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Bienvenue à bord du Centre d’études stratégiques de la Marine !
Nos experts et marins de tous horizons interviennent sur tous les aspects du fait naval via 3 podcasts :
– Périscope : une table ronde de 50 minutes avec 3 intervenants sur un sujet de fond.
– Echo : un échange de 20 à 25 minutes avec un expert sur un fait maritime.
– Echo Hors-Série : plus ambitieux que les Echos, les Hors-Série se focalisent sur un thème en y consacrant plusieurs épisodes.
Rendez-vous toutes les deux semaines !
The podcast Les podcasts du CESM is created by Centre d'études stratégiques de la Marine. The podcast and the artwork on this page are embedded on this page using the public podcast feed (RSS).
« Un projet pour les relier tous ».
Le projet Great Sea Interconnector cristallise, à lui tout seul, les enjeux autour de la sécurité énergétique en Méditerranée.
Ce dernier vise en effet à déposer un câble sous-marin de 1 240 km, à 3000 mètres de profondeurs, pour relier Chypre à la Grèce et, à fortiori, à l’Europe continentale.
Un projet d’envergure qui illustre le positionnement stratégique de la Grèce, et de Chypre. Mais aussi qui risque d’être hautement stratégique en raison des tensions au Proche Orient.
En effet, Chypre est à un peu moins de 500 km des côtes israéliennes. Plus généralement, ce projet de câble constitue un des types d’infrastructures présentes dans le bassin méditerranéen.
Quelles sont les autres ? En quoi consiste réellement la surveillance maritime ? Quelles missions sont mises en place par les marines européennes pour garantir la sécurité de ces infrastructures ? Et comment les tensions au Proche Orient impactent-elles le bassin méditerranéen ?
Pour en parler, nous sommes avec Annabelle Livet, chargée de recherche à la FRS, la Fondation pour la recherche stratégique. Ses travaux portent sur les questions de sécurité énergétique.
Bonne écoute !
Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées (defense.gouv.fr)
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Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet d’actualité : la mer Rouge.
D’une superficie d’environ 450 000 km2, cette mer offre un accès maritime à des pays comme l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Soudan, l’Erythrée, le Yémen ou encore Djibouti.
Néanmoins, depuis le 7 octobre 2023 et l’attaque du Hamas contre Israël, la mer s’est agitée. Les rebelles houtistes mènent des opérations visant à cibler tout navire se rendant en Israël, ce qui impacte le commerce maritime mondial. Et à fortiori, cette situation va impacter les outre-mer français dont Mayotte et la Réunion.
Ces territoires sont situés à proximité du détroit de Bab-el-Mandeb. Et justement, les outre-mer français sont plus généralement au cœur des enjeux géopolitiques et géostratégiques mondiaux.
Lesquels ? Comment la situation actuelle au Proche et Moyen Orient risque-t-elle d’impacter les outre-mer français ? Et surtout, quelles sont les autres menaces qui planent sur ces territoires ?
Pour en parler, le CESM a le plaisir de recevoir Thierry Duchesnes, Directeur du département maritime de la FMES et Commissaire Général 2s.
Bonne écoute !
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22 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie, le réseau informatique est saturé. Plusieurs milliers d’e-mails sont envoyés sur une seule adresse en très peu de temps. La cible des pirates : un fournisseur d’accès.
Un piratage de type "déni de service" qui vise à saturer le réseau d'informations pour perturber les infrastructures numériques. Au final, l’attaque est rapidement arrêtée et tout rentre dans l’ordre en quelques heures. Mais ce qui frappe ici, c’est l’ampleur de l’attaque jugée « inédite » par le gouvernement collégial de l’archipel.
Loin d’être isolée, cette cyberattaque soulève de nombreuses questions sur la couverture numérique des Outre-mers. Et rappel aussi leur rôle essentiel au sein de la présence française en Indopacifique.
Alors quels sont les infrastructures numériques sur place ? Quelles sont les différences d’usage vis-à-vis de la métropole ? Et en quoi les Départements et Régions d’Outre-mer sont-ils au cœur de la souveraineté numérique française ?
Ça tombe bien ! Pour répondre à toutes nos questions, on en parle aujourd’hui avec Julien Mauras, Président du groupe Exodata basé à La Réunion.
Bonne écoute !
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Plongés dans le noir absolu, les abysses ont toujours fasciné l’humanité.
Ils ont nourri l’imagination de plusieurs générations de scientifiques, véritable refuge des créatures mythiques, le légendaire kraken en tête de liste. Néanmoins, l’expédition du sous-marin Alvin en 1977 est venue donner un grand coup de pied dans la fourmilière. Des créatures mythiques dans les abysses, peut-être. Mais surtout de la vie à foison, et d’immenses richesses encore, pour l’essentiel, inaccessibles.
Ces nodules polymétalliques sont d’ailleurs convoités par les grandes puissances pour les minerais qu’ils renferment. Leur exploitation est désormais un sujet d’importance capitale au sein de l’Autorité Internationale des Fonds Marins. Pourquoi ? Que se cache-t-il réellement dans les abysses ? Comment ces derniers sont-ils constitués ?
