44 avsnitt • Längd: 5 min • Månadsvis
Toutes les semaines, une information de quelques minutes sur le numérique responsable et l’environnement.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d’informations.
The podcast Le numérique et l’environnement is created by Guillaume Wolf. The podcast and the artwork on this page are embedded on this page using the public podcast feed (RSS).
Dans cet article paru mi-janvier, je parlais de la mise à jour de l’analyse du cycle de vie du numérique en France par l’ADEME. Le rapport montrait notamment un impact beaucoup plus important pour les centres de données.
On passe ainsi de 16% de l’impact carbone du numérique français dû aux datacenters à 46% avec le nouveau modèle mis à jour. Cela semble étonnant et cela amène à quelques réflexions sur la méthodologie du rapport de l’ADEME. Il y a deux critiques importantes :
Or le message apporté par ce nouveau rapport qui vient à l’encontre de ce que l’on trouve dans la littérature sur l’impact environnemental du numérique mérite d’être étayé par des arguments plus solides qu’une projection mathématique.
Le modèle utilisé dans la mise à jour prend comme hypothèses principales :
Je vous invite à lire la méthodologie complète proposée sur le site du Hubblo .
Cette approche, quoique sensée et transparente, ne me semble pas être assez robuste pour étayer un changement radical dans les ordres de grandeurs d’impact entre les terminaux et les centres de données.
Pour prouver qu’avec des hypothèse sensées, il est possible d’avoir des résultats très différents, je vais adopter une démarche similaire avec une hypothèse de départ tout aussi acceptable que celle de Hubblo :
Le rapport entre la consommation électrique à l’usage des centres de données et la consommation électrique des terminaux utilisateurs est similaire à l’échelle mondiale et à l’échelle des usages Français.
Pour celles et ceux que cela intéresse, je vous invite à consulter la méthodologie complète.
Résultats disponibles sur cette page
En tentant de quantifier les mêmes impacts, et pour trois études, en se basant sur les mêmes jeux de données, on peut arriver à des résultats différents. Voire très différents.
Est-ce que le modèle que je défends est plus précis que les autres ? Je le pense, mais je n’en suis pas certain et je ne peux certainement pas le prouver. Par contre, il est cohérent avec l’ensemble de la littérature scientifique sur l’impact environnemental du numérique.
Le message apporté par la mise à jour de l’étude de l’ADEME est trop disruptif pour être annoncé avec un rapport sans revue critique des pairs et sans mise à jour des données.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Je parlais de l’indice de réparabilité dans un article précédent. Ce dernier a été introduit en 2021 et concerne les objets électroniques au sens large (smartphones, ordinateurs, téléviseurs mais aussi lave-linges et tondeuses à gazon…)
Depuis le 8 janvier, cet indice va progressivement être remplacé par l’ indice de durabilité .
L’indice de durabilité comprend deux catégories : la réparabilité et la fiabilité.L’ensemble des critères sont notés et on en déduit une note globale en faisant une moyenne pondérée. Pour plus de détails sur les critères de notation, je vous renvoie à la notice d’aide au calcul .
Les téléviseurs sont concernés depuis le 8 janvier 2025. Vous verrez donc les nouveaux pictogrammes dans vos magasins et sur les sites de e-commerce dès à présents.En avril 2025, ce sera le tour des lave-linges de bénéficier de ce nouvel indice.
Malheureusement, les smartphones ne bénéficieront pas de cette mise à jour, puisque l’union européenne s’y est opposée. En effet, l’Europe va mettre en place un indice similaire mais qui aura des critères différents. A priori, l’indice européen ne sera pas aussi précis que ce que nous avons fait en France.
Avoir un produit réparable, c’est bien. Mais c’est encore mieux s’il est plus robuste et qu’il ne tombe pas en panne (ou qu’il tombe moins en panne). Ces critères de fiabilité étaient exactement ce qui manquait à l’indice de réparabilité !
