeur d'histoire du XVIe siècle à Sorbonne Université. Il a dirigé Les Guerres de Religion. Une histoire de l'Europe au XVIe siècle (Passés composés et Ministère des Armées, 2023, 400 p., 24€).
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L'histoire médiévale peuple notre quotidien : nous la retrouvons dans les jeux vidéos et les jeux de société, dans les séries et au cinéma, mais aussi naturellement dans la littérature ou même la politique. Cette omniprésence nous révèle la fascination ou, au contraire, la répulsion que suscite la période. Or, la façon dont nous nous représentons les temps médiévaux porte un nom : le médiévalisme. Pourquoi cette fascination du Moyen Âge ? Comment l’expliquer ? La subtilité du médiévalisme est-elle accessible in fine uniquement aux spécialistes que sont les médiévistes ? Comment les professeurs et les élèves peuvent-ils utiliser le médiévalisme afin de rendre accessible l'histoire ? Dans cette émission enregistrée aux Rendez-vous de l'histoire de Blois 2023, Lucie Malbos et Florian Besson expliquent comment des passerelles peuvent relier la culture savante et la culture populaire.
Nos invités : Ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtraisse de conférences en histoire médiévale à l’université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l’autrice d’une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l’époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle a publié chez Passés composés Harald à la Dent bleue. Viking, roi, chrétien (288 pages, 22 €) et Le Monde viking. Portraits de femmes et d’hommes de l’ancienne Scandinavie chez Tallandier (352 pages, 21,90 €), qui a remporté le prix lycéen du livre d'Histoire 2023. Florian Besson est spécialiste des croisades et des États latins d'Orient. Il travaille également sur les médiévalismes contemporains. Il est l'animateur du site Internet Actuel Moyen âge et co-auteur de Actuel Moyen Âge (2 tomes, Arkhé Éditions, 384 p. et 272 p., 21,50 € chaque tome). Lucie Malbos et Florian Besson ont codirigé avec Martin Aurell et Justine Breton Les Médiévistes face aux médiévalismes (Presses universitaires de Rennes, 222 p., 25 €)
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Alors que le monde médiéval est à tort considéré comme un monde violent, les temps modernes, avec la Renaissance, nous apparaissent comme un temps de paix. Pourtant, le XVIe siècle a massivement vu couler le sang à l'occasion des guerres de Religion. Loin de se cantonner au royaume de France, ces guerres étaient bien européennes, mêlant à la fois des intérêts politiques et religieux. Nicolas Le Roux qualifie la période de « siècle de haine » ou de « siècle de peur ». Il écrit ainsi : « Le salut de chacun dépendait du salut de tous car Dieu avait en horreur les impies. » Au cours de cette émission, l'historien revient sur la temporalité de ces guerres européennes et la nature des affrontements : peut-on voir dans ces mouvements européens une forme de contestation du pouvoir ? Les Pays-Bas et la France se distinguent-ils par la violence des guerres ? Quel fut le rôle de l'Espagne, mais aussi de l'Angleterre dans ces conflits ? Existait-il une internationale catholique contre la menace huguenote ?
L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé et docteur en histoire, Nicolas Le Roux est professeur d'histoire du XVIe siècle à Sorbonne Université. Il a dirigé Les Guerres de Religion. Une histoire de l'Europe au XVIe siècle (Passés composés et Ministère des Armées, 2023, 400 p., 24€).
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[Rediffusion] Qui n’a jamais entendu parler de la malédiction des rois maudits qu’aurait lancée le Templier Jacques de Molay contre le pape, le roi et son conseiller du haut de son bûcher en 1314 ?
Parmi les vingt-trois grands-maîtres qui se sont succédé à la tête de l’ordre du Temple entre 1120 et 1312, Jacques de Molay est sans doute le seul dont le public conserve la mémoire.
Le grand-maître des templiers est condamné par Philippe le Bel, et l’ordre aboli par le pape Clément V. Objet de fantasmes mais également figure tombée dans l’oubli, Jacques de Molay semble appartenir à la légende et désintéresser l’histoire : Que sait-on réellement de ce chevalier ? Qui en a fait un héros tragique ? Pourquoi la persistance des mythes à son sujet ? Quelle crise politique cache l’affaire des Templiers ?
Déconstruire les mythes qui ont créé et façonné Jacques de Molay pour retrouver son vrai visage, c’est l’ambition de notre invité, l'historien Philippe Josserand qui a publié une biographie de Jacques de Molay, le dernier grand-maître des Templiers, les Belles Lettres, 2019, 592 p., 29,90 €.
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La réalité des duels sanglants mis en scène par les Romains est très éloignée des idées reçues. Plus que la mort, c’est le suspense, la bravoure et la variété des techniques employées par des stars surentraînées qui font vibrer les foules à l’apogée de l’Empire.
Au-delà des mythes et des péplums, qui étaient les véritables gladiateurs ? Comment s’organisait cette activité centrale dans la vie des Romains des centres urbains de l’Empire ? Depuis son apparition jusqu’à son déclin, la gladiature a connu des évolutions au gré des conquêtes et des révoltes. La pratique s’est professionnalisée et codifiée, loin de son image sanguinaire fantasmée.
Cet épisode est adapté d’un article d’Éric Teyssier, professeur d'histoire romaine à l’université de Nîmes, paru dans Histoire & Civilisations de juin 2021, « La véritable histoire des gladiateurs, les rois de l’arène ».
Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.
Un texte raconté par Christophe Mory.
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Le regard franco-français que nous portons sur les guerres de Religion nous fait presque oublier que l'ensemble du continent fut touché par la Réforme. Dans le Saint-Empire romain germanique, les cantons helvétiques ou les Pays-Bas, on recense ainsi de nombreux conflits sanglants.
Dans cette nouvelle série de nos Cours d'Histoire, enregistrés aux Rendez-vous de l'Histoire de Blois, Nicolas Le Roux décrit cette Europe du XVIe siècle. Dans ce premier volet, il s'attache à présenter les origines des guerres de Religion : quelles sont les origines du luthéranisme ? En quoi se distingue-t-il du calvinisme ou encore de l'Helvète Zwingli ? Comment expliquer l'incroyable essor du protestantisme ? Quelles ont été les formes de contestation de l'Église ? Existe-t-il une violence protestante, et comment les princes y répondent-ils ?
L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé et docteur en histoire, Nicolas Le Roux est professeur d'histoire du XVIe siècle à Sorbonne Université. Il a dirigé Les Guerres de Religion. Une histoire de l'Europe au XVIe siècle (Passés composés et Ministère des Armées, 2023, 400 p., 24€).
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De Rome, nous pensions tout savoir. Pourtant, la ville qui domina la Méditerranée reste la victime de nombreux clichés. Dans un ouvrage stimulant, Dimitri Tilloi-d'Ambrosi revient sur l'ensemble de ces clichés. Au cours de cette émission, l'historien aborde aussi et surtout la place de Rome dans l'historiographie et l'histoire des représentations : comment expliquer notre fascination pour l'Empire romain ? Existe-t-il une légende noire de la Rome antique ? Comment évolue l'historiographie sur le sujet ? Quels sont les plus grands lieux communs sur Rome ?
L'invité : Agrégé et docteur en histoire romaine, Dimitri Tilloi-d'Ambrosi enseigne dans le secondaire et en université, à Paris. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont L' Empire romain par le menu, qui a reçu le prix Anthony Rowley, Les voyages d'Hadrien, et récemment La Rome antique. Vérités et légendes (Perrin, 300 pages, 13€).
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De Ravenne au Ve siècle, nous avons l'image peu reluisante d'un Empire romain décadent et moribond, disparaissant sous le coup des invasions barbares.
Dans le livre qu'elle lui consacre, l'historienne britannique Judith Herrin renouvelle notre vision en montrant tout au contraire que la fameuse ville rayonne véritablement et se situe au fondement de la chrétienté primitive. Ravenne nous apparaît ainsi comme le creuset de l'Europe avec sa vie de cour, ses penseurs et son art majestueux, que nous pouvons encore contempler aujourd'hui.
Au carrefour des mondes barbare, byzantin et romain, la cité nous est révélée dans toute sa complexité et sa grandeur.
L'invitée : Judith Herrin est professeure émérite au département des lettres classiques du King’s College de Londres. Elle a notamment publié Byzantium. The Surprising Life of a Medieval Empire, Unrivalled Influence. Women and Empire in Byzantium, Margins and Metropolis. Authority across the Byzantine Empire, Women in Purple. Rulers of Medieval Byzantium et The Formation of Christendom. Elle vit à Oxford, en Angleterre. Elle vient de publier Ravenne. Capitale de l'Empire, creuset de l'Europe (Passés composés, 507 p., 27€).
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Pendant plus de sept siècles, un roman sommeillait dans les archives : celui d'un chevalier du nom de Ségurant le Brun, fils d'Hector, "incroyablement grand, au point que vous auriez dit que c'était vraiment un géant. Il avait le visage beau et large, et d'un teint presque brun". Cependant, Ségurant n'est pas un chevalier comme ceux évoqués dans la fameuse légende de Chrétien de Troyes. Héros sans dame, il part dans une quête impossible, non pas du Graal, mais d'un dragon insaisissable. Emanuele Arioli, découvreur du texte, évoque pour sa part sa propre quête sur tous les continents, afin de rassembler les éléments de cette légende, qui renouvelle littéralement notre vision du récit arthurien.
L'invité : Emanuele Arioli, né en 1988 en Italie, est médiéviste, archiviste-paléographe et maître de conférences à l'université des Hauts-de-France. Il a publié l'ensemble de ses travaux sur Ségurant aux éditions Honoré Champion, ainsi qu'une édition du texte aux Belles Lettres (262 pages, 13,50€).
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Depuis le XIXe siècle, le Moyen Âge ne cesse d'être à la mode et de nous fasciner. Il est aussi la victime d'un jugement ambivalent. À la fois période d'obscurantisme et âge méprisable pour les uns, il est pour d'autres une époque sensationnelle faite de merveilleux.
Autrement dit, le Moyen Âge est la victime de bien des fantasmes. L'historien, lui, considère les faits avec la nuance qui caractérise son travail méthodologique. Ce faisant, il doit se battre contre tous les clichés qui peuplent l'imaginaire médiéval. Cela commence par une réflexion sur le temps long et le temps lent : ainsi, il est difficile de voir dans tel ou tel événement du Moyen Âge une rupture. Que fut cette société de la tradition ? Existe-t-il un prototype de l’homme médiéval ? Peut-on parler d’un progrès médiéval ?
Dans un « plaidoyer pour redonner aux gens ordinaires toute leur dignité », la médiéviste Claude Gauvard nous permet de (re)découvrir une période à laquelle elle a consacré toutes ses recherches.
L'invitée : Claude Gauvard est professeure émérite d’histoire médiévale (Paris 1- Panthéon-Sorbonne) et spécialiste de la société et de la justice du Moyen Âge. Auteure de très nombreux ouvrages, elle vient de publier aux éditions
Tallandier Passionnément Moyen Âge. Plaidoyer pour le petit peuple (308 pages, 21,50€).
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Au printemps 1720, Marseille est une ville et un port florissants. Malgré la mise en place d'un protocole sanitaire strict pour les bateaux souhaitant accoster, le navire Le Grand-Saint-Antoine entre au port. "Vers la fin du mois de mai, le vaisseau du capitaine Chataud venant de Seyde, échelle du levant, aborda à Marseille avec patente nette [c'est-à-dire bonne santé]. Ce capitaine fit sa déposition aux intendants de la santé où il déclara que dans sa route il etoit mort 10 à 12 hommes dans son bord."
Et c'est ainsi que la peste débarque à Marseille, avant de toucher toute la Provence. Le bilan est effroyable : plus de la moitié de la population en meurt, et la ville s'en remet difficilement. Frédéric Jacquin met en lumière deux manuscrits inédits écrits par des Marseillais qui ont connu la peste : le Journal de ce qui s’est passé dans la ville de Marseille et son terroir à l’occasion de la peste depuis le mois de mai 1720 jusques en 1723, du père trinitaire Paul Giraud, et la Relation de la peste arrivée à Marseille l’an 1720, du négociant Pierre-Honoré Roux. Cette étude est l'occasion de redécouvrir l'un des événements les plus dramatiques de la fin de l'Ancien Régime, tout en nous donnant une véritable leçon d'anthropologie.
L'auteur : Frédéric Jacquin est docteur en histoire, spécialiste de la criminalité et des épidémies sous l’Ancien Régime. Dans son dernier livre, Il publie deux témoignages directs de la peste de Marseille : Marseille malade de la peste. 1720-1723 (PUF, 2023, 288 p.).
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Si l’espionnage existe depuis l’Antiquité, il a surtout fasciné le XXe siècle. Le sujet est à la mode dans la littérature et au cinéma. Ce monde du secret existe d’abord par les héros et antihéros qui l’incarnent, personnages fictifs ou réels : James Bond, Hubert Bonisseur de la Bath, mais aussi le chevalier d’Éon sous Louis XV, Mata Hari, et plus récemment Anna Chapman. Selon George Simmel, « toutes les relations entre les hommes reposent, cela va de soi, sur le fait qu’ils savent des choses les uns sur les autres » (Secret et société secrète). L’espionnage serait alors une nécessité sociale et diplomatique. Qu’en était-il au Moyen Âge ? Existait-il des structures de renseignement ? À quels besoins l’espionnage répondait-il ? Était-il théorisé ? Les espions médiévaux ont-ils inspirés les arts, tels des héros au service de l’État royal ? Comment écrire l’histoire de l’espionnage si sa pratique devait rester secrète ?
L’invité : Valentin Baricault est professeur d’histoire-géographie. Il vient de publier son premier livre : L’Espionnage au Moyen Âge ( Passés composés, 2023, 224 pages,19.5 €).
À lire aussi :
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Marc Bloch et Raymond Aron en faisaient un dangereux illuminé, la réincarnation des idées napoléoniennes aux conséquences effroyables en 1914-1918. Mis de côté par l’historiographie, qui préféra les perceptions aux faits, le maréchal Foch n’a pas, il faut le dire, bonne réputation. En contrepoint de cette tendance, les éditions Tallandier viennent de rééditer deux de ses ouvrages, Des principes de la Guerre et De la conduite de la guerre, sous le titre De la guerre. Quelle fut donc la pensée militaire de l’ancien maréchal ? Existe-t-il d’ailleurs une science de la guerre ? Que nous dit cette œuvre qui a marqué et continue de marquer l’histoire, mais aussi la stratégie militaire ? Professeur à l'EPHE, Martin Motte est notre invité.
L'invité : Martin Motte, ancien élève de l’École normale supérieure (Ulm), est agrégé et docteur en histoire. Directeur d’études à l’École pratique des Hautes Études depuis 2014, il dirige également le cours de stratégie de l’École de Guerre. Il est notamment l’auteur de Une éducation géostratégique. La pensée navale française, de la Jeune École à 1914 (Economica, 2004, Grand Prix 2005 de l’Académie de Marine) et a dirigé La Mesure de la force. Traité de stratégie de l’École de Guerre (Tallandier, 2018 ; 4e édition actualisée en préparation). Il vient d'éditer les cours de Ferdinand Foch sous le titre De la guerre (Tallandier, 528 pages, 26,50€).
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L'île de Pâques abrite une énigme : Les moai, ces statues colossales dressées sur des ahu, des plateformes cérémonielles où un culte leur était rendu. Mais une autre énigme caractérise cette île, celle de la disparition des habitants aborigènes, les Rapanuis. Pendant longtemps, le déclin, puis la disparition de cette civilisation ont été attribués à la surexploitation et l'épuisement des ressources de l'île. Mais en est-on certain ?
Cet épisode est adapté d'un article de Valentí Rull, paru dans Histoire & Civilisations de juin 2023, "L'île de Pâques, l'effondrement d'une civilisation".
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Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.
Un texte raconté par Christophe Mory.
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La colonisation est une histoire de peuples, d'idéologie, de territoires, de syncrétisme culturel, d'économie, de résistances. Mais elle est aussi une histoire de relation et de cohabitation entre deux États. Pour l'historien militant anticolonial Charles-André Julien, le temps du protectorat avait installé la monarchie marocaine dans une « douce somnolence, dont personne n'eut l'indiscrétion de la réveiller ». Cette thèse longtemps restée populaire est contestée aujourd'hui par les historiens. La monarchie n'a-t-elle eu qu'un rôle passif dans l'instauration et l'application du protectorat ? Quelles solutions ont été trouvées pour faire cohabiter le gouvernement français et les structures de pouvoir monarchiques ? Peut-on véritablement parler de « cohabitation » ? Comment les fonctionnaires français et les fonctionnaires locaux ont-ils travaillé ensemble ?
L'auteur : Antoine Perrier est historien, chargé de recherche au CNRS et récemment affecté au Centre Jacques Berque à Rabat. Il est contemporanéiste, spécialiste de l’histoire du Maghreb, de l’histoire de l’État, mais aussi des pratiques juridiques. Son livre Monarchies du Maghreb. L'État au Maroc et en Tunisie sous protectorat (1881-1956) est issu de sa thèse de doctorat soutenue en 2019.
