A l’évocation de la Grèce archaïque et de la Grèce antique, nous pensons quasi systématiquement à Athènes comme par réflexe. Athènes archétype de la Cité grecque dont l’Acropole légué par l’histoire nous fascine plus que jamais. Storiavoce vous propose de sortir de cette ville mythique, de vous diriger vers le Sud-Ouest, de traverser l’isthme de Corinthe, de laisser sur votre gauche la ville d’Argos qui porte le nom d’un fils de Zeus, de contourner le Mont Parnon afin de vous engager dans une plaine où se trouve la ville de Sparte. Nous avons généralement tendance à faire de cette ville un monde à part, un monde si particulier qu’il a donné à notre langage un adjectif: spartiate. Pourtant ce serait oublié que Sparte « doit être considérée comme une cité grecque de Grecs en Grèce. » Elle nous apparaît ainsi comme un autre modèle parce qu’elle eut à l’époque classique un rayonnement incontestable. Hérodote, Thucydide, Xénophon sont là pour en témoigner mais, aujourd'hui, dans un bel ouvrage paru chez Perrin, l'historien Nicolas Richer évoque son histoire. Il est interrogé par Christophe Dickès.L'invité: Nicolas Richer, agrégé d'histoire, a été maître de conférences à Paris-I (1994-2000) puis professeur à l'université Strasbourg-II (2000-2003). Il enseigne désormais à l'École normale supérieure lettres et sciences humaines de Lyon. Il est l'auteur de nombreux articles sur Sparte et a déjà publié, aux Publications de la Sorbonne, Les Éphores. Études sur l’histoire et sur l’image de Sparte (VIIIe-IIIe siècle avant J.-C.) (1998; La religion des Spartiates (Belles Lettres); Sparte, Cité des arts, des armes et des lois (Perrin).>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>- Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/- Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce- Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/
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