Plus d'information et sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Début 2025, l’ADEME propose une mise à jour de son étude sur les impacts environnementaux du numérique. La précédente étude était sortie en 2022 sur l’année 2020. Cette étude porte sur l’année 2022.
Cette étude risque de bouleverser le monde du Green IT en France.
Elle met en relief la part important des centres de données dans l’empreinte environnementale du numérique en France, alors qu’il s’agissait d’une idée reçue qu’on devait désamorcer lors des formations.
Cela montre également l’importance de bien faire attention aux hypothèses réalisées. Ces dernières peuvent avoir des effets importants sur les résultats finaux.
Plus d'information dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd’hui on va s’intéresser à mon smartphone. Il s’agit d’un OnePlus 5T que j’ai acheté en 2017. Il me convient encore parfaitement, mais OnePlus ne met plus à jour son système d’exploitation OxygenOS. Je suis donc bloqué sur Android 10 dont le support a été définitivement arrêté en mars 2023.
Cela peut poser plusieurs problèmes.
Quitte à devoir faire des opérations avancées sur mon téléphone pour pouvoir retirer Youtube (que je suis a priori incapable de m’empêcher d’ouvrir), je vais en profiter pour mettre à jour Android.
Il existe pas mal d’initiatives comme GrapheneOS , CalyxOS ou Ubuntu Touch . Mais ces OS ne fonctionnent que sur une poignée de terminaux. Seuls /e/OS et LineageOS proposent un support étendu (qui inclut mon OnePlus 5T).
J’ai opté pour Lineage parce qu’il m’a été recommandé, mais honnêtement je n’avais pas vraiment d’argument pour aller dans un sens ou dans l’autre. Cependant, je me suis également rendu compte qu’il était possible d’utiliser ces OS pour “déGoogliser” mon smartphone. Je me dis que c’est une bonne occasion pour tester un monde sans Google.
Plus d'informations et lien sur l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode fait partie de la série concernant les crises environnementales, il aborde les impacts des radiations ionisantes.
Au-delà d’un certaine quantité, les radiations ionisantes peuvent altérer le fonctionnement des organes et tissus. Cela peut se manifester par des rougeurs, la perte de cheveux ou encore des brûlures. Sur le long terme, des radiations mêmes suffisamment faibles pour ne pas déclencher les symptômes mentionnés plus haut augmentent les risques de cancers ou cataractes notamment pour les personnes les plus jeunes.
Il existe de nombreux phénomènes naturels qui exposent le vivant à des radiations ionisantes. Par exemple :
Mais il existe également des radiations émises par les activités humaines :
Pour savoir où vous en êtes, l’IRSN propose un outil qui permet de calculer en 2 min votre exposition personnelle aux radiations en fonction de votre lieu d’habitation et de vos modes de vie.
Plus d'information sur l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet article fait suite à l’ excellente présentation de Tristan Nitot sur la loi de Moore.
Gordon Moore a fait le postula suivant en 1965 (révisé en 1975) :
Le nombre de transistors présents sur une puce de microprocesseur double tous les deux ans.
La conséquence directe est la loi de Wirth :
Les programmes ralentissent plus vite que le matériel n’accélère.
Pendant 50 ans, cette loi s’est vérifiée… Mais depuis plusieurs années, la courbe s’essouffle. On commence tout doucement à stagner. Cela signifie que les professionnels du numérique ne peuvent plus compter sur les évolutions matérielles pour couvrir les manques d’optimisation et de performance.
Il va falloir remettre qualité et performance au centre des développements logiciels si on souhaite pouvoir continuer à élargir nos usages numériques.
Si les logiciels sont effectivement plus performants, on ne devrait plus sentir le besoin de changer son matériel. Surtout si les nouvelles générations ne sont pas réellement plus puissantes que les appareils utilisés.
Le seul coût matériel pourrait être celui de la réparation, réduisant ainsi considérablement l’empreinte environnementale du numérique.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nouvel épisode sur les crises environnementales !
Les activités humaines utilisent une part de plus en plus importante de l'espace au sol. Les espaces naturels comme les forêts, les marais ou les prairies sont remplacés par des zones urbaines ou agricoles.