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« En 1917, l’autocratie s’est effondrée sans que ses légions de mouchards, de provocateurs, de gendarmes, de bourreaux, de sergents de ville, de cosaques, de juges, de généraux, de popes, puissent retarder encore le cours inflexible de l’histoire. » Dans cette citation, l’opposant au régime Victor Serge acte l’échec de la Russie tsariste, mais surtout de sa police politique, l’Okhrana, chargée de protéger la Sainte Russie face aux divers courants révolutionnaires, communistes, anarchistes et nihilistes, et insiste sur le caractère inéluctable de cet échec. Alors, ce combat était-il vraiment perdu d’avance ? Comment cette organisation menait-elle son combat, notamment en France, le cœur des opposants en exil ?
Au-delà des échecs de l'Okhrana et de son impuissance à endiguer la marche de l’histoire, l’auteur s’interroge sur sa postérité au sein même du système répressif bolchevique du FSB, et jusqu’au fameux KGB.
L’invité : Alexandre Sumpf est historien, maître de conférences à l’université de Strasbourg, auteur de plusieurs monographies remarquées sur l’histoire de la Russie et de l’URSS, dont De Lénine à Gagarine. Une histoire sociale de l’Union soviétique, et Raspoutine. Nous le recevons pour son dernier ouvrage, Okhrana. La police secrète des Tsars, 1883-1917 (CERF, 443 pages, 24 €).
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Derrière le faste de ses salons, de ses chambres et de sa galerie des Glaces, le château de Versailles cache des pièces à visage humain : les appartements privés. Après plusieurs années d'études et différentes phases de restaurations au cours desquelles sont intervenus plusieurs corps de métiers, ceux de la reine Marie-Antoinette sont désormais accessibles au public. Conservatrice au château, spécialiste de la souveraine, Hélène Delalex nous prend littéralement par la main afin de nous faire découvrir la réalité de cette "vie privée" de l'épouse de Louis XVI. Elle relate avant tout la façon dont cet incroyable projet a vu le jour et s'est développé pour enfin aboutir : que nous apprennent les archives sur ces appartements ? Une fois ces éléments réunis, comment les spécialistes et les hommes de l'art travaillent-ils ensemble ? Par ailleurs, que disent ces appartements du caractère et des goûts de la reine ? Un parcours étonnant au cours duquel Leslie Villiaume, horlogère du Château, évoque les garde-temps et nous fait écouter la sonnerie de la pendule de Morand.
L’invitée : Hélène Delalex est conservatrice du patrimoine au Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. Elle a été commissaire de plusieurs grandes expositions dont Louis XV. 1722-2022 (2022, Château de Versailles), Versailles & le monde. Au cœur des échanges entre Orient et Occident (2021, Louvre Abu-Dhabi), Le Château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre (Canberra, National Gallery of Art, 2016-2017, et Arras, Musée des Beaux-Arts 2014-2015), Roulez carrosses ! (2011-2013, Arras, Musée des Beaux-Arts). Elle a publié chez Perrin Marie-Antoinette. La légèreté et la constance (25€, 312 pages).c
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Alors que, pendant la guerre de 14-18, la société civile a soutenu très largement les gouvernants au cours des hostilités, ce schéma va être totalement bouleversé à l'occasion de la Deuxième Guerre mondiale. En effet, la guerre se greffe sur des divisions intérieures préexistantes : conflits sociaux, racisme, déclassement économique, oppositions politiques, etc. Autrement dit, l'unité des sociétés civiles fait figure de chimère. Même à propos de l'extermination des juifs par l'Allemagne nazie, Alliés et pays neutres restent passifs, alors que des informations confirmant la politique meurtrière arrivent dès 1941. Dans cette émission, Olivier Wieviorka bouleverse bien des idées reçues en reprenant à son compte la phrase de Raymond Aron : « Les hommes font leur histoire, mais ils ne savent pas l’histoire qu’ils font. »
L’invité : Membre de l’Institut universitaire de France et professeur des universités à l’École normale supérieure de Cachan, Olivier Wieviorka est un spécialiste reconnu de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale, auxquelles il a consacré plusieurs livres qui font autorité, dont une Histoire du Débarquement et une Histoire de la Résistance. Il a publié avec Jean Lopez Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale (Perrin) et codirigé une Histoire militaire de la France avec Hervé Drévillon (Perrin-Ministère des Armées). Il vient de publier aux éditions Perrin une Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale (1072 pages, 29€).
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Qui étaient les fermiers d'Ancien Régime ? À la fois agriculteurs, gestionnaires et négociants, ils devaient avoir un œil sur tous ces aspects. Quels étaient les réseaux qui leur permettaient d'entretenir des liens avec toutes les classes de la société ? Comment se coordonnaient-ils ? Quelle était leur organisation dans les campagnes, leur contribution en terme d'emploi ? Quel fut leur rôle dans l'approvisionnement des villes en quantités considérables de céréales, jusqu’à parfois manipuler les marchés des grains ?
Cette classe sociale oubliée pourrait-elle être considérée comme une classe moyenne avant l’heure, remettant en question la répartition de l'Ancien Régime entre les trois ordres ou la division du tiers état entre le peuple et les possédants ?
L’invité : Jérôme Fehrenbach est historien, diplômé d'HEC, de Sciences Po Paris et ancien élève de l'ENA. Auteur de plusieurs ouvrages de recherche historique, notamment sur l'Ancien Régime, la Révolution française et la Seconde Guerre mondiale, nous le recevons pour son dernier ouvrage Les Fermiers. La classe sociale oubliée, aux éditions Passés Composés, (564 pages, 27 €).
À lire aussi :
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La question semble être une provocation : la Deuxième Guerre mondiale a-t-elle existé ? Dans les faits, il ne s’agit pas de remettre en cause l'existence du conflit dans une perspective déconstructiviste, mais de nuancer l’expression de Seconde Guerre mondiale. En effet, la qualification n’est pas si évidente selon les pays et les continents. Dans sa magistrale Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale, Olivier Wieviorka nous présente ces différentes perceptions géographiques et nationales : avant tout, la guerre a-t-elle fait des ravages sur tous les continents ? Ce qui nous amène à un autre questionnement, cette fois chronologique : à partir de quand la guerre possède-t-elle une véritable dimension mondiale ? Peut-on aussi la définir comme une guerre idéologique, portée par des idéaux universalistes du côté allié ? Quelle fut enfin la place des pays neutres dans cette déflagration ?
L’invité : Membre de l’Institut universitaire de France et professeur des universités à l’École normale supérieure de Cachan, Olivier Wieviorka, est un spécialiste reconnu de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale, auxquelles il a consacré plusieurs livres qui font autorité, dont une Histoire du Débarquement et une Histoire de la Résistance. Il a publié avec Jean Lopez Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale (Perrin) et codirigé une Histoire militaire de la France avec Hervé Drévillon (Perrin-Ministère des Armées). Il vient de publier aux éditions Perrin une Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale (1072 pages, 29€).
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À la fin du XVIe siècle, dans un Japon convulsé par la guerre civile, Tokugawa Ieyasu parvient à assujettir tous les seigneurs féodaux de l'archipel, au prix de l'instauration d'un régime militaire héréditaire, fondé sur la répression.
Cet épisode est adapté d'un article d'Antonio Miguez, paru dans Histoire & Civilisations de février 2023, « Tokugawa, le plus puissant shogun du Japon ».
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Un texte lu par Christophe Mory.
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Élu ni à l'Académie française ni à l'Assemblée nationale, Alexandre Dumas n'a jamais reçu de consécration institutionnelle de son vivant. Bénéficiant d'une réhabilitation depuis quelques décennies, l'auteur des Trois mousquetaires nous apparaît comme un fils de son siècle : le XIXe siècle. Or ce siècle entretient une conscience renouvelée de l’histoire : le récit républicain se substitue à la conception providentialiste de Bossuet. L'histoire elle-même se sépare des "belles-lettres" afin de devenir une discipline à part entière. Un nouveau récit est à écrire, et Dumas tient à y prendre part. Il le fait en romantique, alors qu'il considère que l'art littéraire est indissociable de la politique. Comment travaillait-il donc dans les méandres de l'histoire ? S'estimait-il lui-même historien ? Fût-il au fond meilleur romancier qu'historien ?
L'invitée : Agrégée de lettres modernes et docteure en littérature française, Isabelle Safa enseigne en classes préparatoires au lycée Notre-Dame de la Paix à Lille. Chercheuse associée au centre Jacques Seebacher (Paris université), elle est autrice d'une thèse sur le roman historique d'Alexandre Dumas. Elle travaille sur le romantisme et sur l'écriture de l'histoire au XIXe siècle. Elle vient de publier une biographie d'Alexandre Dumas aux éditions PUF (288 pages, 14€). Sa thèse "Du temps retrouvé au temps réfléchi : enjeux idéologiques et narratologiques de la mise en roman de l'histoire dans l'œuvre d’Alexandre Dumas père" sera publiée en 2024 chez l'éditeur Honoré Champion.
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Il existe toujours de nombreuses légendes et mythes à propos de la Seconde Guerre mondiale. Dans une nouvelle série de nos Cours d'Histoire, Storiavoce fait le point avec Olivier Wieviorka, auteur d'une Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale. Dans ce premier volet, nous nous penchons sur les origines du conflit : doit-on en chercher les causes dans le traité de Versailles ou penser ce conflit sur le temps long comme le général de Gaulle, qui parlait d'une nouvelle "guerre de Trente Ans" ? Est-ce qu’il existe une continuité entre Guillaume II et Hitler ? Que signifie, de chaque côté de la Manche, la politique d'appeasement ? En quoi la politique de sécurité collective a-t-elle été un échec ? Une guerre préventive était-elle possible ?
L’invité : Membre de l’Institut universitaire de France et professeur des universités à l’École normale supérieure de Cachan, Olivier Wieviorka, est un spécialiste reconnu de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale, auxquelles il a consacré plusieurs livres qui font autorité, dont une Histoire du Débarquement et une Histoire de la Résistance. Il a publié avec Jean Lopez Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale (Perrin) et codirigé une Histoire militaire de la France avec Hervé Drévillon (Perrin-Ministère des Armées). Il vient de publier aux éditions Perrin une Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale (1072 pages, 29€).
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[Rediffusion] Le 2 juillet 1816, la frégate française La Méduse s’échoue sur un banc de sable au large de la Mauritanie, à la suite d’une erreur de navigation grossière. La mer est calme, le navire n’est pas endommagé, et la côte est proche… Pourtant, cet incident stupide mais banal va se transformer en tragédie. À ce naufrage, survit un radeau, qui va se perdre sur les flots pendant plusieurs jours, trimbalant les rescapés de la frégate entre la mort et la folie.
Notre invité : Dominique Le Brun est journaliste historique et spécialiste de l’univers maritime. Il est lui-même navigateur depuis sa tendre enfance et membre des écrivains de la Marine. Il est l’auteur de La Méduse, les dessous d’un naufrage (Omnibus, 624 pages, 22€).
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[Rediffusion] C'est l'histoire d'une région française dont la renommée dépasse les frontières nationales. C'est l'histoire d'un peuple venu d'ailleurs, d’une religion faite de mythes et de légendes, d'une langue qui fascine et qui se chante... La Bretagne est une énigme et un mystère pour ceux qui veulent la découvrir, mais c'est aussi et surtout une histoire réelle et une aventure vécue. Pourquoi les Bonnets rouges ? Et pourquoi en Bretagne ? Qui est réellement la duchesse Anne ? Peut-on parler d’une identité bretonne ? La Bretagne en France : est-elle synonyme d'un destin malheureux ? Mari-Gwenn Carichon reçoit Joël Cornette pour nous présenter une région aux multiples facettes et nous initier à une histoire qui a l’allure d’une épopée mondiale.
L’invité : Joël Cornette est historien moderniste, reconnu pour ses travaux et publications sur la France de l'Ancien Régime. Il est l’auteur de nombreux ouvrages marquants, dont Le Roi de guerre (Payot, 1993, réed., 2000). Il a reçu en 2006 le Grand prix d’histoire de l’Académie française pour ce dernier livre et l’ensemble de son œuvre. Il est surtout le spécialiste de la Bretagne. En 2015 son Histoire de la Bretagne et des Bretons a reçu le Grand prix d'histoire de l'Académie française. Il vient de publier un ouvrage collectif aux éditions Tallandier : La Bretagne, une aventure mondiale (384 pages, 20.90€). Dans cet ouvrage collectif, de brillants chercheurs (Olivier Chaline, Jean Kerhervé, Christian Bougeard, Roger Dupuy, Jean-Clément Martin, Éva Guillorel, et la « Bretonne et républicaine » Mona Ozouf, mais aussi Donatien Laurent, ethnologue en quête des traditions orales) sont ici réunis pour nous faire découvrir et partager les secrets d'un territoire original et nous aider à comprendre l'irréductible et forte personnalité de cette singulière Armorique.
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[Rediffusion] Notre représentation de l’histoire est très souvent liée à des œuvres de fictions. Mais le cinéma, tout comme la littérature, prend des libertés avec notre passé. Tout en respectant un verni historique, le spectateur ou le lecteur est assez rapidement confronté à des raccourcis, des simplifications voire des erreurs historiques. Un des exemples les plus emblématiques de ces vingt dernières années est sans nul doute le personnage de Commode. Nous avons tous en tête l’image de cet empereur, qui dans le film de Ridley Scott Gladiator, défie le Général Maximus Decimus, en trichant dans le fameux cirque romain. Storiavoce vous propose de partir à la découverte de ce personnage énigmatique. Qui était le fils de Marc Aurèle et de Faustine la Jeune ? Mais aussi qui était sa sœur Lucilla admirablement interprétée dans le film par Connie Nielsen ? Est-ce que d’ailleurs Maximus a existé, tout comme les conjurations des sénateurs ?
L'invité : Spécialiste de la Rome antique, Éric Teyssier est maître de conférences à l’université de Nîmes, où il dirige le département d’histoire. Il a publié le livre référence sur les gladiateurs, La Mort en face. Le dossier gladiateurs, ainsi que des biographies particulièrement remarquées : Spartacus et Pompée. Il a aussi publié aux Editions Perrin une biographie de Commode (380 pages, 23€).
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[Rediffusion] En histoire, les idées les plus intéressantes sont celles qui recherchent les causes et les origines des événements. Elles en sont bien évidemment la clé essentielle : pourquoi et comment les événements se sont-ils construits ? Une fois n’est pas coutume, nous allons nous pencher sur la construction, non pas d’un événement, mais plutôt d’un concept : celui de souveraineté à travers un espace bien connu, celui de la mer Méditerranée à l’époque moderne. Storiavoce va naviguer sur les eaux de l’histoire, du droit, de la géographie, de la philosophie à travers les âges, de l’Antiquité jusqu’au XVIIe siècle, en passant par l’époque médiévale.
Notre invité : Ancien élève de l’École normale supérieure (ENS-Ulm), agrégé d’histoire, ancien membre de l’École française de Rome, Guillaume Calafat est maître de conférences en histoire moderne à l’Université Paris 1 depuis septembre 2014 (Institut d’histoire moderne et contemporaine). Ses recherches portent sur la Méditerranée de l’époque moderne, et notamment sur les échanges marchands et maritimes entre Europe occidentale et monde ottoman. Il est membre du comité de rédaction des revues Annales. Histoire, Sciences Sociales (2015). Pour l’année académique 2018-2019, il a été Fung Global Fellow, PIIRS, Princeton University. Il est l'auteur de Une mer jalousée, Contribution à l'histoire de la souveraineté (Méditerranée, XVIIe siècle), Seuil (456 pages, 25 €).
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[Rediffusion] Storiavoce propose une vaste fresque historique sur le Pacifique ! Exploré par les Européens au XVIe siècle, à l’heure des grandes expéditions maritimes et des découvertes ambitieuses, cet océan est un univers maritime à l’histoire mouvementée : longtemps ignoré des Européens, il a pourtant constitué une plaque tournante pour les opérations militaires, diplomatiques et commerciales.
Qui a découvert le Pacifique ? Magellan l’a-t-il atteint pour démontrer que la terre était ronde ? Comment s’est fait le partage des espaces du Pacifique entre les puissances occidentales ? Quel est le rôle clef du Pacifique dans la Seconde Guerre mondiale ?
L'invité : Bernard Lavallé est historien chercheur, professeur émérite de civilisation hispano-américaine à la Sorbonne (Paris III) et spécialiste de l’histoire de la découverte du Nouveau Monde. Il est l'auteur, entre autres, de L'Amérique espagnole de Colomb à Bolivar. L’Amérique en projet. Utopies, controverses et réformes dans l'empire espagnol (XVIe-XVIIIe siècle) (coécrit avec Nejma Kermele). Il vient de publier aux éditions Vendémiaire : Pacifique. À la croisée des empires (360 pages, 23 €).
