On les appelle les cold case, des crimes non résolus. Si les progrès des analyses scientifiques permettent d’en résoudre un plus grand nombre en Suisse, cela n’empêche pas certains crimes d’être frappés de prescription au bout de 30 ans, mettant fin aux enquêtes. En France en revanche, la prescription peut être repoussée. Pionnier, notre voisin s’est même doté d’un Tribunal spécial pour ces crimes non élucidés. Nous sommes allés à la rencontre des familles qui, en plus de la douleur d’avoir perdu un proche, doivent vivre sans connaître l’auteur et le mobile du crime.