Or, en fonction de l'usage, les terres n'ont pas les mêmes propriétés environnementales en termes :
- d'accueil de la biodiversité (BP)
- de résistance à l'érosion (ER)
- de stockage de l'eau souterraine (GR)
- de perméabilité du sol (MF)
On a pu prouver que l'impact environnemental des zones artificielles est bien plus important que les zones naturelles (source : Bos et al. 2016). Donc en rasant une forêt pour construire un ville, on nuit à la biodiversité et au cycle de l'eau.
Quoique modeste, le numérique joue un rôle dans ces modifications des paysages, notamment avec l'installation de mines. En effet, on n'hésite pas à raser les forêt ou autre partout où les gisements en métaux sont assez intéressants pour être exploités
Dans le monde, 90% de la déforestation sert pour l'agriculture. Il convient donc de faire attention à ce que l'on mange pour éviter d'avoir une de grosse empreinte sol dans son alimentation (cf graphique plus bas). On peut constater qu'une tomate a une empreinte mille fois moindre par rapport au bœuf (source : Agribalyse).
Plus d'informations et source sur : https://simbios.fr/blog/2024/09/30/changement-affectaction-sols
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet article fait partie de la série concernant les crises environnementales, il aborde la formation d’ozone photochimique au niveau de la troposphère.
L’ozone troposphérique, c’est-à-dire à moins de 10 km d’altitude est néfaste pour la santé humaine et pour les écosystèmes.
Voici quelques conséquences de l’ozone sur la santé humaine :
Au niveau de la troposphère l’ozone perturbe la photosynthèse des plantes. Pour rappel, la couche d’ozone (à plusieurs dizaines de kilomètres d’altitude) protège des rayonnements ultra-violets qui nuisent également à la photosynthèse. En fonction de l’altitude, l’ozone préserve ou nuit donc à la flore.
Au-delà de la photosynthèse, les plantes peuvent également absorber l’ozone, ce qui provoque des dégâts visibles sur leurs feuilles et nuit à leur croissance.
L’essentiel de la pollution par l’ozone résulte de réactions chimiques complexes qui ne se produisent que par forte chaleur.
Les activités humaines émettent des gaz précurseurs dont :
D’après Citepa , en France, les émissions de COVNM ont largement réduit en passant de plus de 2,5 millions de tonnes COVNM en 1991 à moins de 0,6 million de tonnes COVNM en 2018.
On a donc divisé nos émissions par presque 5 en moins de 30 ans.
Plus d'information et source dans l'article : Les crises environnementales : la formation d'ozone photochimique
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vendredi 19 juillet 2024, une panne informatique a touché de très nombreuses entreprises. La conséquence la plus visible, c’était que de nombreux avions sont restés cloués au sol au quatre coins de la planète. La bourse de Londres a également été perturbée ainsi que de nombreux médias (dont TF1 et Canal +).
Cette panne due à une mise à jour corrompue d’un logiciel édité par la société CrowdStrike met en évidence à quel point nous sommes dépendants, non seulement des outils numériques, mais surtout que ces outils sont gérés par les mêmes entreprises et mêmes logiciels.
Le bug d’un seul logiciel a affecté des entreprises très variées partout sur la planète. C’est assez effrayant de voir la puissance que possède une entreprise comme CrowdStrike. Je suppose que comme moi, vous n’aviez pas entendu parler de cette organisation avant ces événements.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet article fait partie de la série sur les crises environnementales, il aborde les émissions de particules.
Les principaux secteurs responsables des particules sont :
Les particules sont nocives pour la santé. Leur impact diffère en fonction de leur taille, les plus grosses affectent uniquement les voies supérieures alors que les plus petites peuvent aller jusque dans le sang. Ensuite, en fonction de leur composition chimique, l’exposition chronique aux particules peut avoir des répercussions sanitaires plus ou moins graves :
Plus d'information et sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand on entend parler de numérique responsable, on entend souvent des définitions différentes en fonction des gens ou organismes qui en parlent. Je note d’ailleurs une confusion assez récurrente entre le Green IT et le numérique responsable.