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[Rediffusion] À la fin du XVIIe siècle, dans son Dictionnaire universel contenant tout ce qui regarde la connoissance des peuples de l’Orient, Barthélémy d’Herbelot écrivait à l’entrée "Roum" : « C’est le nom que les Arabes et autres Orientaux ont donné aux pays et aux peuples que les Romains et ensuite les Grecs et les Turcs ont soumis à leur obéissance. » Cependant, le mot de Roum peut avoir une signification plus précise chez les Arabes et désigner un espace géographique plus ou moins restreint. À l’entrée "Afrangiah", d’Herbelot nous dit : « C’est ainsi que les Arabes appellent l’Europe du nom de la nation françoise, qui leur a été plus connue qu’aucune autre, à cause des guerres d'Égypte et de la Palestine. Afrangi signifie donc non seulement un François, mais encore un Européen ou, comme ils le nomment aussi, un Latin. » À lui seul, ce Dictionnaire universel sur le monde oriental de D'Herbelot prouve la considération que les auteurs arabes anciens, et plus précisément les géographes, portaient à l’égard de l’Europe. Storiavoce vous propose aujourd’hui de revenir aux origines des représentations : comment le monde arabo-musulman voyait-il notre vieux continent ? Qui étaient ces auteurs et ces géographes qui, dès le deuxième quart du VIIe siècle, pensaient le monde ? Comment ce regard a-t-il évolué ? S’est-il affiné ou au contraire perdu dans des généralités acquises ? Pourquoi aussi représenter l’espace qui nous entoure ? Existe-t-il des raisons et des motivations politiques, ou bien est-ce simplement le fruit d’une volonté, celle de réunir des connaissances dans un cadre encyclopédique ?
L’invité : Directeur d’études à l’École pratique des Hautes Études, où il enseigne la géographie et les sciences naturelles arabes médiévales, l’historien et philologue Jean-Charles Ducène est aussi un spécialiste de l’Islam. Il est maître de conférences à l’Université Libre de Bruxelles. Il est l’auteur de très nombreux articles scientifiques et du livre L’Europe et les géographes arabes du Moyen Âge (CNRS Editions, 504 pages, 27€)
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[Rediffusion] Une des questions les plus intéressantes que peut se poser l’historien dans ses recherches et dans son approche du temps est sans nul doute celle de la transmission. Comment les sciences, comment la pensée, comment les arts se transmettent-ils d’une époque à une autre ? Comment des idées, un ensemble de valeurs peuvent-ils traverser les âges et produire de nouveaux fruits, des années, des siècles, voire un millénaire après leur apparition ? Comment enfin, en dépit des crises des temps, des décadences, des forces contraires, "une flamme" se maintient-elle ? Storiavoce vous propose de comprendre comment la culture grecque est passée dans le monde européen médiéval. Longtemps, les études historiques ont privilégié l’idée que la Grèce est venue à nous par le monde arabe. Sans remettre en cause ce canal de transmission, quel rôle a aussi joué Byzance ? Quels furent les routes, les intermédiaires, les supports de cet univers qui fonde notre humanisme et, disons-le, notre civilisation ? Une émission avec l'historien Sylvain Gouguenheim, auteur du livre La Gloire des Grecs. Il est interrogé par Christophe Dickès.
L'invité : Agrégé d’histoire, médiéviste reconnu, professeur à l’ENS (LSH) de Lyon, Sylvain Gouguenheim est l’auteur de plusieurs ouvrages qui font autorité. Fin connaisseur de l’espace germanique au Moyen Âge, il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet et notamment d'un remarquable Frédéric II paru chez Perrin. Il vient de publier La Gloire des Grecs (Éditions du Cerf).
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[Rediffusion] Quatrième et dernier volet de notre série enregistrée aux Rendez-vous de l’histoire de Blois 2021 avec la grande historienne Élisabeth Crouzet-Pavan, autrice d’une somme magistrale consacrée à l’histoire de Venise. Pourquoi Venise nous fascine autant ? Pourquoi Venise semble avoir un avantage sur Rome et Florence ? Est-ce par son histoire, par sa géographie si particulière ? Faut-il déconstruire le mythe de la glorieuse République de Venise et revoir l’histoire d’une République construite sur les décombres de l’Empire byzantin, mise à mal par l’Empire Ottoman pour finalement disparaître au XVIIIe siècle ? Faut-il voir dans le fameux Stato da mar une colonisation vénitienne ? Quelle est la place de l’imaginaire dans l’histoire médiévale et moderne de Venise ? Élisabeth Crouzet-Pavan est l’invitée de Christophe Dickès.
Notre invitée : Professeure d’histoire du Moyen Âge à Sorbonne Université, Élisabeth Crouzet-Pavan est l’autrice de nombreux ouvrages sur l’Italie de la fin du Moyen Âge et de la première Renaissance dont Venise. VIe-XXIe siècle, « Références », Éditions Belin.
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[Rediffusion] De toutes les idées reçues concernant le Moyen Âge, celui qui vient sans nul doute en tête de liste est l’affirmation que les hommes du Moyen Âge croyaient que la terre était plate. Il aurait donc fallu attendre la Renaissance et son génie pour que l’on redécouvre, dans le sillage de l'Antiquité, que la terre était bien ronde. Storiavoce vous propose de mettre fin à un des plus grands mythes médiévaux. Quel est précisément l’apport du savoir antique aux sociétés médiévales ? Comment cet apport est-il transmis ? Quels en sont ses vecteurs notamment dans l’Antiquité tardive ? Que nous disent les textes des hommes de l’époque médiévale à ce propos ? Et, surtout, comment va se construire cette légende ?
Nos invités : Violaine Giacomotto-Charra est professeure d’histoire des savoirs et de langue et littérature de la Renaissance à l’université Bordeaux Montaigne. Elle est spécialiste de l’écriture et de la circulation des savoirs de la nature à la fin de la Renaissance. Sylvie Nony est professeure agrégée de sciences physiques et chercheuse associée à l’UMR 7219 SPHere. Elle est spécialiste de la physique arabe médiévale et a produit notamment Les Variations du mouvement. Abū al-Barakāt, un physicien à Bagdad. VIe-XIIe siècle. Elles viennent de publier aux Belles Lettres La Terre plate. Généalogie d'une idée fausse (280 pages, 17.80€).
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[Rediffusion] Ses initiales en runes sont sur les téléphones mobiles du monde entier et sont ainsi devenues un logo faisant désormais partie de notre quotidien. Et pourtant, peu savent que ce logo, qui indique l’usage de la technologie du Bluetooth, renvoie au premier roi chrétien danois : Harald à la Dent bleue. Son règne, dans la seconde moitié du Xe siècle, a marqué des changements profonds en terre scandinave : artisan de l’unification du royaume des Danois, Harald fut également celui qui le convertit au christianisme. Le roi viking étendit même son influence à la Norvège et à la Suède. Par son action et les liens qu’il entretint avec l’Empire ottonien, le Danemark intégra pleinement un monde européen alors engagé dans une période de transition majeure, à tel point que Harald apparaît aujourd’hui comme le symbole d’une société de plus en plus connectée. Qui était-il ? Pourquoi s’est-il converti ? Quelles sont les conséquences politiques et religieuses de cette conversion ? Assiste-t-on à ce que nous appellerions une occidentalisation du pouvoir scandinave ? Que nous dit aussi la fameuse pierre de Jelling ? Lucie Malbos est la seule biographe de ce personnage de l’histoire scandinave. Elle est l’invitée de Christophe Dickès.
Notre invitée : Ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l’autrice d’une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l'époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle vient de publier chez "Passés composés" : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22€).
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Dans les Pyrénées, perché à 1 200 m d'altitude, le château de Montségur est aujourd'hui la forteresse cathare la plus célèbre. De mai 1243 à mars 1244, il a été défendu par des chevaliers protégeant une communauté de cathares lors du siège mené par l'armée de 6 000 hommes commandée par le sénéchal de Carcassonne et l'archevêque de Narbonne. Il représente aujourd'hui le symbole de la résistance et de la soumission des sectes considérées comme hérétique par l'Église.
Cet épisode est adapté d'un article de Didier Lett, paru dans Histoire & Civilisations en février 2023, « Montségur : la chute des Cathares ».
Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.
Un texte lu par Christophe Mory.
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Relayé par des dizaines d'historiens depuis Jacques Benoist-Méchin, le mythe d'une armée allemande invincible a longtemps duré. Certes, la Wehrmacht possédait une excellence tactique, un encadrement de qualité, ainsi qu'une souplesse d'action dans l'utilisation des chars et de l'aviation. Il n'empêche, il s'agit de rétablir une vérité historique en se posant des questions essentielles : quelle était la valeur de cette armée depuis le XVIIIe siècle ? Qu'est-ce que l'art militaire doit à l'Allemagne ? Quelle était la place des officiers dans l'appareil militaire ? Que représente la victoire en Pologne (1939), puis en France (1940) ? Dans cette émission, l'historien Jean Lopez renouvelle notre vision et met fin à la légende de la première armée du monde.
L’invité : Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerres et Histoire, s’est signalé par une série d’ouvrages revisitant le front germano-soviétique dont, avec Lasha Otkhmezuri, une biographie de Joukov unanimement saluée (Perrin). Il a en outre codirigé, avec Olivier Wieviorka, Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale (Perrin) et, toujours chez le même éditeur, avec Nicolas Aubin, Vincent Bernard et Nicolas Guillerat, l’Infographie de la Seconde Guerre mondiale. Avec Lasha Otkhmezuri, Jean Lopez est l’auteur d’une monographie magistrale intitulée Barbarossa 1941, La Guerre absolue (Passés/Composés, 957 pages, 31 €). Il dirige aussi le mook De la Guerre, une coédition Perrin et Guerres et Histoire. Il vient de rééditer La Wehrmacht. La fin d'un mythe (Perrin, 320 pages, 22 euros).
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L'histoire a envahi le champ de nos loisirs, mais semble avoir disparu de notre culture commune. À ce constat s'ajoute la volonté pour beaucoup de juger l'histoire en adoptant une posture morale, voire vindicative. Or, le rôle de l'historien apparaît comme plus rationnel : "Artisan appliqué, il se doit d'être humble et rigoureux, mais il pressent aussi la haute vocation de l'histoire : bien au-delà de ses usages politiques et sociaux, elle nous renvoie à la question de la vérité." Dans un essai stimulant intitulé Rien n'échappe à l'histoire, Ambroise Tournyol du Clos se penche sur les fondements de la discipline historique. Sur les pas de March Bloch ou d'Henri-Irénée Marrou, le professeur qu'il est revient sur des questions essentielles : peut-on considérer l'histoire comme une science au même titre que les autres ? Quel est le rôle de l'histoire dans nos sociétés contemporaines ? Comment transmettre l'amour de l'histoire ou répondre à ses usages politiques ? L'histoire est-elle neutre et objective ?
L'invité : professeur agrégé, Ambroise Tournyol du Clos est actuellement professeur après avoir enseigné en Afrique. Il a publié Transmettre ou disparaître. Manifeste d'un prof artisan (Salvator, 2021), et récemment chez le même éditeur Rien n'échappe à l'histoire (208 pages, 19,90€).
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Successeur du roi Hugues Capet, Robert le Pieux est le souverain de l'an mil. Son règne est marqué par « un très fort mouvement d'interpénétration entre l'Église et la société ». Dans ce contexte, l'an mil nous apparaît comme une césure mystique, pendant laquelle les contemporains discutent, s'enflamment, voient des signes. Le chroniqueur Raoul Galber écrit ainsi : « [Les] signes concordent avec la prophétie de saint Jean, selon laquelle Satan sera déchaîné après mille ans accomplis. » Dans cette émission, Laurent Theis jauge le règne de Robert le Pieux à la lumière de ce millénarisme : sa volonté de mettre fin aux violences féodales par sa participation aux mouvements de paix, la dynamique de purification des mœurs et de lutte contre l'hérésie, les appels à la sainteté, etc. Se pose ultimement la question de la pratique du roi : Robert était-il l'homme pieux qui est resté à la postérité ? Peut-on parler à son endroit d'une cléricalisation de la charge royale ? Était-il au fond un saint ?
L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure, Laurent Theis a construit une carrière d’historien, d’éditeur et de critique. Spécialiste reconnu du haut Moyen Âge, il a été plusieurs fois lauréat de l’Institut de France. Il est l’un des fondateurs du prix Provins-Moyen Âge, dont il préside le jury depuis 2019. Il vient de publier une partie de son œuvre avec plusieurs textes inédits sous le titre Rois des Francs. Le Haut Moyen Âge de Clovis à Robert le Pieux chez Bouquins (32€, 800 pages).
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Le point de départ : le mot, et plus largement le langage. Les mots sont nos portes d’accès, nos fenêtres à travers lesquelles on voit cette histoire, pour paraphraser le linguiste Alain Rey. Que nous disent-ils de la pauvreté au Moyen Âge ? Comment définit-on la misère et comment réagit-on face à elle ? Comment les miséreux sont-ils décrits, et donc perçus ? L'évolution du langage révèle-t-elle un changement de l'appréhension des pauvres et de leurs conditions ?
L'auteur : Jean-Louis Roch, maître de conférences honoraire à l'université de Rouen, est spécialiste de la période médiévale. Il propose d'approcher l'histoire en s'arrêtant sur les pratiques langagières. Il vient de publier Vivre la misère au Moyen Âge aux Belles Lettres (2023, 260 pages, 25 €).
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Tout comme le roi Arthur, Clovis ou Barbe Bleue, Dagobert Ier est un personnage intemporel de l'histoire. Pourtant, la fameuse chanson, qui a légué à la postérité ses tribulations et ses maladresses, ne date que de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Dans les faits, le court règne du Mérovingien (629-639), arrière-arrière petit-fils de Clovis, est bien éloigné de la caricature qu'on en fit plus tard. Sachant s'entourer, Dagobert a préféré la diplomatie à la guerre. Homme de paix, moins prompt à la violence que ses prédécesseurs, il sait aussi gérer ses domaines et ne pas dilapider le trésor. En outre, il tire parti de la force montante qu'était l’Église et s'entoure de grands saints : Éloi, Arnoul, etc. Dagobert en son temps donne l'image prestigieuse d'un roi respecté, scellant l'avenir des dynasties royales à Saint-Denis, où il est enterré.
L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure, Laurent Theis a construit une carrière d’historien, d’éditeur et de critique. Spécialiste reconnu du haut Moyen Âge, il a été plusieurs fois lauréat de l’Institut de France. Il est l’un des fondateurs du prix Provins-Moyen Âge, dont il préside le jury depuis 2019. Il vient de publier une partie de son œuvre avec plusieurs textes inédits sous le titre Rois des Francs. Le Haut Moyen Âge de Clovis à Robert le Pieux chez Bouquins (32€, 800 pages).
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Le 27 novembre 511, Clovis laisse son royaume en partage à ses quatre fils… Or, il existe un contraste entre ce roi, avec qui tout semble commencer, et un temps d’obscurité allant jusqu'à l’époque carolingienne. Autrement dit, l'historien se demande quel objectif poursuivaient les héritiers de Clovis ? Victimes d'une vision biaisée par le XIXe siècle, les temps mérovingiens ne sont pourtant pas une période d'anarchie et d'obscurité. Mieux, ils voient apparaître le terme de Francia. Que recouvre ce nom ? Peut-on parler de pays des Francs et d'un embryon de France ? L’idée d’unité et d’un héritage tenu par une seule couronne reste-t-il un idéal ? Quelles sont aussi les permanences de la romanité ? Enfin, dans la descendance de Clovis, quelles sont sont les grandes figures qui se dégagent ?
L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure, Laurent Theis a construit une carrière d’historien, d’éditeur et de critique. Spécialiste reconnu du haut Moyen Âge, il a été plusieurs fois lauréat de l'Institut de France. Il est l’un des fondateurs du prix Provins-Moyen Âge, dont il préside le jury depuis 2019. Il vient de publier une partie de son œuvre avec plusieurs textes inédits sous le titre Rois francs. Le Haut Moyen Âge de Clovis à Robert le Pieux, chez Bouquins (32€, 800 p.)
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Le 1er avril 1867, à 14h, l’empereur Napoléon III inaugure, en compagnie de son épouse, l’impératrice Eugénie, l'exposition universelle en préparation depuis quatre ans. Symbole fort de l'apothéose d'un empire. Paris s'est transformé en un gigantesque musée en éloge à la modernité. Il n'y a pas moins de 52 000 exposants ! La commission impériale, constituée par Napoléon III pour la mise en place de cette exposition, est composée des meilleurs acteurs de la vie politique et économique du pays. Mais comment organiser concrètement un événement d’une telle ampleur ? Qu'y voit-on ? Comment les entreprises font-elles pour participer ? Derrière le projet commercial, quelles sont les autres raisons de la tenue de l'événement ? Le succès de l'Exposition reflète-il la prospérité d'une époque ? En ce 1er avril 1867, Napoléon III et son épouse Eugénie sont guidés parmi les stands dignes de leur être présentés. Leur sont cachés les espaces encore en chantier : on s’affaire encore en ce jour d’inauguration. Triste métaphore d’un empire dont les malheurs et les carences semblent effacés par le faste de cette exposition universelle ?
L'invité : Édouard Vasseur est professeur d’archivistique, diplomatique et histoire des institutions de l’époque contemporaine. Son livre L'exposition universelle de 1867. L'apogée du Second Empire (Perrin, 2023, 368 pages, 24.00 €) est tiré de sa thèse de doctorat « L'exposition universelle de 1867 à Paris : analyse d'un phénomène français au XIXe siècle », soutenue à Sorbonne Université en 2004.
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Aux époques médiévale et moderne, la péninsule italienne est un espace géographique divisé, qui semble naviguer entre deux pôles : celui d'une histoire locale omniprésente et celui d'une histoire globale, puisque les frontières de l'influence italienne s'étendent au-delà des mers et sur l'ensemble du continent européen. Fuyant un récit national joué d'avance, un groupe d'historiens se penche sur Le Temps des Italies, du XIIe siècle au début du XIXe siècle : est-ce que l’unité italienne est un aimant inexorable au fil de ces siècles ? Peut-on dire que l’Italie oscille entre forces centrifuges et centripètes ? Européenne et méditerranéenne, l'Italie, en dépit de ses querelles communales, rayonne. Comment expliquer ce rayonnement ?