Pour en parler nous sommes avec madame Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la Mer et réserviste citoyenne de la Marine. Vous avez par ailleurs rédigé un article sur ce sujet dans le livre « Abysses » publié sous la direction de Mr Poirier Coutansais, directeur du Pôle Recherches du CESM.
Bonne écoute !
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Aujourd’hui, nous allons aborder les conséquences d’une bataille vieille de 240 ans.
La bataille de la Chesapeake s’est déroulée le 5 septembre 1781 et a opposé deux flottes. Celle du Contre-Amiral Graves de la Royal Navy avec 1400 canons ; et celle du Contre-Amiral de Grasse de la Marine avec 1800 canons.
Les deux flottes se composent d’une vingtaine de vaisseaux avec, en trame de fond, l’indépendance des Etats-Unis.
Plus de 240 ans plus tard, cette bataille est toujours d’actualité. Elle est commémorée tous les ans, pourquoi ?
Quelles sont les conséquences de cette bataille pour la Marine nationale ? Et quels enseignements peut-on en tirer plus de 240 ans après ?
Pour répondre à toutes nos questions, le CESM reçoit successivement 4 commandants, tous auteurs d’un article dans notre Etude Marine portant sur le sujet.
Tout d’abord, nous retrouvons le capitaine de frégate Jean Christophe, commandant en 2nd de la frégate Lafayette. Il est également auteur du livre "Chesapeake : la bataille navale française qui changea le monde" publié en septembre 2024 aux éditions Pierre de Taillac.
Il y a aussi le capitaine de frégate François-Olivier, co auteur du livre "Vaincre en mer au 21ème siècle : la tactique à l'ère du 5ème âge du combat naval".
Le capitaine de frégate Edouard, officier à l'Etat Major de la Marine vient également parler du combat en coalition.
Enfin le capitaine de corvette Tanguy, commandant du chasseur de mine tripartite Andromède vient apporter son regard sur la puissance de feu.
Retrouvez l’intégralité de l'Etude Marine consacrée au sujet ainsi que toutes les publications du Centre d’études stratégiques de la Marine sur notre site : Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées (defense.gouv.fr)
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Une centaine d’espèces vivant en symbiose dans une goutte d’eau. Le plancton est « le plus grand trésor de la planète » selon Colomban de Vargas, directeur de recherche au CNRS et codirecteur de la Mission Bougainville.
Si une goutte d’eau contient une centaine d’espèces, alors combien en comptent les océans ? Impossible à savoir, inimaginable même. Mais toujours est-il que le plancton constitue la majeure partie de la biomasse et de la biodiversité océanique.
Un trésor très mal connu qu’il convient d’étudier parce qu’il produit de l’oxygène. C’est d’ailleurs l’un des objectifs de la mission Bougainville. Quels sont les autres ? Commentcette mission Bougainville prend-elle forme ? Et quel lien y-a-t-il entre le plancton et le réchauffement climatique ?
Pour son dernier hors-série d’été sur le thème, le CESM s’intéresse la mission Bougainville pour savoir ce qu’elle peut apporter dans la compréhension du phénomène.
Pour en parler, le CESM a aujourd’hui le plaisir et l’honneur de recevoir l’Amiral Christophe Prazuck, ancien Chef d’Etat Major de la Marine et aujourd’hui directeur de l’Institut de l’Océan à la Sorbonne.
A distance, le CESM a également eu le plaisir d'interroger le lieutenant Thomas, volontaire officier aspirant embarqué à bord du BSAOM Champlain pour la mission Bougainville.
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Pour son troisième épisode sur le changement climatique, le CESM a choisi de parler des conséquences de ce dernier pour la Marine nationale.
En effet, comme nous l’avons évoqué dans les précédents épisodes, le réchauffement des océans ainsi que leur acidification, sans oublier l’augmentation des phénomènes climatiques extrêmes ont des conséquences multiples sur l’activité de la Marine.
Et ce, à tel point que le changement climatique est mentionné comme « facteur crysogène » par la Revue nationale stratégique de 2022 qui définit les grands axes de la défense dans les années à venir.
Alors justement, quels sont les impacts du changement climatique sur les bâtiments et infrastructures de la Marine nationale ? Comment cela influe-t-il sur le contexte opérationnel ? Et enfin comment perçoit-elle l’évolution du contexte naval et international à l’aune du changement climatique ?
Aujourd’hui nous avons le plaisir de recevoir le capitaine de vaisseau Thomas, Chef du bureau Stratégie Politique à l’Etat-major de la Marine nationale.
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Il y en a plus de 1 000. 1 000 logements pouvant être touchés par le recul du trait de côte d’ici 2028.
Selon le dernier rapport du CEREMA, le Centre d’études et d’expertise sur le risque, l’environnement, la mobilité et l’aménagement. Et bien selon le dernier rapport de ce centre, le chiffre pourrait même monter jusqu’à 5 200 bâtiments et 1 400 bureaux et commerces d’ici 2050.