Les thématiques du numérique responsable :
Diminuer les impacts négatifs que peuvent générer les technologies numériques
Utiliser le numérique comme outil pour rendre le monde meilleur
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’électricité, c’est bien pratique dans notre vie… mais dès lors que l’on parle de sa production, il semble qu’aucun moyen de production ne soit satisfaisant.
Voici généralement les reproches que l’on peut entendre
Et j’en passe !
Je vous propose cet article pour s’y retrouver un peu. L’objectif ici est de donner des ordres de grandeurs quantitatifs sur les impacts environnementaux. On ne traitera donc pas des aspects financiers, esthétiques ou du confort sonore.
L’enseignement général derrière cette étude, c’est que les énergies fossiles sont tellement nocives pour la planète qu’elles viennent complètement masquer les différences qu’il peut exister entre les différents moyens de production d’électricité alternatifs.
Le débat n’est aujourd’hui pas de savoir quelles filières il faut développer. Tout ce qui peut réduire la part du charbon, du pétrole et du gaz est bon à prendre.
Plus d'information; données et source dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet article fait partie de la série sur les crises environnementales, il aborde la déplétion de l’ozone stratosphérique, un problème dont vous avez sûrement déjà entendu parlé sous le nom “Trou de la couche d’ozone”.
Si l’ozone troposphérique est néfaste (participation à l’effet de serre et toxicité à l’inhalation), il n’en est pas de même pour l’ozone stratosphérique.La couche d’ozone est indispensable pour la vie sur Terre (en dehors de l’eau) puisqu’elle filtre une très grande partie des rayonnements ultra-violets (UV) du soleil. Les rayons UV ont des effets directs sur l’Homme et l’environnement (cancer, cataracte, réduction de la photosynthèse).
Certains gaz émis par l’Homme sont suffisamment stables pour arriver jusque dans la stratosphère et y réagissent avec l’ozone en provoquant l’élimination de ce dernier.
L’humanité a pris conscience de ce problème dans les années 1980. En 1987, le protocole de Montréal est signé par 36 pays. Ce protocole vise à réduire et à terme à éliminer complètement les substances qui réduisent la couche d’ozone. On peut parler de franc succès ! Il suffit de voir l’évolution de la consommation de substances appauvrissement la couche d’ozone au fil du temps.
La concentration d’ozone dans la stratosphère est mesurée en unité Dobson (DU). La limite planétaire fixée par les rapports du Stockholm Resilience Centre est de 275 DU. La valeur actuelle est de 285 DU.
Encore plus que les problèmes d’acidification, le rétablissement de la couche d’ozone prouve qu’il est possible pour la communauté internationale de réagir vite face à une crise environnementale.
Si le problème de la couche d’ozone est en bonne voie pour être résolu, il convient de rester vigilent. Dans l’ensemble des études environnementales, cet aspect est toujours dans les radars pour éviter les mauvaises surprises.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La plupart des smartphones et des navigateurs proposent un mode de fonctionnement alternatif qui permet de privilégier un affichage blanc sur noir plutôt que noir sur blanc.
Le mode sombre permet de limiter la lumière provenant de son écran (un fond d’écran sombre émet moins de lumière qu’un fond blanc). Cela peut s’avérer confortable dans des environnements où il y a peu de lumière ambiante.
Toutefois, il semble accepté que de manière générale, la lecture noir sur fond blanc (mode positif) est plus efficace.
Comme on l’a vu dans l’article sur l’impact environnemental des messageries, utiliser le mode sombre permet de diminuer jusqu’à 35% la consommation d’énergie de votre smartphone. Cela dépend évidemment des applications utilisées, mais il s’agit là d’un gain significatif.
Si vous n’êtes pas gêné par la lecture en mode sombre, je vous invite donc vivement à utiliser le mode sombre !