Dans cet ouvrage indispensable, une trentaine de spécialistes explore ces Italies d’avant l’Italie. Ils nous invitent « à une promenade entre des histoires distinctes, mais souvent enchevêtrées, survenant dans des espaces tantôt centrés sur la Péninsule, tantôt resserrés dans les limites d’un simple village ou dans les murs d’une orgueilleuse cité, tantôt dilatés à la mesure des mers, des empires ou de l’universelle romanité.» (Le Temps des Italies. XIIe-XIXe siècles)
L'invité : Jean Boutier est directeur d'études à l'EHESS et membre du Centre Norbert Elias. Il a développé dans son œuvre une histoire comparée des noblesses européennes à l'époque moderne. Avec Sandro Landi et Jean-Claude Waquet, il a dirigé Le Temps des Italies (XIIe-XIXe siècles) (Passés/Composés, 752 pages, 29€)
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Le 5 mars 1953, Staline disparaissait dans la solitude d'une bulle paranoïaque qu'il avait lui-même créée. Révolutionnaire et dictateur, idole et bourreau, vainqueur de la grande guerre patriotique, l'homme a marqué au fer rouge l'histoire de l'URSS. Et par la propagande, il a forgé de son vivant sa propre image. Une image dont les avatars ne cessent de resurgir depuis sa disparition.
Cet épisode est adapté d'un entretien avec Nicolas Werth, paru dans Histoire & Civilisations en mars 2023, « Les vies et les morts de Staline ».
Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.
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Au début de l'année 1813, l'empire sort tout juste du désastre de la campagne de Russie et la France est exsangue, usée par des années de guerre. Napoléon tente de reprendre la main sur les événements et de sauver son empire. Il domine encore largement le continent notamment l'Italie, la Hollande et l’Allemagne via la confédération du Rhin, et il fait face à des Alliés aux intérêts divergents mais au but commun : l’abattre.
Quel fut l’enchaînement des événements de cette année charnière et méconnue, faite d’affrontements titanesques et d’innombrables pourparlers, notamment la fameuse rencontre avec Metternich, qui conduit à la fin de l’Empire napoléonien ?
L’invité : Charles-Éloi Vial, est docteur en histoire, conservateur à la Bibliothèque nationale de France et directeur de la collection « Bibliothèque des illustres » chez Perrin. Il s’intéresse notamment au Premier Empire et à la Restauration. Nous l’avons d’ailleurs reçu pour une émission sur la famille royale au Temple et pour sa biographie de l’impératrice Marie-Louise, et le recevons cette fois pour son dernier ouvrage : Sauver l’Empire. 1813 : la fin de l’Europe napoléonienne, aux éditions Perrin, (416 pages, 25 €).
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Afin de pouvoir bien s'exprimer en public, Plutarque nous dit que Démosthène se mettait des cailloux dans la bouche. Une anecdote bien connue, qui esquisse l'image d'une personnalité remarquable, ayant vécu le déclin d'Athènes confrontée à la brutalité de la monarchie macédonienne. Pour mieux connaître cette figure d'exception, les éditions des Belles Lettres viennent de publier la totalité de ses discours dans un seul volume. Une oeuvre magistrale, incontournable pour les hellénistes et les passionnés du monde grec. Au cours de cette émission, Pierre Chiron, directeur du projet, revient sur les grandes étapes de la vie de cet homme d'état, sur ses idées politiques et sur son art oratoire, dont l'influence rayonne jusqu'au XXe siècle. Comment se caractérise son éloquence et son style ? Sait-on comment il travaillait son jeu d'acteur ? Quelles étaient ses faiblesses ? Comment expliquer le décalage entre une carrière en demi-teinte et l'incroyable destinée posthume de Démosthène ?
L'invité : Pierre Chiron, helléniste, philologue, historien de la rhétorique, est professeur à l’Université Paris-Est et membre de l’Institut universitaire de France. Il a édité et traduit Du Style de Démétrios (coll. des Universités de France, Les Belles Lettres, 1993), la Rhétorique de Pseudo-Aristote (coll. des Universités de France, Les Belles Lettres, 2002), traduit et commenté les Discours I, XII, XXIV et XXXII de Lysias (coll. Commentario, Les Belles Lettres, 2015). Il est également l'auteur, toujours aux Belles Lettres, du Manuel de rhétorique (2018) et a dirigé la traduction des Discours de Démosthène (coll. Editio minor, 2023).
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Dans l'histoire de l'Amérique du Sud, les Incas et Aztèques font figure d'exception : ce sont des empires solaires qui vont susciter l'admiration des conquistadores. Au delà de leurs origines mythologiques, ces deux empires se distinguent et possèdent chacun leurs particularismes. Au cours de cette nouvelle émission qui clôt la série consacrée à la Mésoamérique et l'Amérique du Sud, Carmen Bernan présente l'empire aztèque. Quel est le fondement idéologique de leur domination impériale? Que représente Mexico Tenochtitlan ? Le polythéisme aztèque est-il un polythéisme ressemblant à celui des mondes gréco-romains ? Quelle était la place des sacrifices humains dans cette civilisation?
L'invitée : Ancienne élève de Claude Lévi-Strauss, Carmen Bernan est spécialiste de l'histoire du Nouveau Monde. Elle a enseigné l'anthropologie à l'université Paris X - Nanterre et a été directrice adjointe du Centre de recherches sur les mondes américains. Auteur de plusieurs ouvrages sur l'Amérique latine et la Mésoamérique, elle vient de publier L'Amérique latine précolombienne, des premiers peuples à Tupac-Amaru (Belin, 680 pages, 49€).
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Brutale, soudaine, inouïe. Comment expliquer le caractère exceptionnel de la Révolution française ? Quelles sont les causes de l'effondrement d’un régime qui semblait destiné à toujours durer ? « Ce prodigieux et incalculable bouleversement a sans doute été destiné à punir de grands crimes », disait alors l’historien français du XVIIIe siècle Jacob-Nicolas Moreau. Dès 1789, on cherche des responsables. Des grilles de lecture complotistes tentent d'expliquer la Révolution française : des thèses les plus farfelues aux hypothèses les plus argumentées. La Révolution serait le fruit d'actions occultes et préméditées, le fait d'une "main cachée" qui aurait planifié et déterminé le cours des événements et le destin des hommes de 1789. Philosophes, francs-maçons, Anglais, ministres de Louis XVI, clercs corrompus... Qui sont les coupables désignés par les thèses complotistes ? Tout est-il faux ? Qui accordait du crédit à ces thèses ? Que nous disent-elles des contemporains de la Révolution française ? De la société post-révolutionnaire ?
L'invité : L'historien Edmond Dziembowski est spécialiste de l'histoire politique et culturelle, et a soutenu sa thèse de doctorat sur Les Français face à la puissance anglaise, 1750-1770. Il vient de publier La main cachée. Une autre histoire de la Révolution française (Perrin, 2023, 368 pages, 24.00 €)
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À l'origine d'une brillante civilisation précolombienne, les Mayas atteignent leur apogée entre 300 et 900 apr. J.-C, comme en témoignent leurs pyramides depuis le Yucatan jusqu'au Mexique. Aujourd’hui, nous voyons une nature exubérante autour des ruines majestueuses, mais celle-ci est trompeuse : à l'époque, la pierre dominait ce monde étonnant. Comment ont été conçus et édifiés ces temples ? Existait-il des techniques comme au temps des cathédrales, des poulies aux systèmes de levages ? Quelle était la place du sacré dans ces sociétés ? Par quel génie la civilisation maya se distingue-t-elle ? Après avoir évoqué les Olmèques, Carmen Bernand se penche sur ce peuple qui a inventé le 0 et possédait un calendrier d'une précision époustouflante.
L'invitée : Ancienne élève de Claude Lévi-Strauss, Carmen Bernand est spécialiste de l'histoire du Nouveau Monde. Elle a enseigné l'anthropologie à l'université Paris X-Nanterre et a été directrice adjointe du Centre de recherches sur les mondes américains. Auteur de plusieurs ouvrages sur l'Amérique latine et la Mésoamérique, elle vient de publier L'Amérique latine précolombienne, des premiers peuples à Tupac-Amaru (Belin, 680 pages, 49€).
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"Mettre le diable en enfer", "de l’andouille au souper", "le pain des pauvres gens" ... Autant d'expressions qui disent les relations sexuelles et qui sont utilisées depuis le XVIe siècle. Qui dit séduction dit inévitablement amour et sexualité. Comment en parle-t-on au fil des âges ? Est-on plus pudique et moins "libéré" au XVIe siècle qu'à la cour de Louis XIV ? Dans quelle mesure les religions condamnent-elles la séduction ? Y a-t-il une grande différence entre ce qui en est dit et ce qui est pratiqué ? Si la séduction évoque avant tout l'intime, elle est aussi et surtout une clé de compréhension des sociétés. Souvent institutionnalisé, l'art de séduire s'est transformé au fil des époques, accompagnant les évolutions des relations homme/femme et reflétant les rapports de force qui structurent les dynamiques sociales et politiques des pays. "Le mythe fondateur de la séduction française postule qu’elle découle entièrement du mâle dominant exceptionnel, quasi divin, placé à la tête d’un peuple appelé à apporter son génie et sa civilisation au reste de l’humanité" : la séduction se ferait-elle alors l'interprète d'une théorie politique ? Les manières de séduire sont-elles très différentes selon les espaces géographiques (ville/campagne, par exemple) ? Peut-on véritablement parler d'une séduction "à la française" ?
Notre invité : Robert Muchembled est historien moderniste, professeur émérite de l'université Paris-Cité et spécialiste de l'histoire des mentalités. Sa thèse de doctorat, soutenue en 1985, porte sur "Violence et société : comportements et mentalités populaires en Artois (1400-1660)". Il vient de publier La Séduction. Une passion française (Belles-Lettres, 2023, 328 pages, 25,00 €).
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Au cours d’une longue histoire, les peuples indigènes d’Amérique latine ont bâti des cités puissantes et des empires, et ont édifié une architecture monumentale sur une aire immense, allant de la Mésoamérique aux confins de la Terre de Feu. Dans une nouvelle série consacrée à l'Amérique précolombienne, l'historienne Carmen Bernand nous présente les Olmèques, peuple de la Mésoamérique. Qui était ce peuple olmèque, à l'origine de l'écriture glyphique ? Dans quel environnement vivait-il ? Comment interpréter ces têtes sculptées monumentales qu'ils nous ont léguées ? Enfin, quand disparaît la culture olmèque, et pourquoi ?
L'invitée : Ancienne élève de Claude Lévi-Strauss, Carmen Bernand est spécialiste de l'histoire du Nouveau Monde. Elle a enseigné l'anthropologie à l'université Paris X - Nanterre et a été directrice adjointe du Centre de recherches sur les mondes américains. Autrice de plusieurs ouvrages sur l'Amérique latine et la Mésoamérique, elle vient de publier L'Amérique latine précolombienne. Des premiers peuples à Tupac Amaru (Belin, 680 pages, 49€).
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Victorieuse mais épuisée au lendemain de la guerre de 1914-1918, la France fait face à une Allemagne qui n'accepte pas sa défaite. De l'autre côté de la Manche, le Royaume-Uni estime que la France en demande trop, alors que les États-Unis attendent d'être remboursées pour leur investissement sur le continent européen. Dans ce jeu de dupes, la France est contrainte à l'isolement : le rêve de Clemenceau d'une entente à trois s'évanouit sur l'autel du réalisme politique et économique. Dans son livre Nous étions seuls, l'ambassadeur Gérard Araud revisite l'entre-deux-guerres de la France et ses grands enjeux : la question des réparations au centre des préoccupations, le désarmement, ainsi que les grandes étapes d'une guerre à l'autre, notamment l'occupation de la Ruhr, le traité de Locarno, la crise de 1929 et l'épanouissement des totalitarismes. Il revient enfin sur les grandes figures qui ont fait l'entre-deux-guerres.
Notre invité : unanimement reconnu comme le plus grand diplomate de sa génération, Gérard Araud a été ambassadeur de France en Israël et aux États-Unis. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Passeport diplomatique (Grasset, 2019, Le Livre de poche, 2020), Histoires diplomatiques. Leçons d'hier pour le monde d'aujourd'hui (Grasset, 22€, 318 pages, 2022) et, dernièrement, Nous étions seuls. Une histoire diplomatique de la France. 1919-1939 (Tallandier, 336 pages, 22,90€). Il tient une chronique géopolitique hebdomadaire dans Le Point.
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Attraction touristique de nos jours, la tour londonienne accueille de nombreux visiteurs attirés par l'histoire de ce lieu emblématique. Au fil des siècles, la tour a eu plusieurs fonctions telles que palais royal, zoo, trésorerie du royaume, mais également prison inexpugnable, dans laquelle des événements lugubres se sont déroulés.
Cet épisode est adapté d’un article de Joan Eloi Roca, paru dans le magazine Histoire & Civilisations en janvier 2023, « La Tour de Londres : les sombres secrets d'une forteresse royale ».
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Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.
Un texte raconté par Christophe Mory.
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L'histoire est maîtresse de vie et de vérité, dit le proverbe latin. À travers l'exemple de la diplomatie, l'ancien ambassadeur Gérard Araud nous le rappelle merveilleusement bien. Dans son livre Histoires diplomatiques. Leçons d'hier pour le monde d'aujourd'hui, il retient dix tableaux de notre histoire internationale afin d'éclairer notre présent et de mieux en comprendre les enjeux. Guerre de succession d'Espagne, paix d'Amiens, dépêche d'Ems, traité de Versailles, expédition de Suez, etc. : pour chacun de ces événements, il nous donne un rappel historique des faits, définit les enjeux en présence, ainsi que les choix qui s'offraient aux différents protagonistes. Ce faisant, il souligne la gamme des obstacles inhérents aux relations internationales, les résistances et les erreurs, mais aussi les succès de la politique étrangère de la France. De fil en aiguille, il nous offre un véritable manuel de diplomatie réaliste, à l'usage aussi de l'historien.
Notre invité : unanimement reconnu comme le plus grand diplomate de sa génération, Gérard Araud a été ambassadeur de France en Israël et aux États-Unis. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Passeport diplomatique (Grasset, 2019, Le Livre de poche, 2020), Histoires diplomatiques. Leçons d'hier pour le monde d'aujourd'hui (Grasset, 22€, 318 pages) et, dernièrement, Nous étions seuls. Une histoire diplomatique de la France. 1919-1939 (Tallandier, 336 pages, 22,90€). Il tient une chronique géopolitique hebdomadaire dans Le Point.
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Au XIVe siècle, la Horde mongole atteint son apogée. En dehors de la route sibérienne moins connue, la Horde évolue avant tout sur la route du Sud par terre et par mer, et celle du Nord. Deux axes qui se croisent naturellement, avec leurs propres particularismes : la route de la Soie allant d'Est en Ouest, et celle de la fourrure venant du Nord. Or, tout au long de ces deux axes, se développent des villes qui profitent du Grand échange mongol. Une croissance encouragée par la Horde, notamment sous le règne d'Özbek Kan. L'historienne Marie Favereau clôture ici le troisième volet consacré à la Horde mongole en se penchant sur les aspects économiques, religieux et culturels de ce peuple méconnu.
Notre invitée : Marie Favereau est actuellement maîtresse de conférences à Nanterre. Elle a été membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale (2005-2009), boursière Fulbright et membre visiteur de l’Institut des études avancées de Princeton (2009-2010), chercheuse et chargée de cours à l’université de Leyde (2011-2014). Elle a obtenu son doctorat en histoire à la Sorbonne-Paris IV et à l’Università degli Studi de San Marino en 2004. Elle est l’autrice de La Horde d’Or. Les héritiers de Gengis Khan (La Flandonnière, 2014) et a coécrit la bande dessinée Gengis Khan (Fayard-Glénat, 2014). Elle vient de publier aux éditions Perrin La Horde, comment les Mongols ont changé le monde (432 pages, 25€).
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Héritier direct de la couronne britannique pendant plus de 70 ans, Charles III reste pourtant méconnu. Qui est donc l'actuel roi d’Angleterre ou, pour être plus précis, roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord ?
Nous ne sommes pas nécessairement habitués à parler de lui ainsi. On pense plutôt à celui qui fut prince de Galles, au mari de Lady Di, ou encore au père de William et Harry. Quel furent la vie, l’influence et les combats jusqu’à son accession au trône d’Angleterre le 8 septembre 2022 de celui qui jusqu’ici a plutôt était vu comme « fils de », « époux de », puis « père de ».
Notre invité : Philip Kyle est né en 1983 de parents britanniques émigrés en France. Diplômé en droit français et anglais à l’Université d’Exeter, il a travaillé pour la fondation du Prince Charles, The Prince’s Trust, où il a été en charge des relations avec la presse. Depuis, il a travaillé au service communication de la BBC, puis a dirigé celui de la chaîne d’information internationale Euronews. Avec Charles III, Philip Kyle signe sa première biographie, aux éditions PERRIN biographie (464 pages, 24€).