Un constat préoccupant provoqué par la fonte des glaces et la dilatation de l’eau. Ces derniers impactent la montée du niveau des mers sur le littoral français. Et le changement climatique provoqué par l’activité humaine n’a rien arrangé. Cela aura ainsi de nombreuses conséquences sur les littoraux et sur les populations.
Lesquelles ? Et comment s’adapter au changement climatique lorsque l’on vit sur le littoral ?
Pour son deuxième hors-série d’été sur le changement climatique, le CESM a aujourd’hui le plaisir de recevoir Yannick Moreau, président de l’ANEL, l’Association Nationale des Elus des Littoraux et maire des Sables d’Olonne en Vendée.
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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Echo, un podcast du Centre d’études stratégiques de la Marine.
Vu du ciel, notre planète bleue porte bien son nom.
L’Océan y constitue le plus grand écosystème de la planète. Et représente 71% de la surface du globe.
Néanmoins, depuis quelques temps, le bleu est en train de se ternir, et les océans commencent à grignoter du terrain.
La cause : le réchauffement climatique dû à l’activité humaine. Les océans sont donc au cœur de la transition climatique, et, par conséquent, de la géopolitique mondiale.
A ce titre, cet été le CESM revient en détails sur les impacts du réchauffement climatique pour la France. Et, plus particulièrement pour la Marine nationale.
Durant 4 Hors-Séries, notre objectif est de vous proposer un aperçu complet et dense des différents enjeux que ce dernier implique pour le pays et l’institution.
Ainsi, dans un premier temps, on abordera le rôle clé de l’Océan dans le changement climatique.
Puis dans un second temps, on naviguera avec Yannick Moreau, président de l’ANEL, l’Association Nationale des Elus des Littoraux, pour parler de l’impact du changement climatique sur le littoral français.
Ensuite avec le capitaine de vaisseau Thomas, on parlera de l’impact du changement climatique sur la Marine nationale.
Enfin, on terminera avec l’Amiral Prazuck, ancien chef d’Etat-Major de la Marine. Et ce, pour évoquer la recherche scientifique en mer et la mission Bougainville.
Bref, c’est un beau programme qui nous attend. Mais tout d’abord, commençons par le commencement : parlons du rôle clé des océans sur le changement climatique.
A quoi servent ils ? Quels sont les effets déjà constatés sur les océans ? Et quelles seront les conséquences dans les décennies à venir ?
Pour son premier épisode, le CESM a aujourd’hui le plaisir de recevoir Françoise Gaill, biologiste et océanographe française, spécialiste des écosystèmes marins profonds et de l'adaptation aux milieux extrêmes, directrice de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique. Et vice-présidente de la Plateforme Océan Climat.
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Cette semaine nous vous emmenons au musée National de la Marine. Dans l’épisode précédent, on a évoqué les rénovations du musée ainsi que l’exposition « Objectif mer, l’Océan filmé ». Cette fois, nous allons nous intéresser pleinement à la manière dont les Marines sont représentées au sein du musée.
Quels ont été les choix de mise en scène ? Et quelles marines sont représentées ?
Monsieur Gausseron, directeur du musée National de la Marine, nous fait une visite sonore du musée.
Bonne écoute !
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Aujourd’hui, un long programme nous attend car l’exposition « Objectif mer, l’Océan filmé » s’est terminée le 5 mai dernier au Musée National de la Marine de Paris.
Du 13 décembre au 5 mai, les visiteurs ont pu s’immerger dans les représentations cinématographiques de l’Océan. D’ailleurs, petite particularité : c’était la première exposition depuis la réouverture du musée.
Une refonte en profondeur qui a séduit les visiteurs : plus de 75 000 seulement un mois et demi après la réouverture. Ainsi, plus de 6 mois après, il semble que le public soit au rendez-vous.
Alors, en quoi ont consisté les travaux de rénovation ? Comment la marine y est-elle représentée ? Mais aussi quel est le bilan de l’exposition « Objectif mer, l’Océan filmé » ?
On fait un tour d’horizon en compagnie de monsieur Thierry Gausseron, directeur du musée National de la Marine.
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« L’objet de la guerre navale doit toujours être directement ou indirectement d’acquérir la maitrise de la mer et d’empêcher l’ennemi de s’en emparer. […] C’est le contrôle des communications et non pas, comme sur terre, la conquête d’un territoire ».
Par ces mots, Julian Corbett, historien naval et géostratégiste britannique la fin du XIX siècle ne saurait mieux décrire ce qui se joue en mer. Mais au-delà de ça, le milieu maritime a d’autres spécificités.
De part ses caractéristiques, la mer a toujours joué un rôle clé au sein de la géopolitique mondiale.
Alors quelles sont les spécificités du milieu maritime ? Quels en sont les hybridations en cours ? Et comment maitriser un territoire qui, par nature, est mouvant et ne permet aucune présence humaine permanente ?