Mettre en place le mode sombre sur votre smartphone :
Mettre en place le mode sombre sur votre ordinateur :
Mettre en place le mode sombre sur votre navigateur web :
Plus d'informations et sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsqu’un appareil électronique n’est plus utilisé, il peut suivre plusieurs fins de vie possibles :
Plus d'information et source dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans un épisode précédent, nous avions déjà parlé des différents handicaps qui pouvaient nuire à l’usage d’outils numériques.
J’ai eu la chance d’aller un cran plus loin grâce à un atelier immersif proposé par l’ ACIAH.
Nous allons donc réaliser des opérations très simples avec la contrainte de porter un bandeau sur les yeux :
Et là on se rend compte de toute la difficulté pour une personne en situation de handicap pour utiliser des interfaces numériques. Voici mon retour d'expérience.
Je vous invite vivement à faire l’expérience d’une navigation à l’aveugle à l’aide d’un lecteur d’écran comme Orca voire du système ACIAH-Linux. Cela permettra de mieux appréhender les barrières rencontrées par certaines personnes.
Sinon, vous pouvez également consulter ces témoignages de personnes en situation de handicap sur leur utilisation de services numériques.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette série sur les crises environnementales, nous allons aborder une crise qui concerne de très près le monde du numérique : l’épuisement des métaux.
Nous avons besoins de métaux pour fabriquer beaucoup des produits qui servent aux activités humaines.Le problème, c’est que ces matériaux ne se renouvellent pas. Nous avons donc des réserves limitées de métaux. Nos usages sont assez importants pour provoquer des pénuries. Le risque de pénuries est accru par la répartition très inégale des métaux à travers le monde.
Les métaux sont utilisés par :
Les solutions techniques permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre provoquant le dérèglement climatique nécessite souvent des métaux critiques. En 10 ans, nous allons multiplier nos usages par 4, 6 10 !!!
Plus d'informations les sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette série sur les crises environnementales, nous arrivons à la crise la plus notoire : le changement climatique.
Les activités humaines libèrent des gaz à effet de serre qui augmentent la capacité de notre atmosphère à conserver la chaleur de la Terre.
L'effet de serre menace nos océans, la biodiversité terrestre, augmente la fréquence des événements climatiques extrêmes, nuit à l'accès à l'eau et diminue les rendements agricoles.
Le numérique contribue au dérèglement climatique à hauteur de 7%. Notamment lors de la fabrication des terminaux utilisateur.
Plus d'informations et sources dans l'article dédié.
Vous pouvez également prendre connaissance des rapports du GIEC.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Greenspector a récemment publié une étude comparative entre différentes applications de messagerie :
On aurait pu penser que ces différentes applications auraient des résultats similaires puisqu’elles répondent à des besoins très proches. Si on peut clairement dégager une tendance générale, on se rend compte qu’il y a tout de même des différences significatives.
Voici les enseignements clés de cette étude :
Plus d'informations sur l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l’initiative du gouvernement, une commission d’experts s’est penchée sur les impacts de l’exposition des enfants aux écrans. Le rapport a été publié le 30 avril 2024. En voici un résumé rapide.
Les enfants sont exposés en moyenne près de 5h par jour pour les 15-17 ans. Cela contribue à :
La commission a proposé 29 recommandations catégorisées autour de six axes :
Plus d'informations et sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les ressources fossiles correspondent au :
L’humanité utilise beaucoup de ressources fossiles pour ses activités. Ces dernières sont majoritairement utilisées pour produire de l’énergie :
Mais elles servent également en tant que matière première.
On ne va pas parler ici des problèmes issus de la combustion des énergies fossiles. Ces derniers sont traités dans les crises environnementales dédiées :
Le problème dont on va parler ici est la déplétion des ressources fossiles. Cela constitue un problème majeur pour l’humanité qui a bâti son développement économique et ses activités sur ces dernières.
Plus d'informations et source dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Voilà une belle nouvelle, surtout quand on écoute le rapide décryptage de Jean-Marc Jancovici sur RTL , qui souligne le poids très important du numérique dans les conséquences environnementales de l’organisation des jeux.