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La campagne du Gévaudan, un plateau du Massif central couvert de landes broussailleuses, arrosé de pluies abondantes et baigné de brumes tenaces, fut dévastée entre 1764 et 1767 par une série d’attaques meurtrières qui fit frémir le reste de l'Europe. Traumatisée, la population les attribue très vite à une créature terrifiante. D'ailleurs, les attaques ne se réduisent pas à la province du Gévaudan, aux frontières assez floues. D'autres ont été signalées dès 1762 dans la province voisine du Dauphiné. L'étendue du terrain de chasse de la « bête », qui recouvrait de 1 600 à 2 000 km2 au début de 1765, laisse penser que ces attaques n'auraient pas été l'œuvre d'un animal isolé, mais celle d'une meute de plusieurs prédateurs.
Cet épisode est adapté d'un article de Juan José Sanchez Arresiegor, paru dans le magazine Histoire & Civilisations en février 2023, "La bête du Gévaudan, du fait divers à la légende".
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Le jingle est extrait de l'œuvre de Keys of Moon - The Epic Hero (https://soundcloud.com/keysofmoon) ; Licence Creative Commons (https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr).
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Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, la Horde mongole arrive à s’emparer des marchés les plus lucratifs de la vallée de la Volga. Dès lors, l'ensemble géographique dominé par les successeurs du grand Gengis Khan ne cesse de se développer sur le plan commercial. Afin de désigner cet essor du monde marchand, les historiens ont utilisé le terme de pax mongolica. Est-ce que ce terme est juste ? Combien de temps dure cette prospérité ? Sur quels ressorts se fonde la domination mongole ? Comment le règne de Möngke-Temür se distingue-t-il durant ce véritable âge d'or ? Quelles sont les caractéristiques et la nature des relations entre la Horde et le monde occidental ? Dans ce deuxième volet de nos Cours d'Histoire, Marie Favereau décrit l'incroyable "grand échange mongol".
Notre invitée : Marie Favereau est actuellement maîtresse de conférences à Nanterre. Elle a été membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale (2005-2009), boursière Fulbright et membre visiteur de l’Institut des études avancées de Princeton (2009-2010), chercheuse et chargée de cours à l’université de Leyde (2011-2014). Elle a obtenu son doctorat en histoire à la Sorbonne-Paris IV et à l’Università degli Studi de San Marino en 2004. Elle est l’autrice de La Horde d’Or. Les héritiers de Gengis Khan (La Flandonnière, 2014) et a coécrit la bande dessinée Gengis Khan (Fayard-Glénat, 2014). Elle vient de publier aux éditions Perrin La Horde, comment les Mongols ont changé le monde (432 pages, 25€).
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Les restrictions qui ont frappé les Français ont commencé dès la déclaration de guerre en septembre 1939. Elles se sont ensuite aggravées avec l'occupation allemande à partir de juin 1940 et l'instauration du régime de Vichy le mois suivant. Le compartimentage du pays en plusieurs zones, les pillages des occupants, le marché noir, ainsi que la perte des approvisionnements internationaux de la France ont provoqué de sévères pénuries dans le pays. Les effets se font encore sentir plusieurs années après la Libération.
Cet épisode est adapté d'un article d'Éric Alary, paru dans le magazine Histoire & Civilisations en mars 2023, "Le grand retour des pénuries".
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"Occupation : la France à l'heure des pénuries": https://bit.ly/3LyZyql
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Ni empire, ni État-nation, ni État dynastique, la Horde constitue une singularité dans l'histoire eurasiatique. Longtemps déconsidérée, la structure politique créée par les conquêtes de Gengis Khan est aujourd'hui réhabilitée par l'historiographie. Comment, dans ce cas, définir la Orda ? Comment ce peuple est-il passé de quelques milliers de personnes à des centaines de milliers en l'espace de trente ans ? Quelles sont les sources qui nous permettent de mieux saisir la réalité mongole ? Quels étaient les espaces de domination de ce peuple et peut-on d'ailleurs parler de domination dans le sens classique du terme ?
Au cours de cette émission, nous voyons que cet univers singulier est incompréhensible sans une vision globale, prenant en compte des dimensions à la fois politiques, économiques et sociales ; un monde en constante mutation, qui transcende la division classique entre la période médiévale et les temps modernes.
Notre invitée: Marie Favereau est actuellement post-doctorante à l’université d’Oxford. Elle a été membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale (2005-2009), boursière Fulbright et membre visiteur de l’Institut des études avancées de Princeton (2009-2010), chercheur et chargée de cours à l’université de Leyde (2011-2014). Elle a obtenu son doctorat en Histoire à la Sorbonne-Paris IV et à l’Università degli Studi de San Marino en 2004. Elle est l’autrice de La Horde d’Or. Les Héritiers de Gengis Khan (La Flandonnière, 2014) et a coécrit la bande dessinée Gengis Khan (Fayard-Glénat, 2014). Elle vient de publier aux éditions Perrin, La Horde, comment les Mongols ont changé le monde (432 pages, 25€).
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Russie : l'expansion sans fin d'un empire : https://bit.ly/3Hb1vXI
Les grands conquérants d’Asie centrale : https://bit.ly/43SmBE1
La route de la soie, un mythe de 16 000 kilomètres : https://bit.ly/41wBFFr
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Impressionnante, mystérieuse, inégalée, la Cité interdite fascine tous ceux qui la pénètrent. « Tous ceux qui sont entrés dans le Vieux palais conservent de leur première visite un souvenir impérissable, tant la magnificence des bâtiments, le raffinement de leurs proportions et le rythme savant de leur succession atteignent …la perfection » disait Gilles Béguin, ancien conservateur du Musée Cernuschi (Paris). Les secrets de la Cité interdite sont-ils à la hauteur de l’écrin qui les habite ? Qui sont ses habitants ? La Cité est-elle un palais luxueux ou une prison dorée ? Quel est le pouvoir des femmes et des eunuques qui entourent l’empereur ? Que sait-on de leur vie quotidienne ? Comment écrire l’histoire du palais le plus secret du monde ?
L'invité : Bernard Brizay est historien et journaliste, grand connaisseur de l’histoire de la Chine (Les trente « empereurs » qui ont fait la Chine (Tempus, 2023, 11.00 €). Il vient de publier Petite et grande histoire de la Cité interdite (Perrin, 2023, 384 pages, 23.00 €).
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"Le Grand Canal, l'autre merveille technique de la Chine" : bit.ly/3L7fct1
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Même si nous possédons peu de sources sur la mort antique en dehors de celle des élites, l'historien peut retracer l'organisation des funérailles des Romains. Comment voyaient-ils la mort ? Croyaient-ils en l'au-delà ou en l'immortalité de l'âme ? Quel était le rituel des funérailles et comment la famille célébrait-elle le défunt ? Entre inhumation et incinération, existait-il des modes funéraires ? Dans ce troisième volet, John Scheid clôture la série consacrée à la piété quotidienne des Romains.
L’invité : Ancien directeur d’études à l’École pratique des hautes études et professeur émérite au Collège de France, John Scheid est l’auteur d’un grand nombre d’ouvrages de référence dont La religion des Romains ou encore Les dieux, l’État et l’individu et La tortue et la lyre. Il vient de publier aux Editions du Cerf Les Romains et leurs religions : la piété au quotidien (329 pages, 24 €).
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"Dionysos, le dieu sauvage de la Grèce antique" : bit.ly/40GuZEp
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De la naissance à la mort, les Romains pratiquaient de multiples rites qui jalonnaient leur existence. Ils nous disent la nature du culte domestique et privé dans la vie quotidienne de l’Urbs. L’entrée dans la famille du nouveau-né donnait-elle lieu à des rites ? La majorité constituait-t-elle un moment aussi religieux ? Acte public, le mariage avait-il une portée aussi religieuse ou spirituelle ? Quels étaient les moments de la journée pendant lesquels les Romains priaient ? Existait-il des sacrifices privés ? Dans ce deuxième volet de nos Cours d'Histoire, le grand historien John Scheid évoque la relation au divin des Romains et leur piété.
L’invité : Ancien directeur d’études à l’École pratique des hautes études et professeur émérite au Collège de France, John Scheid est l’auteur d’un grand nombre d’ouvrages de référence dont La religion des Romains ou encore Les dieux, l’État et l’individu et La tortue et la lyre. Il vient de publier aux Editions du Cerf Les Romains et leurs religions : la piété au quotidien (329 pages, 24 €).
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La fameuse bataille de Crécy (26 août 1346) aurait dû en toute logique marquer la fin précoce de la Guerre de Cent ans… Il n'en fut rien. Quel était l’état des forces en présence ? Le royaume de France était-il vulnérable ? Après avoir débarqué en Normandie, les Anglais pouvaient-ils être repoussés par les Français ? Pourquoi et comment le contingent anglais s'est-il déplacé vers le Nord ? En quoi surtout la supériorité des Français s'est-elle retournée contre eux à Crécy ? Dans un livre qui fera date, l'historien David Fiasson reprend les derniers éléments de la recherche historiographique sur un des événements les plus importants de la Guerre de Cent ans.
L'invité : David Fiasson est chercheur associé au laboratoire Héritages UMR 9022 de Lille et membre associé temporaire de la Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Supérieur Public. Membre du Centre européen d’études bourguignonnes, il vient de publier Crécy 1346, chez Perrin dans la collection « champs de bataille » (301 p, 25€).
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Nous faisons de la religion romaine une religion d'État, en oubliant presque qu'il existait aussi un culte domestique et privé dans la vie quotidienne de l'Urbs (« ville » dans la Rome antique). Dans le film Gladiator, le héros Maximus rend grâce aux dieux après sa victoire sur les barbares et il leur demande de protéger sa femme et son fils. Scène totalement inédite dans l'histoire du cinéma, elle est visiblement proche de la réalité décrite par l'historien John Scheid dans son dernier ouvrage. Faut-il distinguer sphère et cultes publics et sphère et cultes privés ? L'individu, détaché du groupe, rend-il un culte individuel ? Peut-on avoir une prédilection sentimentale et personnelle pour une divinité ? Les Romains croyaient-ils au salut éternel ?
L'invité : Ancien directeur d'études à l'École pratique des hautes études et professeur émérite au Collège de France, John Scheid est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de référence dont La religion des Romains ou encore Les dieux, l'État et l'individu et La tortue et la lyre. Il vient de publier aux éditions du Cerf Les Romains et leurs religions : la piété au quotidien (329 pages, 24 €).
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« L’impôt est comme le salaire que vous devez à la patrie en échange des services qu’elle vous rend » écrit Gabriel Compayré à la fin du XIXe siècle, une période où l’idée de consentement à l’impôt est en plein essor. Pourquoi et depuis quand l’impôt existe ? De quelles façons y résiste-t-on ? Comment obtenir le consentement des populations ? À quoi sert-il ? Peut-on taxer l’air que nous respirons ? Nous vous invitons à parcourir l’histoire universelle et millénaire de l’impôt, de l’antiquité à nos jours, avec ses machines fiscales, ses révoltes et ses transformations au fil de l’histoire.
L’invité : Codirecteur de l’axe politique du LabEx EHNE, vice-président du Comité d’histoire parlementaire et politique et coordonnateur du double diplôme Histoire-Sciences sociales de Sorbonne-Université et Sciences-Po Paris, Éric Anceau est rattaché au Centre d’histoire du XIXe siècle de Sorbonne-Université et Paris-Panthéon-Sorbonne. Il enseigne l’histoire politique et sociale de la France et de l’Europe à l’époque contemporaine. Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix (Académie des sciences morales et politiques, Fondation Napoléon, prix du Mémorial de la ville d’Ajaccio…). Déjà interviewé pour l’ouvrage collectif Qu’est-ce qu’une nation en Europe? (Sorbonne université presses, 280 pages, 8.90 €) et pour Ils ont fait et défait le Second Empire (Tallandier, 384 pages, 21,90 €), Éric Anceau vient de publier avec Jean-Luc Bordron Histoire mondiale des impôts, de l’antiquité à nos jours aux éditions Passés composés (448 pages, 25 €).
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[Histoire du XXe siècle 3/3] Dernier volet du cours d'histoire sur le XXe siècle au travers de ses principaux enjeux. Raymond Aron soulignait le phénomène de « guerres en chaîne » lorsqu’il parlait de ce siècle. Peut-on dire que c'est une époque plus violente que les autres ? Le XXe siècle est-il le temps des démocraties ? Les empires ont-ils disparu au profit d’une mosaïque d’États-nations ? Est-ce la fin des croyances et du religieux, du moins en Europe ? La question de l’environnement et de la préservation de la planète commence-t-elle au XXe siècle ?
L'invité : Florian Louis est historien, spécialiste d'histoire contemporaine et enseignant en CPGE. Il a codirigé avec Nicolas Beaupré une Histoire mondiale du XXe siècle (2022, PUF, 1152 pages, 39.00 € ).
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Grâce à la puissance de son armée, et au terme d’une série de guerres menées contre Carthage et les royaumes gréco-macédoniens héritiers d’Alexandre le Grand, Rome étend sa domination sur l’ensemble de la mer Méditerranée, au IIe siècle avant notre ère. Phénomène inédit : la République romaine est devenue ce que les théoriciens des relations internationales contemporaines qualifient de « puissance unipolaire ». Tout se joue entre la paix d'Apamée (188 avant J.-C.), qui met fin à l’affrontement romano-syrien, et la chute de Carthage en 146 avant J.-C. À la suite de cette courte période, Rome devient la seule puissance méditerranéenne. Au moyen d'une grille d'analyse contemporaine, l'historien Pierre-Luc Brisson revient sur ce moment charnière de l'histoire romaine impériale.
L'invité : Pierre-Luc Brisson, docteur en histoire ancienne, est chercheur postdoctoral Banting au département d’histoire et d’études classiques de l’université McGill de Montréal. Il enseigne l’histoire aux niveaux collégial et universitaire. Il vient de publier Le moment unipolaire : Rome et la Méditerranée hellénistique (188 - 146 avant J.-C). (L'Harmattan, 496 pages, 55 €).
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[Histoire du XXe siècle 2/3] En s'appuyant sur les thématiques et les notions développées dans l'Histoire mondiale du XXe siècle, cet entretien revient sur les lieux et les espaces où s'est joué le XXe siècle. Quels en sont les plus emblématiques ? L'inconnu existe-t-il encore ? La conquête spatiale renvoie-t-elle aux mêmes enjeux que les conquêtes terrestres ? Peut-on parler de chaque continent au singulier ? L'histoire a-t-elle changé d'échelle au XXe siècle ?
L'invité : Florian Louis est historien, spécialiste d'histoire contemporaine et enseignant en CPGE. Il a codirigé avec Nicolas Beaupré une Histoire mondiale du XXe siècle (2022, PUF, 1152 pages, 39,00 €).
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L’épopée des Safavides aux XVIe et XVIIe siècles en Iran a contribué à l’âge d’or de la Perse. Mieux, l’Iran d’aujourd’hui serait incompréhensible sans la prise en compte du rôle de cette dynastie dans la création du premier État chiite de l’histoire. À quel moment précisément assumera-t-elle, sans équivoque, ses liens avec le chiisme ? En quoi l’année 1501 fut-elle déterminante ?
Prince inattendu et même oublié, l’empereur Shah Abbas Ier, le cinquième des shahs safavides, a marqué l’histoire de la dynastie. Grand diplomate, il a ouvert son pays à l’Occident, facilité les échanges par la création de réseaux de communication et fondé la plus belle perle de l’Orient, Ispahan. Quelles politiques intérieures et étrangères a-t-il menées ? Pourquoi l’Iran s’est-elle tournée vers l’Occident, et même la papauté ? Comment distinguer la réalité des mythes autour de ce personnage qui domine l’histoire iranienne ?
L'invité : Yves Bomati, docteur ès lettres et sciences humaines, diplômé de l'École pratique des hautes études, est spécialiste d'histoire des religions et s'intéresse de près aux civilisations orientales et moyen-orientales. Il est en outre l'auteur de nombreux ouvrages sur la littérature et la langue françaises. Avec Houchang Nahavandi, ils ont écrit Shah Abbas, empereur de Perse, 1587-1629, couronné en 1999 par le prix Eugène-Colas de l'Académie française et, récemment, Mohammad Réza Pahlavi, le dernier shah, 1919-1980. Yves Bomati vient de publier L'âge d'or de la Perse. L'épopée des Safavides : 1501 - 1722 (Perrin, 444 pages, 25€).
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L'Orient est victime d'une double vision erronée : celle du mythe oriental entretenue par le XIXe siècle français mais aussi, à l'extrême opposé, celle post-coloniale défendue par Edward Saïd dans son livre Orientalism (1978). Dans les faits, l'histoire des relations de l'Orient et de la France est bien plus complexe. Comment tout d'abord définir l’Orient Français géographiquement ? Est-il ainsi différent de l’Orient britannique ? À l'époque moderne, quelles sont les conceptions politiques orientales du Ministre des Affaires étrangères ? En quoi Vergennes, un de ses meilleurs représentants, se distingue à ce sujet ? Que représente ensuite le moment révolutionnaire pour l’Orient ? La campagne d’Égypte est-elle un retour au réel pour la France ? De l'époque moderne à la Troisième République, l'historien Jean-François Figeac nous dit au fond si la France a vraiment été l'amie du monde oriental.
L'invité : Agrégé d’histoire, Jean-François Figeac a consacré sa thèse à la question d’Orient dans l’opinion publique française (1789-1861) sous la direction de J'. O. Boudon. Il est membre du Centre de Recherche du XIXe siècle de Paris Panthéon-Sorbonne. La France et l’Orient (Passés / Composés, 288 pages, 22€) est son premier livre.