Ça tombe bien, toutes ces questions sont le sujet du livre « Géopolitique des mers » paru Presses Universitaires de France en Août 2023.
Pour en parler, nous sommes avec son auteur, Maxence
Brischoux, chercheur associé au Centre Thucydide de l’université Paris-Panthéon-Assas.
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Les abysses profonds, noirs et inconnus.
Voilà ce qu’explore UlyX, le nouvel engin sous-marin de la Flotte océanographique française. Baptisé en 2020 et opérationnel depuis 2022, ce robot va apporter une contribution significative à l’exploration sous-marine. Que ce soit via ses capteurs ou sa capacité de plonger jusqu’à 6000 mètres de profondeurs, les innovations ne semblent pas manquer.
Alors comment est né ce projet ? Quels en sont les principales missions ? Et comment ce dernier s’inscrit dans les missions de l’IFREMER ?
Aujourd’hui, le CESM vous immerge dans le futur de l’exploration sous-marine en compagnie du commandant Gilles, capitane de l'Atalante, un bâtiment de recherche de l'Ifremer.
Bonne écoute !
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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Écho, un podcast du Centre d’études stratégiques de la Marine.
Le 4 avril 2024, la Conférence nationale maritime était réunie pour la première fois à la demande du Premier ministre. L’objet de cette réunion extraordinaire : la flotte stratégique.
Un nouveau dispositif qui se veut plus adapté au contexte géopolitique actuel, et qui est largement détaillé dans le rapport de Monsieur Chenevard de juillet 2023. Ce dernier établit des recommandations pour doter la France d’une stratégie afin qu’elle dispose d’une flotte stratégique.
Mais justement qu’est-ce que cela désigne ? Quels en sont les défis et d’où en vient la nécessité ? Pour terminer, nous parlerons des différentes actions à mettre en place. Quelles sont-elles et pour quelles échéances ?
Pour en parler, le CESM a le plaisir de recevoir Monsieur Chenevard, député du Var et rapporteur du Budget de la Marine.
Vous en voulez plus ?
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Dans cette troisième et dernière partie, les intervenants du podcast abordent les différentes évolutions et défis qui risquent d'impacter le groupe aéronaval. Parmi elles, la dronisation et les changements qu'elle implique sur la composition du GAN.
Comment se protéger face à cette dronisation ? De quelle manière, l'arrivée des drones va-t-elle impacter l'équipage du groupe aéronaval ? Est-ce réellement une rupture de l'équilibre opérationnel ?
Par ailleurs, l'hypothèse du retour du combat naval de haute intensité amène de nombreux enjeux sur l'évolution du GAN. Comment y faire face ? La réponse est dans cet épisode !
Les invités :
Bonne écoute !
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Dans cette deuxième partie, les intervenants présentent détaillent la composition du groupe aéronaval ainsi que ses différents intérêts tactiques et opérationnels.
Alors quelles sont les différentes frégates qui composent cet ensemble de bâtiments ? Que permet ce groupe aéronaval sur le terrain ? La réponse dans cet épisode !
Les invités :
Bonne écoute !
Crédits vidéo : Conférence Navale de Paris 2024 - Ifri, Institut Français des Relations Internationales
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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette deuxième chronique "L'Oeil du Midship" de Périscope !
L'objectif : présenter, à travers l'intervention de l'aspirant Billat, un autre aspect du sujet. Le menu de la chronique : les impacts provoqués par les drones de surfaces et les drones sous-marins sur le groupe aéronaval.
Alors où en est la Marine nationale sur le développement de ces unités ? Quels seront les impacts tactiques pour le groupe aéronaval ? Et comment cela va impacter la composition même de cet ensemble ?
Le chroniqueur :
Bonne écoute !
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Dans cette première partie, les intervenants définissent et expliquent ce qu'est le groupe aéronaval ainsi que les pays qui en disposent. De l'outil diplomatique à la force de frappe sur la mer, le GAN a également de nombreux atouts qui se voient détaillés ici.
Alors quelle est la particularité du groupe aéronaval français ? Quelles sont les différences entre un porte-avions et un Groupe aéronaval ? Comment son rôle a-t-il évolué depuis les années 1970 ?
C'est le sujet de ce Périscope !
Les invités :
Bonne écoute !
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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce deuxième épisode de la saison 2 de Périscope.
C'est le thème principal de la seconde Conférence Navale de Paris : l'évolution du groupe aéronaval. Instrument de puissance depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le GAN a dû s'adapter au fil des décennies à des champs et des milieux de plus en plus complexes. Mais il faut bien le dire, la période qui s'annonce est sans doute celle qui comporte le plus de défis. En effet, l'hypothèse du retour du combat naval de haute intensité apparaît de plus en plus crédible.
Alors de quoi se compose le groupe aéronaval ? Quels sont ses impacts tactiques et stratégiques sur le terrain ? Et quelles évolutions risque-t-il de subir au XXIème siècle ?