La démarche numérique responsable est formalisée dans un document de 18 pages publiquement accessible. Cette dernière semble principalement s’intéresser à l’impact environnemental des jeux. C’est déjà un bon premier pas, mais c’est dommage d’oublier les autres axes (accessibilité, inclusion, éthique…)
Plus d'information et source dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La “Corporate Sustainability Reporting Directive” que l’on traduira par “directive sur les rapports des entreprises relatifs au développement durable” entre en vigueur progressivement en commençant par les grandes entreprises.
L’objectif de cette directive est d’obliger les entreprises à effectuer un compte rendu de leurs activités et de leurs objectifs par rapport à des critères extra-financiers. Ce rapport doit être structuré selon un un reporting ESG selon 3 axes :
Plus d'informations et sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les terminaux numériques que nous utilisons contiennent de nombreux métaux différents. Ces métaux sont répartis inégalement sur la planète.
Parmi les métaux nécessaires pour le numérique on trouve notamment le cobalt (utilisé dans nos batteries). Plus de la moitié du cobalt provient de la République Démocratique du Congo (RDC ou Congo-Kinshasa).
Depuis des décennies, la République Démocratique du Congo est dans une situation politique instable. Des groupes armés sécurisent leur financement en s’appropriant et exploitant les gisements de cobalt. Il en résulte toutes les atrocités qui sont les conséquences des guerres :
Je vous invite à écouter le témoignage poignant de David Maenda Kithoko dans sa conférence, pour une écologie décoloniale du numérique.
Plus d'informations et sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une question qui agite parfois les spécialistes de la transition écologique est la possibilité de résoudre la question des limites planétaires avec des solutions techniques sans avoir à changer notre mode de vie.
Il ne peut pas y avoir de croissance économique infinie dans un monde fini.
Dans le passé, nous avons déjà réussi à relever des défis environnementaux comme par exemple avec l’acidification. Mais pour ce sujet, nous avions des solutions techniques pour résoudre en grande partie le problème. C’est ce qui nous a permis d’avancer relativement rapidement dans la limitation l’impact anthropique sur ce point.
Pour le dérèglement climatique, on va voir que les opportunités techniques sont moins évidentes...
Plus d'informations et les sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Neuf états, dont la France et les Etats-Unis, ont signé un accord sur les principes pour le développement de la 6G, alors que :
Plus d'informations et sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 16 mars 2024, c’est la journée mondiale du nettoyage numérique, appelée plus généralement en anglais Digital Cleanup Day .
Cette journée (voire cette semaine pour celles et ceux qui seront les plus investis) peut avoir deux utilités :
Il serait par contre dommageable de se contenter d’utiliser cette journée pour faire le tri annuel de ses mails.
Retrouvez toutes les bonnes pratiques sur cet article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine on continue de s’intéresser aux crises environnementales et on va rester dans les problématiques proches de l’eau avec l’acidification.
L’acidification atmosphérique est liée aux émissions de gaz :
Ces gaz ont tendance à réagir avec l’eau (H20) pour former des acides. Par exemple :
SO2 + H20 = H2SO3 (acide sulfureux)
Les émissions de gaz à potentiels acidifiants sont d’origines diverses :
Les conséquences néfastes de l'acidification atmosphériques sont :
Plus d'informations et sources dans l’article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez qu’on vous donne 1 000€, à la seule condition de les dépenser tout de suite.
Que feriez-vous d’une telle opportunité ?
Je suppose que la grande majorité des gens choisiraient quelque chose qui ressemble à :
Toutes ces propositions ont un point commun : elles proposent toutes une parenthèse qui nous permet de sortir de notre vie de tous les jours.
Pourtant, il semblerait beaucoup plus pertinent d’utiliser cette opportunité pour améliorer notre vie de tous les jours, non ?
Plus d'informations sur l'article dédié
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous avions vu dans l’article précédent comment les activités humaines perturbent le cycle de l’eau. A ces problématiques de quantité d’eau disponible viennent aussi s’ajouter des problèmes de qualité de l’eau.