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[Histoire du XXe siècle 1/3] Comment écrire l’histoire du XXe siècle qui nous est presque contemporain ? Siècle des guerres mondiales et des conférences de paix, des dictatures et de l’expansion de la démocratie, des révolutions et des décolonisations, des nationalismes et des impérialismes, le XXe siècle est le temps des paradoxes. Quand et où commence-t-il ? Quelle méthode pour écrire l’histoire d’un siècle à l’échelle planétaire ? Peut-on parler de déseuropéanisation du monde ?
L'invité : Florian Louis est historien, spécialiste d'histoire contemporaine et enseignant en CPGE. Il a codirigé avec Nicolas Beaupré une Histoire mondiale du XXe siècle (2022, PUF, 1152 pages, 39,00 €).
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Le roi Arthur et les Chevaliers de la Table ronde sont les protagonistes d'un imaginaire qui colore le Moyen Âge du merveilleux. Sont-ils la version romancée de véritables personnages historiques ? Quels sont les auteurs qui ont tracé les contours de cet univers romanesque ? Tous les hommes du Moyen Âge connaissaient-ils le roi Arthur, Tristan et Iseult, Merlin l'enchanteur et la quête du Graal ? À quoi ressemblent ces récits ? Dans quel contexte la légende a-t-elle été rédigée et que nous dit-elle des sociétés médiévales ?
L'invité : Martin Aurell est historien médiéviste, spécialiste de l’histoire de l’Occident aux Xe-XIIIe siècles, et professeur à l'université de Poitiers. Il a publié avec Michel Pastoureau : Les Chevaliers de la Table ronde. Romans arthuriens (Gallimard, 2022, 1080 pages, 34,00 €).
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Le siège et la chute de Jérusalem furent un des événements les plus marquants de l'histoire de l'Empire romain mais aussi de l'histoire du judaïsme. Peu avant la Pâque en 70, les armées de Titus entament un siège de plusieurs mois. À la fin septembre, la ville est prise puis finalement détruite. Le dernier foyer juif, réfugié dans la fameuse forteresse de Massada, tombe à son tour en 73. Quels sont les causes de la chute de Jérusalem ? Faut-il lire l'événement sur le temps long ou au contraire au prisme de la dernière décennie des années 60 ? Quel est le récit qu'en fait l'auteur juif Flavius Josèphe ?
L’invitée : Mireille Hadas-Lebel est historienne, spécialiste de l’histoire du judaïsme et de l’hellénisme, professeur émérite à la Sorbonne. Elle a publié chez Fayard une biographie de Flavius Josèphe mais aussi d’Hérode. Elle est aussi l’auteure de Jérusalem contre Rome (CNRS éditions, 567 pages, 12 €) et vient de compiler l’œuvre de Flavius Josèphe dans la Collection Bouquins (1536 pages, 34 €).
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-"Égypte antique : d’Abraham à Moïse, l’autre terre biblique" : bit.ly/3YS6ind
-"Bar-Kokhba : le Juif qui s’est révolté contre l’Empire romain" : bit.ly/3YSpkdD
-"Bérénice, la princesse juive qui séduisit Titus" : bit.ly/3YTCOVZ
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Les proches de Mussolini ont souvent décrit leur première rencontre avec le Duce comme fascinante voire envoutante. Alors au début de sa carrière, l'homme politique Dino Grandi décrivait le Duce comme « un génie, un magicien ou un fou ». Pourtant, le 24 juillet 1943, la chute de Benito Mussolini, a été précipitée par les hiérarques qui l'avaient servi. Pourquoi la majorité d'entre eux se retournèrent-ils contre leur maître, prenant alors le risque de tout perdre : pouvoir, situation sociale et financière ? Quelles étaient leurs ambitions ? Étaient-ils de droite ou de gauche ? Monarchistes ou républicains ? Qu'est-ce que leurs carrières disent du fascisme et révèlent de la politique italienne de la première moitié du XXe siècle ?
Notre invité : Frédéric Le Moal est historien, spécialiste du fascisme (Histoire du fascisme, Victor-Emmanuel III-roi d'Italie), professeur au lycée Militaire de Saint-Cyr-l'École. Il vient de publier Les hommes de Mussolini (Perrin, 2022, 368 pages).
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-"Marche sur Rome : en 1922, un coup de bluff signé Mussolini" : bit.ly/3IPxJc1
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Sans le récit de Flavius Josèphe, deux siècles d'histoire de Rome et de Jérusalem nous seraient quasiment inconnus. Né Yosef ben Mattityahu Ha-cohen dans une grande famille de Jérusalem en l'an 37, il est mort à Rome, protégé des empereurs successifs de la dynastie flavienne, vers l'an 100. Entretemps il avait vécu en tant qu'acteur des tensions entre Rome et Jérusalem, puis témoin oculaire de la chute du Temple. Proche de Titus, la seconde partie de sa vie est romaine. Elle est entièrement consacrée à l'histoire. En effet dès le lendemain de la guerre, il fut chargé d'en écrire le récit pour la gloire des vainqueurs mais sans dissimuler son propre chagrin. À ce premier ouvrage, La Guerre des juifs contre les Romains ou Guerre de Judée (vers 75), s'ajoutèrent les Antiquités judaïques qui relatent l'histoire biblique mais aussi une précieuse Autobiographie.
L’invitée : Mireille Hadas-Lebel est historienne, spécialiste de l’histoire du judaïsme et de l’hellénisme, professeur émérite à la Sorbonne. Elle a publié chez Fayard une biographie de Flavius Josèphe mais aussi d’Hérode. Elle est aussi l’auteure de Jérusalem contre Rome (CNRS éditions, 567 pages, 12 €) et vient de compiler l’œuvre de Flavius Josèphe dans la Collection Bouquins (1536 pages, 34 €).
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Le 6 juin 1944, date du débarquement des Alliés sur les plages normandes, est l’une des dates les plus connues et les plus célébrées de l’histoire. Plus qu’un évènement, c’est un symbole. Sa commémoration est-elle le reflet de son caractère décisif ? Si le débarquement n'a pas été une surprise pour le régime nazi, était-il considéré comme une véritable menace ? Comment cet épisode nous éclaire-t-il sur l'histoire de la Wehrmacht et plus précisément sur son déclin ? Quelle est la particularité du combat en dictature ? Jean-Luc Leleu propose une nouvelle lecture du conflit à partir de l'étude de ses acteurs.
Notre invité : Jean-Luc Leleu est historien, spécialiste de la Second Guerre mondiale, membre du conseil scientifique du Mémorial de Caen. Combattre en dictature 1944 - la Wehrmacht face au débarquement (2022, Perrin, 784 pages, 29.00 €) est le résultat de dix années de recherche.
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Parmi les nombreux peuples soumis par Rome, seuls les Judéens nous ont laissé un témoignage cohérent sur la puissance impériale. Grâce à l’œuvre immense de Flavius Josèphe, le Juif de Rome, l’historien possède une archive d’une inestimable richesse. Les premiers liens de Rome avec les Juifs datent du IIe siècle avant J.-C. : ils sont mentionnés par le livre de Maccabées et il s’agit d'une relation d’amitié. Que modifie l’arrivée de Pompée à Jérusalem en 63 avant J.-C. ? Comment s’exprime dans les écrits la lutte contre Rome ? Que signifie être juif sous l’Empire romain ? Existe-t-il un particularisme juif ? Quels sont les abus de pouvoir dans ce coin de l'Empire ? Retour sur la naissance de l'amitié entre les deux entités, puis sur la dégradation de leur relation au fil des décennies.
L’invitée : Mireille Hadas-Lebel est historienne, spécialiste de l’histoire du judaïsme et de l’hellénisme, professeur émérite à la Sorbonne. Elle a publié chez Fayard une biographie de Flavius Josèphe mais aussi d’Hérode. Elle est aussi l’auteure de Jérusalem contre Rome (CNRS éditions, 567 pages, 12 €) et vient de compiler l’œuvre de Flavius Josèphe dans la Collection Bouquins (1536 pages, 34 €).
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Le travail est pour l’homme un phénomène universel. Il traverse le temps et l’espace et, même si certains ont imaginé la fin du travail, il reste toujours un élément central de nos vies quotidiennes et de nos perceptions sociales. Dans L'invention du travail, Olivier Grenouilleau nous propose de découvrir un vaste panorama de se son histoire dans la pensée occidentale, depuis le Néolithique en passant par les prophètes de Jérusalem, les philosophes d’Athènes, jusqu’au monde contemporain et ses mutations technologiques. Aux anciens récits religieux ont succédé les utopies sociales modernes. Comment le travail était-il perçu au fil des millénaires ? À quels concepts s'est-il rapporté et se rapporte-t-il encore de nos jours : nature ou culture, malédiction ou rédemption, servitude ou dépassement, abondance ou misère ? L’humanité est-elle condamnée à travailler pour les dieux ou pour le progrès ? Ou le travail est-il plutôt source de justice, de bonheur et voie de l’accomplissement ?
Notre invité : Olivier Grenouilleau est docteur en histoire, directeur de recherche au centre Roland-Mousnier de Sorbonne-Université, membre de l’Académie des sciences d’Outre-mer. Il est l’auteur d’une œuvre récompensée par de nombreux prix et internationalement reconnue sur l’économie maritime, le marché et l’esclavage. Nous le recevons pour L’invention du travail, aux éditions du CERF, (296 pages, 20 €), une fresque capitale sur l’idée de travail, pour penser hier et demain.
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Après l'apogée de la domination ottomane, l'empire entre dans une nouvelle phases de son histoire: celle de la défense de son vaste domaine qui s'étend sur trois continents. Considérée comme une moment de déclin, la période de 1574 à 1699 est plus complexe qu'il n'y parait. Vu d’Istanbul, il existe à la fois des crises intérieures mais aussi des revers extérieurs. Que perd l’empire ottoman sur l'ensemble des deux fronts ? La période sonne-t-elle un coup d’arrêt à son extension ? Est-ce que le trône pendant cette période a été menacé ? A contrario, quels sont les éléments, notamment économique , politique ou même artistique, qui nous font dire que le déclin est relatif ?
Notre invité : Olivier Bouquet est professeur d’histoire moderne et contemporaine à l’Université de Paris et chercheur au CESSM. Il est un grand spécialiste de l’histoire ottomane. Il est notamment l’auteur de : Vie et mort d’un grand vizir, Halil Hamid Pacha (1736-1785). Biographie de l’Empire ottoman (Belles-Lettres, 2022, 640 pages, 29,00 €). Il vient de publier Pourquoi l’Empire ottoman? Six siècles d’histoire (Folio, 11,50€).
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L’Andalousie musulmane, Al-Andalus, continue de susciter fantasmes, nostalgie et projections de toutes sortes. Erigée en haut lieu de la tolérance islamique, en paradis perdu, elle apparaît aussi comme le théâtre d’une lutte sans merci entre Islam et Chrétienté. Il s’agit ici de dépasser les mythes et de revenir sur l’histoire politique et culturelle. Au-delà de la confrontation avec les chrétiens du nord, quels sont les menaces internes de cette partie excentrée du monde musulman qui provoquent sa division puis l’avènement d’une dynastie berbère venue d’Afrique qui supplantera le pouvoir arabe ? Pourquoi malgré ces troubles, l’Andalousie est-elle le théâtre d’une très belle floraison culturelle, chaque ville ayant ses savants, sa cour et défendant son prestige ?
Notre invité : Emmanuelle Tixier du Mesnil est docteur en histoire, professeur d’histoire médiévale de l’Islam à l’université de Paris Nanterre, spécialiste de l’histoire d’Al-Andalus et de la géographie arabe médiévale. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages sur le sujet et vient de publier Savoir et pouvoir en Al-Andalus au XIe siècle au Seuil (416 pages, 24.50 €).
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Ils s'appellent Mehmet II, Sélim Ier ou Soliman le Magnifique. Leur règne constitue l'apogée d'un empire qui s’étendait sur trois continents et a duré plus de six siècles. Nouvel Alexandre, Mehmet II fut tout d'abord le sultan qui emporta l'imprenable Constantinople en 1453. Conquérant audacieux et homme talentueux, il fonde Istanbul c'est-à-dire Islambol , la ville "pleine d'Islam" et inaugure une longue période de suprématie. Que représente le sultan dans le monde ottoman ? Comment le pouvoir des sultans évolue-t-il et se transforme-t-il ? Quels sont les relais de ce pouvoir ? Quelle est la place de la diplomatie dans son action ? Comment évolue le droit dans la société islamisée ?
Notre invité : Olivier Bouquet est professeur d’histoire moderne et contemporaine à l’Université de Paris et chercheur au CESSMA. Il est un grand spécialiste de l’histoire ottomane. Il est notamment l’auteur de : Vie et mort d’un grand vizir, Halil Hamid Pacha (1736-1785). Biographie de l’Empire ottoman (Belles-Lettres, 2022, 640 pages, 29,00 €). Il vient de publier Pourquoi l’Empire ottoman? Six siècles d’histoire (Folio, 11,50€).
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Dans notre mémoire nationale, la figure de Philippe le Bel reste attachée à une dérive autoritaire de la monarchie capétienne. Longtemps critiqué, il fut pourtant réhabilité par les études historiques tout au long du XIXe siècle. En effet, ce roi a fait la France à plus d’un titre. Son règne s’inscrit dans un contexte de maturation institutionnelle ainsi qu’un mouvement intellectuel juridique et philosophique de grande ampleur. Qui était donc Philippe le Bel ? Quelle fut la singularité du roi par rapport à ses prédécesseurs, Saint Louis et Philippe Auguste ? Comment comprendre les motivations de sa politique à l’égard des templiers ou du pape Boniface VIII ? Quel contenu la royauté donna au droit royal et quelle place pris la religion dans l’exercice du pouvoir ?
L’invité : Jacques Krynen est un historien du droit, spécialiste de l’époque médiévale et moderne. Auteur de nombreux ouvrages dont la codirection du Dictionnaire historique des juristes français, XIIe-XXe siècle paru aux PUF (2012). Professeur émérite de l’université de Toulouse Capitole, il a publié récemment : Philippe le Bel, la puissance et la grandeur (Gallimard, 160 pages, 17 €).
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Il s’étendait sur trois continents et a duré plus de six siècles. Il vivait aussi sous quatre climats différents et fut la dernière formation impériale du Proche-Orient. Après Rome et Byzance, l’empire Ottoman est tout simplement la seule construction politique à avoir atteint de telles dimensions dans l'histoire. Quelles sont les origines de cet Empire ? Comment définir cet espace politique mais aussi économique : est-ce un empire continental ou maritime ? Faut-il parler d'un empire colonial ? Doit-on différencier Turcs et Ottomans ou distinguer l'empire du monde arabe ? Comment le pouvoir central a-t-il assuré sa domination sur cet espace considérable ? Quelle fut enfin la place de la religion dans l'empire ?
Notre invité : Olivier Bouquet est professeur d’histoire moderne et contemporaine à l’Université de Paris et chercheur au CESSMA. Il est un grand spécialiste de l’histoire ottomane. Il est notamment l'auteur de : Vie et mort d’un grand vizir, Halil Hamid Pacha (1736-1785). Biographie de l’Empire ottoman (Belles-Lettres, 2022, 640 pages, 29,00 €). Il vient de publier Pourquoi l'Empire ottoman? Six siècles d'histoire (Folio, 11,50€).
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En 1949, au lendemain de la seconde guerre mondiale, la philosophe Simone Weil écrivait que la patrie est dans l’ordre temporel « le bien le plus précieux parce qu’elle est ce qui assure à l’homme à travers le présent une liaison entre le passé et l’avenir ». Ajoutant qu'elle apporte « une continuité dans le temps, par-delà les limites de son existence humaine ».
La doctrine juridique nous dit, de son côté, qu’elle représente la rencontre d’un peuple, d’une terre et d’une souveraineté. Mais d'où vient le patriotisme ? Dans un essai-fleuve, Michel de Jaeghere nous dépeint ses fondements établis dans la Grèce antique. Quels rôles les guerres médiques vont-elles jouer dans cette construction ? Que nous disent les résistances des cités grecques de l'identité hellénique ? Si les Grecs n'avaient pas remporté la victoire, leur génie se serait-il malgré tout épanoui ? Quelle a été l'influence de la paideia (« l'instruction d'un bon citoyen, selon la Grèce antique ») dans la résistance ? La guerre du Péloponnèse a-t-elle symbolisé une trahison de l'idéal grec ?
L’invité : Michel de Jaeghere est journaliste, directeur du Figaro Histoire et du Figaro Hors-Série. Auteur de plusieurs ouvrages, son œuvre d’historien se distingue notamment par son travail sur la chute de Rome : les Derniers Jours (Belles Lettres – Tempus). Il a publié récemment la Mélancolie d'Athéna, l'invention du patriotisme (Belles Lettres, 632 pages, 17,99 €).
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La période la Renaissance voit une véritable mise en scène de la monarchie. Celle-ci ne cesse de se développer à l'époque moderne pour s'épanouir dans l'absolutisme bourbonnien. Paradoxalement, à la conception contractuelle médiévale - celle du droit - se substitue une conception consensuelle autour de la dynastie et de l'État qui ne cesse de se sacraliser et de se centraliser. Les moteurs de cette accélération sont la fiscalité, le religieux, le contrôle social et l'armée mais, contrairement à l'idée reçue, Louis XIV sait composer : il agit même dans une forme de pragmatisme de tous les instants. Dans ce troisième volet consacré à la construction de l'État monarchique, Pauline Valade nous décrit cette évolution majeure au cours des temps modernes.