C'est le sujet de ce Périscope !
Les invités :
Bonne écoute !
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A l’occasion des vacances scolaires, le CESM vous propose d’élargir la focale pour s’intéresser au traitement médiatique du fait militaire. Aujourd’hui, on vous parle du Collimateur.
Un podcast lancé le 17 janvier 2019 par Alexandre Jubelin qui analyse la guerre et ses stratégies pour comprendre les enjeux internationaux. Au programme : des interviews longues et des contenus qui ne cessent de s’étoffer depuis juillet 2023.
D’ailleurs, cette stratégie paye. 4 ans plus tard, le succès est au rendez-vous. 6 000 000 d’écoutes et un podcast qui est connu de toutes les personnes passionnées de défense et de géopolitique. Mais au-delà du podcast, c’est toute la question de la médiatisation des questions de défense qui se joue.
Comment expliquer ce succès ? Et quels sont les atouts du podcast ?
Pour en parler, le CESM a une nouvelle fois le plaisir de recevoir le créateur du Collimateur, Alexandre Jubelin.
Bonne écoute !
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A l’occasion des vacances scolaires, le CESM propose d’élargir la focale pour s’intéresser au traitement médiatique du fait militaire. Et aujourd’hui, on vous parle de Youtube.
Avec 8 millions de vues cumulées depuis sa création, la chaîne de Mister Géopolitix ne s’arrête plus de grandir. Son objectif : vulgariser pour donner des clés de compréhension du monde. Pour se faire, il multiplie les vidéos et totalise plus de 200 000 abonnés sur Youtube.
Quel regard a le jeune public sur la géopolitique ? Comment Youtube change la façon de raconter le fait géopolitique ?
Pour en parler, nous sommes avec Gildas Leprince alias Mister Géopolitix.
Bonne écoute !
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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Echo, un podcast du Centre d’études stratégiques de la Marine.
« Le savoir-faire des tacticiens est particulier. Ils bâtissent des modes d’actions dans un milieu beaucoup plus hostile qu’un désert torride, car ils y affrontent un ennemi maléfique et incertain ».
Par ces mots, l’amiral Tripier ne saurait mieux décrire le rôle clé des tacticiens en temps de guerre. Un facteur déterminant que détaillent et étoffent les commandants Lavernhe et Corman dans leur livre « Vaincre en mer au 21ème siècle : la tactique au 5ème âge du combat naval ».
Alors comment la tactique navale prend forme sur le théâtre d’opération ? Quels sont les différents paramètres que les tacticiens doivent prendre en compte ? Et comment le leadership impacte-t-il le succès des opérations ? En un mot : comment vaincre en mer au 21ème siècle ?
Pour son dernier épisode consacré au sujet, le CESM a une nouvelle fois le plaisir de recevoir le commandant Thibault Lavernhe, commandant en second du porte-avions Charles-de-Gaulle, et co-auteur du livre « Vaincre en mer au 21ème siècle : la tactique au 5ème âge du combat naval ».
Bonne écoute !
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« L’homme a des vues sur le futur dans la mesure où il en a sur le passé. » C’est ce qu’a écrit Régis Debray, écrivain et philosophe français dans son livre « D’un siècle l’autre » paru en 2020. Loin d’être anodine, cette phrase rappelle la nécessité d’anticiper les conflits futurs en regardant ceux du passé. Une posture de « va-et-vient » permanente que détaillent les Commandant Lavernhe et Corman dans leur livre « Vaincre en mer au 21ème siècle : la tactique au 5ème âge du combat naval ». Alors quelles sont les tendances actuelles du 5ème âge du combat naval ? Et quelles en seront les évolutions dans les prochaines décennies ? Pour son deuxième épisode consacré au livre, le CESM a une nouvelle fois le plaisir de recevoir le capitaine de vaisseau Thibault Lavernhe, commandant en second du porte-avions Charles-de-Gaulle, et co-auteur du livre « Vaincre en mer au 21ème siècle : la tactique au 5ème âge du combat naval ». Bonne écoute ! Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégiques de la Marine sur notre site : Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées (defense.gouv.fr) N’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : [email protected]
« Pour la France, par les mers, nous combattrons », ainsi commence la préface du livre « Vaincre en mer au 21ème siècle ». Véritable ouvrage dédié à la tactique navale, cet épais livre de 600 pages part d’un constat : l’hypothèse du combat naval est de nouveau plausible au 21ème siècle.
Notre siècle sera donc marqué par le retour des affrontements en mer après des décennies d’accalmies. Un ouvrage important, précieux et ô combien nécessaire au regard du contexte actuel. Ainsi, un peu comme ce que nous avons fait pour Océanides, le CESM va consacrer 3 podcasts au sujet abordé dans cet ouvrage.
On se retrouve donc dans ce premier épisode pour présenter la tactique navale et ce qu’elle englobe. Mais aussi les spécificités du 5ème âge du combat naval.