Nous avions vu une pollution par les nutriments dans l’article sur l’eutrophisation. L’écotoxicité de l’eau s’intéresse donc aux autres types de pollutions aquatiques.
Les activités humaines contaminent l’eau de manières très variées :
Retrouver plus d'information et les sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En France l’été 2022, nous avons connu une grosse période de sécheresse :
Cet été a peut-être permis aux Français.e.s de se rendre de compte que l’eau n’était pas forcément quelque chose qui coulait de source pour nous.
Retrouver plus d'informations et les sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les problèmes environnementaux ne se réduisent pas uniquement au climat ! Cette semaine intéressons-nous à l’eutrophisation
L’eutrophisation, c’est l’accumulation de nutriments dans un écosystème. Dans le cadre des limites planétaires, on parle également de perturbation des cycles de l’azote et du phosphore.
Ces nutriments vont permettre une prolifération de plantes et d’algues. Cette croissance excessive va perturber l’équilibre de la biodiversité et réduire la qualité de l’eau. Mais risque surtout une asphyxie de l’écosystème aquatique en consommant tout le dioxygène disponible. Dans les cas les plus importants, cela peut conduire à un assèchement du milieu.
Retrouver plus d'informations et les sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comme chaque année, j’ai fait ma galette des rois “maison”. Cette année, je suis allé un cran plus loin en préparant également mes propres pâtes feuilletées (j’ai été un peu contraint à cause des intolérances alimentaires familiales).
Une fois notre œuvre terminée (mon fils a “aidé”), je m’interroge : est-ce que la galette de l’année passée faite avec des pâtes feuilletées industrielles était réellement maison ?
Poussons un peu le raisonnement : j’ai également utilisé de la farine toute prête et même de la margarine (j’espère ne pas froisser les plus sensibles… je n’ai pas pu utiliser de beurre à cause des intolérances alimentaires… j’espère que vous vous montrerez tolérant aussi breton.ne.s que vous soyez…). Bref, j’ai encore utilisé des produits issus de l’industrie agro-alimentaire.
On en arrive au paradoxe de la veste en laine d’Adam Smith. Pour produire quoique ce soit, nous nous appuyons toujours sur le travail d’autres personnes.
Notre organisation est devenue tellement complexe qu’il est quasiment impossible de retracer l’ensemble des actions qui permettent de produire quelque chose. Il est donc extrêmement difficile de connaître les externalités environnementales d’un produit et d’un service.
C’est pourtant la démarche que nous devons entreprendre pour définir la meilleure stratégie d’adaptation pour préserver notre environnement.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les problèmes environnementaux sont loin de pouvoir se résumer au seul changement climatique.
On parle beaucoup des émissions de gaz à effet de serre, mais en réalité, il y a d’autres crises écologiques à gérer. Pour le moment on parle de 9 limites planétaires et de 16 crises écologiques. Heureusement tous les indicateurs ne sont pas dans le rouge (enfin 6 des 9 limites planétaires sont dépassées tout de même…)
Si on s’intéresse au numérique en Europe (rapport GreenIT de décembre 2021), on constate que ce secteur contribue énormément à au moins 5 crises écologiques :
Plus d'informations et source dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comme nous l’avons vu dans l’article sur la masse des terminaux numériques, la production des appareils electroniques nécessite la mobilisation d’énormément de ressources (notamment pour extraire et traiter les métaux rares.)
Lorsque l’on multiplie cela avec le nombre de terminaux produits dans le monde, on arrive à des quantités de matières difficiles à assimiler. Un bel exemple pour illustrer cela est la mine d’Hambach.
Retrouvez plus d'informations et les sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La fabrication des terminaux numériques est de loin ce qui pèse le plus lourd dans la balance écologique du secteur numérique.
Il convient donc lorsque l’on fait un achat numérique de se demander comment faire pour qu’il dure le plus longtemps possible.