L’invitée : Pauline Valade est spécialiste d’histoire moderne et enseignante. Elle est l’auteure de Le goût de la joie, réjouissances monarchiques et joie publique au XVIIIe siècle (Champs-Vallons, 424 pages, 26 €) et vient de coéditer sous la direction de Michel Figeac La construction de l’État monarchique en France de 1380 à 1715 (Armand Colin, 26 €, 2022).
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1870 marque sans contexte un des tournants de l'histoire de France et de l'Europe. Alors qu'en 1852, Napoléon III déclarait « L'Empire, c'est la paix » , sa politique étrangère au cours de son règne va bouleverser l'ordre du Congrès de Vienne de 1815, jusqu'à précipiter sa chute lors du désastre de Sedan, le 1er septembre 1870. Moqueur, le premier ministre anglais disait du neveu de Napoléon : « Ses idées se multiplient comme des lapins dans une garenne ! ». Quels furent les principes qui portèrent sa politique étrangère ? Quel influence aura dans ses décisions le journal d'exil de son oncle le Mémorial de Sainte-Hélène écrit par son secrétaire Emmanuel de Las Cases ? Comment les grandes étapes guerrières du Nouvel Empire aboutirent au conflit franco-prussien de 1870 ? Enfin, quels ont été au fond les manquements et, disons-le, les erreurs de Napoléon III qui menèrent à l'année décisive ?
L'invité : Directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz s’est imposé comme un des maîtres de l’histoire napoléonienne. Auteur d’une quarantaine d’ouvrages, il a été distingué en 2019 par l’Institut de France pour l’ensemble de son œuvre. Il avait été invité par Storiavoce pour son remarquable Joseph Bonaparte. Il vient de publier Napoléon III, la modernité inachevée (Coédition Perrin - BNF, 256 pages, 25 €).
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Le grand historien Marc Bloch rappelait que les institutions politiques en général ne peuvent se comprendre qu’en prenant en compte les courant d’idées et la relation. Évoquer les institutions, c’est donc aussi évoquer une communauté politique. L’État monarchique en France renvoie donc à cette idée d'une communauté. Médiéviste, Thierry Dutour nous décrit la construction de cet État alors que le droit n'est pas encore unifié. À quelles réalités renvoient les idées de nations et d’État ? Quelles étaient les limites du pouvoir et les devoirs du roi ? Quelle était la place faite au consentement et au consensus mais aussi à l'opinion publique dans la société ? Quelle est enfin la part de la fiscalité dans la construction de l’État ?
Notre invité : Thierry Dutour est maître de conférences HDR à Sorbonne Université. Il est notamment l’auteur de La Ville médiévale. Origines et triomphe de l’Europe urbaine (Odile Jacob, 2003) et Sous l’empire du bien. « Bonnes gens » et pacte social (XIIIe -XVe siècle) (Classiques Garnier, 2015). Il vient de publier La France hors la France, l’identité avant la nation (Vendémiaire, 372 pages, 24 €). Il est enfin coauteur de La construction de l’État monarchique en France entre 1380 et 1715 (Armand Colin, 352 pages, 26 €).
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L'injonction biblique "Femmes soyez soumises à vos maris" (Paul, 3.18) est probablement aujourd'hui l'une des plus provocantes et des plus choquantes de la littérature chrétienne. Elle vient appuyer l'idée selon laquelle les sociétés structurées par la religion catholique, et notamment les sociétés médiévales, étaient misogynes. Or la pensée chrétienne sur la femme était loin d'être uniforme en fonction des lieux et des époques. La femme a-t-elle véritablement été considérée comme l'inférieure de l'homme ? Comment en parlait-on et la définissait-on au Moyen Âge ? Les auteurs chrétiens s’appuyaient-ils d'abord sur la Bible ou sur l'héritage gréco-latin ? Si la femme était considérée comme inférieure de l'homme, comment expliquer les reines, les régentes, les abbesses, les femmes d'influence etc. ? Existe-t-il une cohérence entre les écrits sur la femme et sa place dans la société ?
Notre invité : François-Marie Portes est enseignant et historien de la philosophie. Sa récente publication La femme au Moyen Âge : Aristote contre l’Évangile (2022, Éditions du Cerf, 480 pages, 34,00 €) est le fruit de sa thèse de doctorat Parler de "la Femme" au Moyen-Age. Comparaison épistémologique entre corpus d'auteurs universitaires du XIIIe et XVIe siècle soutenue en 2019.
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Aux origines de la Révolution française, le contrat social de Rousseau nous a fait oublier qu'il existait aussi sous la monarchie française une forme de contrat et de consensus autour du pouvoir en place. Comment définir cet État monarchique et comment s'est-il construit au fil des siècles ? Quelle est la place de la dynastie dans cette élaboration et quelles furent les relations entre gouvernés et gouvernants ? À travers trois nouveaux Cours d'Histoire, Michel Figeac, Thierry Dutour et Pauline Valade nous décrivent les grandes étapes la construction de l’État monarchique en France entre 1380 et 1715. Dans ce premier volet, Michel Figeac présente le dessein visant à renforcer et à construire l’État capétien. Moderniste, il présente aussi le rôle de la noblesse sous le règne de Louis XIV.
L'invité : Michel Figeac est spécialiste de la noblesse à l'époque moderne, de la Révolution françaises et des sociétés urbaines. Professeur à l'université de Bordeaux, il vient de diriger le livre pour la question du CAPES et de l'Agrégation : La construction de l’État monarchique en France entre 1380 et 1715 (Armand Colin, 352 pages, 26€). Il est aussi l'auteur dernièrement de Helena Potocka, une princesse européenne au temps des révolutions (Vendémiaire, 329 pages, 24€).
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Henri VIII est le monarque anglais le plus célèbre parce que son histoire demeure l’une des meilleures que l’on puisse raconter. Si c’est un jeune roi pieux au cœur de l’Europe catholique qui monte sur le trône, c’est un prince schismatique, qui a créé une Église nationale et une nouvelle manière de régner, qui meurt en 1547. Pendant ces trente ans, il aura fait sauter les unes après les autres de multiples digues séculaires : rupture avec la papauté ; exécution de sa seconde épouse, de son principal ministre, de son chancelier, d’un cardinal, de sa cinquième épouse ; tour de vis fiscal sans précédent ; suppression de tous les monastères du royaume ; confiscation de dizaines de palais, de châteaux et de demeures nobles. Tout y est. La violence et le sexe. L’amour et la haine. Le pouvoir et la démesure. L’amitié et la trahison. Le fils écrasé par son père ; le père écrasant ses enfants. L'historien Cédric Michon nous plonge dans ce règne de la démesure.
Notre invité : Cédric Michon, normalien, agrégé d’histoire, est maître de conférences à l’université du Maine et membre junior de l’Institut universitaire de France. Il a consacré plusieurs ouvrages à François Ier et à sa cour : Louise de Savoie (2015), Le cardinal Jean Du Bellay (2014), Les conseillers de François Ier (2011) et La crosse et le sceptre. Les prélats d’État sous François Ier et Henri VIII (2008) et a publié une cinquantaine d’articles sur le sujet. Il vient de publier Henri VIII, la démesure du pouvoir (Perrin, 416 pages, 25€).
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[Les Français sous l'Occupation 3/3] Alors que Colette est plus que jamais au cœur de notre littérature, sa vie sous l'occupation reste empreinte d’un halo de mystère et de beaucoup de rumeurs. Que représente l'écrivain en 1939 ? Entre-t-elle en guerre en 1939 comme en 1914 ? Comment vit-elle à l'heure allemande ? Ses écrits ne font-ils pas « pâle figure dans un temps de décisions vitales et d’engagements ? » Dans son livre Colette en guerre, l'historienne Bénédicte Vergez-Chaignon mène l'enquête. Nourrie d’archives en grande partie inédites elle nous entraîne dans le quotidien de la célébrité.
L’invitée : Bénédicte Vergez-Chaignon est diplômée de Sciences Politiques et Docteur en Histoire. Spécialiste de la France et de la deuxième Guerre Mondiale, elle a travaillé sous la direction de Serge Berstein. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages dont une biographie de Pétain (Tempus, 1276 pages, 16 €) qui fait autorité. L’ouvrage, qui a été salué unanimement, a reçu le prix de la biographie politique 2014 et le prix de la biographie du Point en 2015. Bénédicte Vergez-Chaignon vient de publier Les Français dans la Guerre – Archives du quotidien 1940-1945 (Flammarion, 224 pages, 39 €) et Colette en guerre 1939-1945 (Flammarion, 334 pages, 21,90 €).
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Au XVIIIe siècle, Paris célébrait chaque événement lié à la Couronne de France : naissance royale, mariage princier, victoire militaire, etc. Dès lors, la Maison du Roi, le Bureau de la Ville et le Châtelet de Paris organisaient les réjouissances pour le peuple. Feux de joie, banquets, orchestres, lâchers d'oiseaux, distribution d’argent, Te Deum... Les manifestations de joie se mettaient en branle sous le contrôle des autorités qui en régulaient les rites : « La politique est affaire de passion, de croyance, d’émotion voire d’irrationnel. » nous dit Pauline Valade. Pour les autorités, les réjouissances étaient les signes tangibles d’une communion avec les sentiments du souverain. Invitée de Storiavoce, l’historienne qui vient d’être primée par l’Académie française, nous présente ce goût de la joie qui, tout au long du XVIIIe siècle, évolue jusqu’à la Révolution : comment ces réjouissances étaient-elles organisées ? Quels en étaient ces acteurs économiques ? Quel rôle jouait la police du roi dans leurs régulations et comment la population s'appropriait l'événement ?
L'invitée : Pauline Valade est spécialiste d'histoire moderne et enseignante. Elle est l'auteure de Le goût de la joie, réjouissances monarchiques et joie publique au XVIIIe siècle (Champs-Vallons, 424 pages, 26 €) et vient de co-éditer sous la direction de Michel Figeac La construction de l'Etat monarchique en France de 1380 à 1715 (Armand Colin, 26 €, 2022).
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[Les Français sous l'Occupation 2/3] En 1940, la France est occupée par les troupes allemandes : "La convention d’armistice qui fixe les règles d’occupation est à géométrie variable [...] L’emprise n’est pas seulement militaire : elle est administrative et économique" nous dit Bénédicte Vergez-Chaignon. Peut-on dire que la France devient "allemande" en 1940 ? Quelle est la vie des Français sous l'occupation ? Comment cette présence allemande s’exprime-t-elle dans leur quotidien ? Quelles sont les formes d'expression de la propagande ? Après avoir vu la relation des Français avec le Marchal Pétain pendant l'occupation, l'historienne Bénédicte Vergez-Chaignon présente ici le quotidien de l'occupation.
L'invitée : Bénédicte Vergez-Chaignon est diplômée de Sciences Politiques et Docteur en Histoire. Spécialiste de la France et de la deuxième Guerre Mondiale, elle a travaillé sous la direction de Serge Berstein. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages dont une biographie de Pétain (Tempus, 1276 pages, 16 €) qui fait autorité. L’ouvrage, qui a été salué unanimement, a reçu le prix de la biographie politique 2014 et le prix de la biographie du Point en 2015. Bénédicte Vergez-Chaignon vient de publier Les Français dans la Guerre - Archives du quotidien 1940-1945 (Flammarion, 224 pages, 39€) et Colette en guerre 1939-1945 (Flammarion, 334 pages, 21,90 €).
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En 1124, Pierre le Vénérable, à la tête de l’abbaye de Cluny, interpelle Bernard de Clairvaux, à propos de l'évolution de la couleur de l'habit des moines cisterciens. Auparavant vêtus de gris, les moines de Cîteaux portent à présent le blanc. Habituellement couleur de la gloire, de la fête et du Christ, porter du blanc serait signe d'orgueil selon l'abbé de Cluny. Le noir, symbole d'humilité conviendrait mieux au vêtement monastique. Pour Saint Bernard porter l’habit blanc engage le pêcheur à tendre vers la pureté et la lumière. L'expression vestimentaire et corporelle doit encourager et incarner l'attitude spirituelle, or, le noir est la couleur du diable. Cette querelle chromatique fait échos à d'autres controverses : idéologiques, liturgiques et théologiques. Que révèle-t-elle de l'importance de la symbolique des couleurs, et plus précisément du blanc dans la société médiévale ? La moralité concerne-t-elle aussi les couleurs ? Comment définir une couleur et comment définir le blanc ? Au même titre que le noir, n'est-il pas une couleur à part ? Outre l'enjeu pictural, pourquoi écrire l'histoire des couleurs ?
Notre invité : Michel Pastoureau est historien, spécialiste de la couleur et de la symbolique médiévale, titulaire de la chaire d’Histoire de la symbolique occidentale à l'École Pratique des Hautes Études. Blanc, histoire d'une couleur (Seuil, 240 pages, 39.90 €) est la dernière publication d'une série de six : Bleu (2000), Noir (2008),Vert (2013), Rouge (2016) et Jaune (2019).
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[Les Français sous l'Occupation 1/3] En 1977, Henri Amouroux publiait Quarante millions de Pétainistes chez l'éditeur Robert-Laffont. Cinquante ans après, l'historienne Bénédicte Vergez-Chaignon fait le point historiographique sur les relations entre les Français et le maréchal Pétain en 1940. Comment les Français sont-ils entrés en guerre ? Quelle fut leur réaction face à la disparition de la Troisième République ? Comment a été perçue la Révolution nationale et le « redressement intellectuel et moral » voulus par les autorités de Vichy ? Les Français qui ont remis en en cause le pouvoir du maréchal Pétain étaient-ils majoritaires ?
L'invitée : Bénédicte Vergez-Chaignon est diplômée de Sciences Politiques et Docteur en Histoire. Spécialiste de la France et de la deuxième Guerre Mondiale, elle a travaillé sous la direction de Serge Berstein. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages dont une biographie de Pétain (Tempus, 1276 pages, 16 €) qui fait autorité. L’ouvrage, qui a été salué unanimement, a reçu le prix de la biographie politique 2014 et le prix de la biographie du Point en 2015. Bénédicte Vergez-Chaignon vient de publier Les Français dans la Guerre - Archives du quotidien 1940-1945 (Flammarion, 224 pages, 39€) et Colette en guerre 1939-1945 (Flammarion, 334 pages, 21,90 €).
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Écrivain à la réputation sulfureuse, Pierre Drieu la Rochelle confie dans Récit secret, rédigé en 1944 : "J'ai toujours voulu rapprocher et mêler les soucis contradictoires : nation et Europe, socialisme et aristocratie, liberté de pensée et autorité, mysticisme et anticléricalisme." Face à ces idéaux irréconciliables, l’enthousiasme des débuts semble laisser la place à l’aveu d’échec. Drieu la Rochelle fait partie de ces écrivains français qui ont été séduit par la nazisme. Certains intellectuels l'ont vu comme une idéologie qui aurait réconcilié les paradoxes et répondu aux aspirations idéologiques, politiques et spirituelles des lendemains de la Grande Guerre. Qui sont ces intellectuels voyageurs qui ont voulu découvrir le national socialisme “sur place” ? Pourquoi cette fascination ? Qui sont-ils et de quel bord politique se revendiquent-ils ? Ces voyageurs ont-ils préparé le terrain de la collaboration ? Comment appréhender leurs écrits ?
L'auteur : Alexandre Saintin est historien, spécialiste de l'histoire des intellectuels français de l’entre-deux-guerres. Son livre Le vertige nazi, voyages des intellectuels français dans l’Allemagne nationale-socialiste (Passés/Composés, 2022, 320 pages, 23 €) est tiré de sa thèse, Tristes tropismes : voyages des intellectuels français en Italie fasciste et en Allemagne nazie 1922-1939, soutenue en 2015.
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Depuis les rues droites de l’Antiquité en passant par les rues sinueuses et étroites du Moyen Âge, jusqu’aux percées et aux rationalisations du XIXe siècle, quelle est l'évolution de la rue au fil des époques ? Comment y circule-t-on ? Aucun historien n’avait écrit l’étude de ce « lieu de vie, de circulations, de sociabilité, de pouvoir » avant aujourd’hui.Théâtre du pouvoir, espace de fêtes et de violence : quel est le rôle politique et idéologique de la rue, qui se trouve au cœur de la ville ? Étienne Gros reçoit Joël Cornette, l'un des auteurs de L'Histoire de la rue, de l’Antiquité à nos jours, le récit inédit, passionnant et foisonnant d'un espace urbain méconnu.
L'invité : Joël Cornette est un historien moderniste, reconnu pour ses travaux et ses publications sur la France de l’Ancien Régime. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de référence (Le Roi de guerre (Payot, 1993, réed, 2000)). Son Histoire de la rue, de l’Antiquité à nos jours (Tallandier 2022, 528 pages, 34,9€), co-écrit avec Catherine Saliou, Claude Gauvard et Emmanuel Fureix sous la direction de Danielle Tartakowsky, est appelé à faire date.