Et ça tombe bien ! Pour en parler, le CESM a le plaisir de recevoir le capitaine de vaisseau Thibault Lavernhe, commandant en second du porte-avions Charles-de-Gaulle et co-auteur du livre « Vaincre en mer au 21ème siècle : la tactique au 5ème âge du combat naval ».
Bonne écoute !
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Il est des hommes qui vouent leur vie à la mer, réels témoins de l’évolution des institutions et de leur époque. Ensuite, il est des marins pour qui, la mer, devient un rêve, une évidence, puis une seconde nature.
Il est, enfin, des carrières qui se forgent sur les plages bretonnes des années 60. La plage de Saint Anne du Portzic en ce qui concerne notre invité.
Notre invité du jour ? Un ancien marin. Passé d’aspirant à Chef d’Etat Major de la Marine, de marin puis conseiller spécial du président de la République, des bancs de l’école navale aux profondeurs océaniques.
Alors comment se forge une carrière ? Quel en est le déclencheur ? Quelles en sont les péripéties ? Et surtout, quelles traces, la vie embarquée à bord des bateaux et des sous-marins laisse-t-elle ?
Pour en parler, le CESM a aujourd’hui l’honneur de recevoir l’Amiral Rogel, ancien commandant de sous-marin nucléaire, ancien Chef d’Etat Major de la Marine et ancien conseiller militaire particulier du Président de la République (son plus proche conseiller militaire).
Bonne écoute !
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76 ! C’est le nombre de musiciens professionnels qui composent la musique de la Marine nationale. Une formation imposante, complète, avec une diversité de profils qui permet de couvrir un large champ de styles musicaux.
L’orchestre est avant tout utilisé lors de cérémonies militaires mais il sait aussi varier son répertoire.
Alors quelle est l’histoire de cette institution centenaire ? A quoi sert-elle en temps de conflits ? Et surtout comment s’adapte la musique de la Marine nationale à l’ère du numérique ?
Pour en parler, le CESM a le plaisir de recevoir le Chef de Musique Principale Kosmicki ainsi que maître Tania, flûtiste dans l’orchestre.
Bonne écoute !
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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Echo, un podcast du Centre d’études stratégiques de la Marine.
Aujourd’hui, on vous immerge dans une tradition ancestrale de la Marine : les chants de marins.
Utilisés dès l’Antiquité pour rythmer les travaux dans les ports et à bords des bateaux, ces chants connaissent leurs heures de gloire du XVII au XIXème siècle. Que ce soit pour les manœuvres et les moments de repos, les chants de marins imprègnent la vie des marins militaires.
Du capitaine au mousse, tout le monde chante en chœur, en mer comme au port. Parmi les plus connus, on pourrait largement parler de l’Hymne de la Marine, du « 31 du mois d’Août » ou encore du chant « dans le port de Tacoma ».
Pourtant, mauvaise nouvelle : les chants de marins se perdent petit à petit, la tradition semble s’éteindre.
Pourquoi ? Quels en sont les facteurs et quelles ont été les évolutions ? Comment s’adaptent-ils au contexte opérationnel ? Et surtout, comment la jeune génération se réapproprie-t-elle cette tradition ?
Pour en parler, le CESM a le plaisir de recevoir Mr Loïc-André, professeur de lettres à l’Ecole Navale ainsi que l’Aspirant Alexis, élève de la Promotion 2022 de l’Ecole Navale.
Bonne écoute !
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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans la nouvelle saison de Périscope !
Dans cette dernière partie, les intervenants abordent les conséquences du changement climatique sur les actions de la Marine nationale du Pacifique-Sud.
Pour ce premier épisode, le CESM s’intéresse à une zone à la fois immense et méconnue : l’Indopacifique. On va se concentrer sur les états insulaires qui sont parmi les premières victimes du changement climatique. Petits par la taille mais très nombreux, de leur sort dépend l’avenir de la géopolitique mondiale.
Les invités :
Bonne écoute !
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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans la nouvelle saison de Périscope !
Dans cette troisième partie, les intervenants abordent les conséquences internationales du changement climatique sur les états insulaires du Pacifique-Sud.
Pour ce premier épisode, le CESM s’intéresse à une zone à la fois immense et méconnue : l’Indopacifique. On va se concentrer sur les états insulaires qui sont parmi les premières victimes du changement climatique. Petits par la taille mais très nombreux, de leur sort dépend l’avenir de la géopolitique mondiale.
Les invités :
Bonne écoute !
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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans la nouvelle saison de Périscope !
Découvrez la nouvelle chronique de Périscope, « l'Oeil du Midship ». A travers l'intervention de l'aspirant Billat, l'objectif est de présenter un autre aspect du sujet du podcast. Le sujet de la chronique : la préservation du patrimoine culturel des petits états insulaires.
Alors comment se débrouillent les états insulaires pour la préservation du patrimoine ? Justement, c’est le sujet de la chronique « L’Oeil du Midship ».
Le chroniqueur :
Bonne écoute !
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Dans cette seconde partie, les intervenants abordent les conséquences du changement climatique sur les états insulaires du Pacifique-Sud.