Sur cette question, j’entends souvent les personnes soupirer en disant qu’elles ne s’y connaissent pas, qu’elles ne savent pas comment faire. Pourtant depuis 2021, il existe une loi qui oblige les vendeurs à afficher l’indice de réparabilité des appareils.
Il s’agit d’une note sur 10 avec un code couleur très simple qui se base sur :
Plus d'information sur l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comme on l’a déjà vu, notre consommation numérique ne cesse d’augmenter. Quand on regarde la quantité de données qui transitent, on constate qu’elle double tous les trois à cinq ans. Cette forte croissance a évidemment de gros impacts environnementaux.
Or la vidéo représente au moins deux tiers du trafic. Il convient donc de se poser la question : Comment faire pour limiter son empreinte environnementale liée au visionnage des vidéos en ligne ?
Parmi ces flux vidéos, vous allez probablement reconnaître certains services que vous utilisez (entre parenthèse leur contribution au trafic mondial) :
Retrouvez toutes les astuces et les sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Je fais attention à mon usage numérique : je trie mes mails. » Voilà une phrase qui est souvent entendue dans les médias et au sein d’entreprises avec une volonté de bien faire.
En réalité quand on prononce ces mots, j’entends surtout : « Je veux faire attention, mais je ne sais pas comment faire. »
Plus d'information et les sources dans l'article dédié.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En septembre 2023, Apple a annoncé le lancement de ses premiers produits neutres en carbone à grands renforts de communication (dont une vidéo avec l’actrice Octavia Spencer).
Mais qu’en est-il réellement des engagements environnementaux pour la compagnie de Cupertino ?
Pour retrouver les sources et d'autres informations complémentaires, je vous propose de consulter l'article de blog associé à ce podcast.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand on pense au numérique, on pense souvent à immatériel. Pour dire qu’on est passé à une solution numérique on entend parfois : “On a dématérialisé tel service”. Cependant, les services numériques ont bel et bien de matériels pour fonctionner. On peut les ranger dans trois catégories :
Pour retrouver les sources et d'autres informations complémentaires, je vous propose de consulter l'article de blog associé à ce podcast.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand on parle de l’impact environnemental du numérique, il y a un chiffre qui fait souvent régir. Il s’agit de la contribution aux gaz à effet de serre du numérique : 4% (source).
Beaucoup de gens estiment que la contribution du numérique est plutôt faible et se questionnent quant à l’intérêt à faire preuve de sobriété dans ce secteur. En effet, ne vaut-il pas mieux s’intéresser aux autres secteurs comme le transport responsable de 43% des émissions en France (source) ?
Cette remise en question permet d’expliquer deux notions clé :
Pour retrouver les sources et d'autres informations complémentaires, je vous propose de consulter l'article de blog associé à ce podcast.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On ne s’en rend pas compte, mais quand on répond à un appel téléphonique, nous réalisons une petite prouesse physique en soulevant plus de 200 kg.
Pourtant si on met son smartphone sur une balance, on trouve généralement une masse autour de 200g — 300g.
Laissez-moi vous expliquer la notion de sac-à-dos écologique de nos smartphones.
Pour retrouver les sources et d'autres informations complémentaires, je vous propose de consulter l'article de blog associé à ce podcast.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’exposition aux écrans (de manière générale, pas uniquement les smartphones) peut avoir des conséquences néfastes variées :
L’idée ici n’est pas de rejeter en bloc l’ensemble des activités numériques. Au contraire, dans bien des cas, cela peut être extrêmement pratique ou épanouissant.
Pour retrouver les sources et d'autres informations complémentaires, je vous propose de consulter l'article de blog associé à ce podcast.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’illectronisme est la difficulté, voire l’incapacité, que rencontre une personne à utiliser les appareils numériques et les outils informatiques en raison d’un manque ou d’une absence totale de connaissances à propos de leur fonctionnement. (selon Wikipedia )
Pour être plus précis, en France :
Pour retrouver les sources et d'autres informations complémentaires, je vous propose de consulter l'article de blog associé à ce podcast.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En liten tjänst av I'm With Friends. Finns även på engelska.