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Si Notre-Dame de Paris est une cathédrale médiévale, elle a été en partie revisitée par le XIXe siècle. Les chimères, monstres caricaturant le Moyen Âge, sortent tout droit de l’imagination de l’architecte Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879). Moins connus que sa flèche, que ses trésors ou que son architecture, les chimères font tout autant partie de l'identité de Notre-Dame de Paris. Quand on les regarde, le Moyen Âge nous apparaît sublime, grandiose, fascinant tout autant que monstrueux, fantastique et effrayant. Eugène Viollet-Le-Duc en architecture, Umberto Ecco et Walter Scott en littérature, Games of Thrones à l'écran et le Puy du fou dans ses spectacles... Chacun réinvente le Moyen Âge à sa manière. On parle alors de médiévalisme. Quand est né ce mouvement et comment-a-t-il évolué ? Qui sont les stars du médiévalisme ? Sert-il ou dessert-il l'histoire ?
L'invité : William Blanc est historien médiéviste spécialiste de la fantasy (Le Roi Arthur, un mythe contemporain (Libertalia, 2016) et Winter is coming, une brève histoire politique de la fantasy (Libertalia, 2019)), co-directeur du dictionnaire du Dictionnaire du Moyen Âge imaginaire, Le médiévalisme, hier et aujourd’hui (2022, Vendémiaire, 464 pages, 30 €). Il a travaillé avec Anne Besson, professeur en littérature générale et comparée à l'université d'Artois (Arras) et Vincent Ferré professeur de littérature à l’université Sorbonne nouvelle.
À lire aussi :
«Très Riches Heures du duc de Berry : une vision ambiguë de la paysannerie » : https://bit.ly/3H6M97j
« "Le Bon Roi Dagobert", une chanson parodique » : https://bit.ly/3HbxXd3
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En 1932, un jeune explorateur nommé Jerry Van Graan, trouva une tombe située sur une colline non loin du fleuve Limpopo (Afrique du Sud). Il y découvrit un rhinocéros entièrement recouvert d’or, et avec lui une partie de l'histoire de l'Afrique. Le rhinocéros d’or mesurait environ 15 cm. Sa tête était baissée, comme posée au sol, son corps imposant et son allure compacte qui lui donnaient une attitude grave renvoient indéniablement à l’idée de puissance. Il ne possède qu'une seule corne, ce qui peut paraître étrange car le rhinocéros africain en possède deux. Il semblait dormir dans la tombe depuis des siècles avec les autres objets qui l'entouraient : des bijoux en or, d’autres figurines elles aussi recouvertes d'or, des perles de verre… Depuis combien de temps était-il là ? S'il n’a qu’une corne, vient-il vraiment d’Afrique ? À qui tenait-il compagnie dans la tombe ? Que peut-il nous raconter sur la région ? La découverte de l’Afrique par ceux qui viennent d’ailleurs est-elle le point de départ de l’histoire de ce grand continent ?
Notre invité : François-Xavier Fauvelle est professeur au Collège de France. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, il est l’un des spécialistes mondiaux de l’histoire des sociétés africaines anciennes. Son livre Le Rhinocéros d'or, Histoire du Moyen Âge africain nouvellement réédité a été salué unanimement par le public et la critique.
À lire aussi :
- "Lalibela, les églises creusées dans la pierre d’Éthiopie" : https://bit.ly/3Fh4u0g
- "Arménie, le dur désir de durer" : https://bit.ly/3AWQoyy
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[La guerre de Cent Ans 3/3] Après des décennies de conflits et la bataille de Castillon (1453), la France remporte la fameuse guerre de Cent Ans. Cependant, il faut attendre le traité de Picquigny de 1475 et Louis XI pour que le conflit prenne définitivement fin. Comment la France a-t-elle remportée cette victoire ? Quel a été le rôle de la communication politique mais aussi l'importance de la volonté des Valois ? Peut-on parler de révolution militaire au cours de la période ? Quels sont les grands tournants du conflit et quelle a été la place réelle de Jeanne d'Arc dans la victoire finale ?
L’invité : Ancien élève de l’École nationale des chartes, docteur en histoire, Amable Sablon du Corail est conservateur général du patrimoine aux Archives nationales, où il est responsable du département du Moyen Âge et de l’Ancien Régime. Il est par ailleurs l’auteur d’une biographie de Louis XI et de 1515, Marignan. Il vient de publier chez Passés / Composés : La guerre de Cent Ans, Apprendre à vaincre (464 pages, 25 €).
À lire aussi :
"Jeanne d’Arc, fille de la frontière" : https://bit.ly/3gGbme7
"Non, Jeanne d’Arc n’était pas bergère à Domrémy" : https://bit.ly/3GW8apg
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Pour la première fois depuis des décennies, le château de Versailles organise une exposition consacrée à Louis XV à l'occasion du tricentenaire de son sacre. L'occasion pour Storiavoce de revenir sur celui qui était qualifié de "bien aimé". Le duc de Luynes ajoutait à son endroit : « C’est un caractère caché, non seulement impénétrable dans son secret, mais encore très souvent dans les mouvements qui se passent dans son âme. Le tempérament du roi n’est ni vif ni gai ; il y aurait même plutôt de l’atrabilaire." nous dit le Duc de Luynes. Qu'est ce que les objets exposés à Versailles nous révèlent sur règne de Louis XV ? Pourquoi la mort est-elle une obsession du roi dès sa prime jeunesse ? Quel sont les différentes influences de Madame de Pompadour ? Quel est le rapport de Louis XV avec les sciences, les livres et les arts ? Quels sont les derniers jours de Louis XV ?
L'invitée : Hélène Delalex est, avec Yves Carlier, commissaire de l'exposition "Louis XV : passions d'un roi" (jusqu'au 19 février 2023). Conservatrice du patrimoine au musée du château et historienne, elle est sans nul doute la meilleure spécialiste de la reine Marie-Antoinette. Elle est enfin co-auteur du catalogue d'exposition Louis XV Passions d'un roi(Co-édition In Fine et Château de Versailles, 496 pages, 49 €).
À lire aussi :
"Louis XV, le roi méconnu" : https://bit.ly/3UZcQPi
"Deux petites princesses échangées pour une alliance" : https://bit.ly/3UZFlMY
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[La guerre de Cent Ans 2/3] Considérée à tort comme une guerre féodale, la guerre de Cent Ans préfigure au contraire l'État moderne et pose les bases de l'absolutisme : quel rôle jouent le roi Charles V puis Charles VII dans cette évolution ? Comment la réforme de la fiscalité et la création d'une armée permanente changent-elles l'exercice de l'État ? Peut-on parler véritablement d'un "absolutisme" au XVe siècle ? Comment l'administration évolue-t-elle sur un territoire marqué par la guerre et la division du royaume ?
L'invité : Ancien élève de l’École nationale des chartes, docteur en histoire, Amable Sablon du Corail est conservateur général du patrimoine aux Archives nationales, où il est responsable du département du Moyen Âge et de l’Ancien Régime. Il est par ailleurs l’auteur d’une biographie de Louis XI et de 1515, Marignan. Il vient de publier chez Passés / Composés La guerre de Cent Ans Apprendre à vaincre (464 pages, 25 €).
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"Non, Jeanne d’Arc n’était pas bergère à Domrémy" : https://bit.ly/3VdYOch
"1358 : la révolte populaire qui fit trembler la France" : https://bit.ly/3hOr9HJ
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Dans son roman primé par le prix Goncourt, Les racines du ciel, Romain Gary voit dans la consommation de la viande, un instinct vital plus puissant que l'instinct sexuel : "Besoin de viande - la besoin ancestral de viande de l’homme africain et l’homme tout court…c’était un rêve, une nostalgie, une aspiration de tous les instants - un cri physiologique de l’organisme plus puissant que l’instinct sexuel. La viande ! c’était l’aspiration la plus ancienne, la plus réelle, et la plus universelle de l’humanité". Si de nos jours, les pays occidentaux tendent vers une alimentation de moins en moins carnée - et ce pour diverses raisons : sanitaires, écologiques, économiques, idéologiques, religieuses - qu'en était-il des sociétés qui les ont précédées ? La viande a-t-elle toujours été un aliment à part ? Était-elle un élément de distinction sociale ? Sa consommation résulte-t-elle d'un besoin vital ?
L'invité : Florent Quellier est professeur d’histoire moderne à l’Université d’Angers, spécialisé dans l’histoire des cultures et de l’alimentation a dirigé une Histoire de l’alimentation chez Belin.
À lire aussi :
"Pomme de terre : le triomphe d’un aliment mondialisé" : https://bit.ly/3XkZiiB
"Épices : l'Europe à la conquête des routes commerciales" : https://bit.ly/3EsPHO3
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[La guerre de Cent Ans 1/3] Deux siècles durant, deux dynasties françaises, les Plantagenêt et les Valois, placées l’une à la tête de l’Angleterre, l’autre sur le trône des fleurs de lys, se sont livré une lutte à mort. Cette "guerre de Cent Ans", comme le XIXe siècle l'a qualifiée, a été comme boudée par l'historiographie. Elle suscite pourtant de nombreuses questions : était-elle une guerre féodale ou un conflit de souveraineté ? Peut-on la considérer comme une guerre de nations ? Quelle fut aussi la part de la guerre civile dans cet affrontement ? Était-elle enfin une guerre nouvelle et globale ? Invité de Storiavoce, Amable Sablon du Corail entame une série de trois cours d'histoire sur le sujet. Après avoir défini la guerre de Cent Ans, la semaine prochaine, il verra en quoi cette guerre est une préfiguration de l'État moderne. Dans un dernier volet, il se penchera sur les causes de la victoire française.
L'invité : Ancien élève de l’École nationale des chartes, docteur en histoire, Amable Sablon du Corail est conservateur général du patrimoine aux Archives nationales, où il est responsable du département du Moyen Âge et de l’Ancien Régime. Il est par ailleurs l’auteur d’une biographie de Louis XI et de 1515, Marignan. Il vient de publier chez Passés / Composés La guerre de Cent Ans Apprendre à vaincre (464 pages, 25 €).
À lire aussi :
"Jeanne d’Arc, fille de la frontière" : https://bit.ly/3V3msIo
"1358 : la révolte populaire qui fit trembler la France" : https://bit.ly/3ghX2bc
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Le Larousse publié en 1929 définit l’anticléricalisme comme « la caractéristique du combisme » qui est « l’ensemble des opinions et tendances politiques du ministre Combes et ses partisans ». Peut-on réduire la politique du sénateur Émile Combes (1835-1921) à l’anticléricalisme ? Le combisme est-il une idéologie ou doit-il être identifié à un moment politique précis ? Quelle est la singularité du parcours d’Émile Combes ? Quel est le rôle du sénateur dans l’exil des congrégations suite à la loi sur les associations de 1901, dans la séparation de l’Église et de l’État (1905) et dans la rupture des relations diplomatiques avec le Vatican (1904) ? Peut-il être considéré comme le père de la laïcité française ? L’affrontement de mémoire entretenu par une gauche anticléricale et une droite catholique hantée par le souvenir de « persécutions » a-t-il nui à l’histoire de cette personnalité ?
L'invité : Julien Bouchet est historien spécialiste d'histoire politique. Il a soutenu, en 2013, une thèse sur Le combisme dans la France du début du XXème siècle : pratiques de pouvoir, réceptions et dissensions. Il a dirigé avec Pierre Triomphe, la publication des actes d’un colloque sur Émile Combes organisé au Sénat et à Pons en mai et juin 2021 : Émile Combes et le combisme (2022, éditions Atlande, 390 pages, 21,00 €).
À lire aussi :
"Clemenceau, le « Père la victoire »" : bit.ly/3WO7VC7
"La tour Eiffel, ou la naissance d’un colosse de fer" : bit.ly/3TnmNEw
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En 1773, le jeune médecin suisse Louis Odier considère que : « le gros des médecins particulièrement hors de la Grande-Bretagne est presque entièrement composé d’ignorants charlatans et de malhonnêtes fourbes ». Louis Odier n’est ni un médecin ordinaire, ni une célébrité, mais il est emblématique d’une génération qui veut renouveler la pratique de la médecine. Elle doit être guidée par la raison et les Lumières. Comment cette démarche se traduit-elle concrètement ? En quoi s'oppose-t-elle aux anciennes pratiques ? À travers le parcours de Louis Odier, nous découvrons le monde médical au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. Quelles sont les motivations de cette génération ? Comment est-elle formée ? Que nous apprend l'histoire de la médecine sur celle des sociétés des XVIII et XIXème siècles ?
Notre invité : Philip Rieder est titulaire d'un doctorat ès-lettres, il a enseigné l'histoire de la médecine et l’histoire de la Suisse à la l’université de Genève. Auteur d'un ouvrage sur l'histoire de la formation médicale, il a écrit de nombreux articles sur l'histoire du savoir médical, sur l'histoire sociale du patient et des soignants. Il répond à nos questions à la suite de la parution de son ouvrage Le monde médical des Lumières, Louis Odier (1748-1817), aux éditions Presses Universitaires François Rabelais (352 pages, 26 €).
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Au XXe siècle, le triple F incarne les "valeurs" du Portugal, comme les définit le régime salazariste : "Foot", "Fatima", haut lieu d’apparition mariale et symbole de l’importance et de l’ancrage du catholicisme portugais, et "Fado", genre musical portugais. Comment le Portugal s'est-il construit avant le triple F ? Quels sont les liens entre une certaine vision de l'histoire et la fabrication de la nation ? Était-ce parce qu'il se sentait à l'étroit, bloqué à la périphérie de l’Europe, que le Portugal s'est lancé à la conquête des mers ? Quelle est la place de l'histoire des Lusitaniens parmi celle des peuples européens ? Quelles sont les dates clefs de l'histoire du Portugal ?
L'invité : Yves Léonard est spécialiste de l'histoire du Portugal. Membre du Centre d’histoire de Sciences Po et chercheur-associé à l’université de Rouen-Normandie, sa thèse portait sur Salazarisme, nationalisme et idée coloniale au Portugal. Il vient de publier une Histoire de la nation portugaise aux éditions Tallandier (2022, 400 pages, 24.90 €) dans la collection "Histoire d'une nation" dirigée par Éric Anceau.
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Cet entretien propose de plonger dans un univers assez particulier : celui de l’alchimie. Cette science occulte, très en vogue à l’époque médiévale, évoque tout à la fois la fameuse pierre philosophale, l’élixir de jouvence, la transmutation des métaux, mais aussi les textes codés, un certain mysticisme, voire la magie. Au-delà de ces réalités souvent fantasmées, rappelons que l’alchimie occupe une place importante dans l’histoire des idées, durant le Moyen Âge donc, mais aussi pendant la Renaissance. Elle habite ainsi les grandes cours princières d’Europe, notamment celle de Florence où règne en maître Côme Ier de Médicis, Grand-duc de Toscane. Quelles sont les spécificités du fait alchimique à la Renaissance ? Côme Ier est-il le premier des Médicis à s'intéresser à cette science ? L’alchimie, qui est une activité privée, implique-t-elle toutefois des conséquences dans l’espace public et sur la collectivité ? Quel rapport établir entre alchimie et religion ? Où s'arrête l'alchimie et où commence la magie ? Comment le fait alchimique, intégré dans une politique culturelle, est-il mis au service du pouvoir médicéen ?
L'invité : Alfredo Perifano est professeur émérite de littérature et civilisation de la Renaissance à l’Université de Franche-Comté. Il est l'auteur de L’alchimie à la cour de Côme Ier de Médicis : savoirs, culture et politique (Rééd, Classique Garnier, 248 p, 32,00 €).
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Banania, chéchia et coupe-coupe… La trilogie autour des tirailleurs sénégalais remporte sans nul doute la palme des clichés historiques. Fuyant ces images simplistes, reprises d’ailleurs dans la propagande de guerre, le livre d’Anthony Guyon retrace l’histoire complexe et étonnante d’un corps d’armée de ses origines à sa disparition en 1960. Les tirailleurs étaient-ils tous sénégalais ? Quel rôle joue Louis Faidherbe dans la création de ce corps africain ? Quelles seront les forces et les limites de l’analyse de Charles Mangin sur la « force noire » ? Pourquoi les Anglais et les Allemands estimaient-ils l’envoi d’un corps de couleur comme un scandale ? Quels fut le rôle de ces soldats pendant la Grande Guerre et la deuxième Guerre mondiale ?
L’invité : Enseignant agrégé et docteur en Histoire, Anthony Guyon a consacré sa thèse aux tirailleurs sénégalais durant l’entre-deux-guerres. Il participe au site à Nonfiction.fr, le quotidien des livres et des idées depuis 2013. Il y coordonne l’histoire contemporaine et anime les entretiens du Regard du Chercheur. Il vient de publier chez Perrin en co-édition avec le Ministère des Armées : Les tirailleurs sénégalais, de l’indigène au soldat de 1857 à nos jours (380 pages, 22 €).
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"Première Guerre mondiale : les as de l’aviation font leur numéro" : https://bit.ly/3Wfbdy2
"1918, la France se couvre de monuments aux morts" : https://bit.ly/3zxUOel
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Le désert médical n’est pas une problématique nouvelle. Au début du XIXème siècle, la France a mis en place pour y faire face, un métier aujourd’hui oublié : celui d’officier de santé. Ces médecins de second ordre du XIXème siècle, ou de seconde zone selon l’avis de leurs détracteurs, ont largement participé à fournir aux campagnes et petites agglomérations les soins médicaux