Pour ce premier épisode, le CESM s’intéresse à une zone à la fois immense et méconnue : l’Indopacifique. On va se concentrer sur les états insulaires qui sont parmi les premières victimes du changement climatique. Petits par la taille mais très nombreux, de leur sort dépend l’avenir de la géopolitique mondiale.
Les invités :
Bonne écoute !
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Dans cette première partie, les intervenants présentent la zone Indopacifique et abordent le changement climatique et ses conséquences pour les océans.
Pour ce premier épisode, le CESM s’intéresse à une zone à la fois immense et méconnue : l’Indopacifique. On va se concentrer sur les états insulaires qui sont parmi les premières victimes du changement climatique. Petits par la taille mais très nombreux, de leur sort dépend l’avenir de la géopolitique mondiale.
Les invités :
Bonne écoute !
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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans la nouvelle saison de Périscope ! Au programme de la nouvelle formule : un nouveau présentateur, une nouvelle chronique et un contenu qui se décline aussi en vidéo.
Pour ce premier épisode, le CESM s’intéresse à une zone à la fois immense et méconnue : l’Indopacifique. On va se concentrer sur les états insulaires qui sont parmi les premières victimes du changement climatique. Petits par la taille mais très nombreux, de leur sort dépend l’avenir de la géopolitique mondiale.
Pour en parler, le CESM reçoit :
Bonne écoute !
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7 novembre 2022, les prises de parole se succèdent lors de l’une des trois réunions annuelles du Conseil de l’Autorité internationale des fonds marins.
Ce qui se joue ici : l’élaboration d’un cadre juridique international contraignant visant, à l’avenir, l’autorisation de l’exploitation minière des fonds marins.
Mais au même moment, lors de la COP climat de Charm El-Cheikh, la nouvelle tombe : le président de la République française se prononce pour l’interdiction de l’exploitation des grands fonds marins au-delà des zones de juridiction des Etats. C’est l’étonnement parmi les 36 Etats du Conseil qui travaillaient depuis plusieurs années sur un projet de code minier respectueux de l’environnement marin.
Pourquoi ? Qu’est-ce qu’implique l’exploitation minière des fonds marins ? Et surtout, quelles en seraient les conséquences pour les fonds marins de nos territoires d’Outre-Mer ?
Pour en parler, le CESM a aujourd’hui le plaisir de recevoir Monsieur Olivier Guyonvarch, représentant permanent de la France auprès de l'Autorité internationale des fonds marins basée à Kingston en Jamaïque. Et par ailleurs, ambassadeur de France en Jamaïque.
Bonne écoute !
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Découvrez le douzième et dernier épisode de la saison 1 Périscope publié le 28 septembre 2023.
Aujourd'hui dans Périscope, nous allons voyager dans une zone du monde à la fois pleine d'enjeux et pleine de dangers. Cette zone appelée "GAP" dans la Marine pour Golfe Arabo Persique. 2 pôles s'y opposent avec, au centre, le fameux Détroit d'Ormuz par lequel passe une grande partie des pétroles du monde.
D'un côté, les pays du Golfe avec l'Arabie Saoudite et les Emirats, et de l'autre, l'Iran. Ce sont 2 visions totalement hermétiques qui s'opposent, tant religieuses que politiques (et donc, bien entendu, économiques et stratégiques). La Marine Française y est présente tout comme d'autres marines occidentales.
Pour quoi faire exactement ? Quel est leur rôle ?
Invités :
Bonne écoute !
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Pour rappel, vous pouvez dorénavant retrouver l'intégralité de la première saison de Périscope sur ce compte Spotify. N'hésitez pas à vous abonner pour découvrir les prochains épisodes de la saison 2 !
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Découvrez le onzième épisode de Périscope publié le 19 avril 2023.
Aujourd'hui dans Périscope, une caractéristique qui fait toute la spécificité de la Marine française: l'atome et la propulsion nucléaire !
Invités :
Bonne écoute !
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Découvrez le dixième épisode de Périscope publié le 2 février 2023.
Les espaces maritimes ne sont plus le sanctuaire d’où les marines occidentales peuvent projeter de la puissance comme cela était le cas auparavant. Le réarmement massif observé dans le monde entier ne leur permet plus d’agir sans opposition.
De ce fait, les explorations en milieu marin, jusqu’ici réalisées à des fins militaires et économiques, sont désormais commerciales et de plus en plus d’entreprises à l’image des GAFAM investissent en mer. Ainsi, les États doivent redoubler de vigilance pour encadrer leurs zones économiques exclusives et protéger leurs ressources.
Ce nouvel épisode de Périscope aborde la nouvelle géopolitique de la mer et permet de prendre conscience des nouveaux enjeux que les espaces maritimes représentent.
Invités :
Bonne écoute !
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Découvrez le neuvième épisode de Périscope publié le 16 décembre 2022.
Pour ce neuvième épisode, Pierre de Vilno hisse le Périscope pour s'entretenir avec l'amiral Bernard Rogel. Il est l'un de nos marins à la carrière la plus complète : sous-marinier avec plus de 27 000 heures de plongée, il a commandé de nombreux navires. Sous-chef opérations à l’État-major des armées, chef d'état-major de la Marine ou encore chef d'état-major particulier du président de la République : son parcours est extrêmement varié, son regard sur la situation actuelle est crucial. Invité :
Bonne écoute !
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Découvrez le huitième épisode de Périscope publié le 6 septembre 2022.
L’évolution récente de l’économie mondiale montre l’importance qu’a pris de nos jours le commerce maritime. Un incident à l’autre bout du monde peut bloquer le trafic maritime et dérégler des secteurs entiers de l’économie.
Si l’essentiel des échanges mondiaux passe aujourd’hui par la voie maritime, c’est évidemment pour les capacités d’emport des bateaux, inégalée par tous autres moyens, mais aussi pour la liberté que permet la haute mer.
Ce commerce maritime est toutefois soumis à plusieurs évolutions qui nécessiteront des changements importants dans les prochaines années. D’abord la transition énergétique des bateaux à l’heure où l’impact énergétique et environnemental est particulièrement sensible.
En outre, la tendance nouvelle à la relocalisation des moyens de production dans les pays consommateurs remet aussi en cause les flux de transport de marchandises. Enfin, la question des équipages et de leur nationalité par rapport aux pavillons est une question essentielle, que la guerre en Ukraine a récemment mis en évidence.
Ce sont toutes ces questions que cet épisode de Périscope va aborder à travers les contributions de trois spécialistes. A noter qu’un second épisode abordera prochainement les menaces qui pèsent sur ce commerce maritime et les moyens mis en œuvre par les États pour le protéger.
Invités :
Bonne écoute !
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Découvrez le septième épisode de Périscope publié le 13 juillet 2022.
Il y a 40 ans, une guerre pour des îles baignant dans les eaux froides de l’Atlantique Sud opposait l’Argentine à la Grande-Bretagne.
Premier conflit symétrique d’ampleur sur mer depuis 1945, la guerre des Malouines a constitué un tournant dans l’histoire du combat naval. Elle a en effet vu l’action combinée des navires et des sous-marins mais aussi de l’aviation à réaction et des missiles. Elle a permis de valider des concepts. Elle a surtout été une surprise stratégique, qui a poussé les belligérants à faire preuve d’ingéniosité et d’adaptation pour compenser leurs faiblesses et maximiser leurs avantages. De nombreux enseignements en ont été tirés, encore utiles aujourd’hui.
Étudier la guerre des Malouines, c’est donc aussi préparer la guerre navale de demain.
Bonne écoute !
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Découvrez le sixième épisode de Périscope publié le 28 juin 2022.
Le recul de la banquise, inexorable quoiqu’encore partiel, permet désormais un accès plus facile à l’océan Arctique et, de fait, exacerbe des rivalités économiques et militaires longtemps limitées.
Rivalités économiques parce que la mer, devenue libre une partie de l’année, permet une exploitation plus facile des ressources marines et sous-marines mais aussi le développement des routes maritimes longeant les côtes de Sibérie et du grand nord canadien.
Rivalités militaires ensuite, car cette région réservée jusqu’alors pour l’essentiel aux sous-marins, devient accessible aux bâtiments de guerre.
L’Arctique redevient donc une région sensible ou des nations rivales se font directement face, notamment les Etats-Unis et la Russie. Si les pays riverains sont les premiers concernés, d’autres Etats veulent aussi être présents, la France, la Chine et la Grande Bretagne notamment.
Jusque récemment, une certaine forme de concertation existait avec le Conseil de l’Arctique, instance consultative regroupant les pays riverains, notamment sur la protection de l’environnement, car la région est particulièrement fragile. La guerre en Ukraine et les tensions en mer Baltique ont rendu aujourd’hui impossible cette concertation. La région arctique devient donc plus que jamais une zone de confrontation potentielle et de rivalités.
Invités :
Bonne écoute !
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Découvrez le cinquième épisode de Périscope publié le 4 avril 2022.
Seuls 2% des fonds marins sont connus avec précision. Les ressources qu’ils renferment et leur intérêt stratégique croissant en ont cependant fait des terres de conquête où, comme dans les autres espaces communs, s’exprime la compétition entre grandes puissances.
Le CESM, au travers d’un podcast et d’une soirée débat aux invités exceptionnels, vous propose ainsi de lever le voile sur les enjeux des fonds marins, les tensions qui s’y opèrent et la nécessité qu’a la France d’y investir pour préserver ses intérêts vitaux.
Les invités :
Bonne écoute !
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Découvrez le quatrième épisode de Périscope publié le 21 mars 2022.
Le bassin méditerranéen est depuis toujours le lieu de rencontre des peuples et des pays riverains. Les échanges culturels, civilisationnels et commerciaux sont multiples, comme les rivalités.
Mer semi-fermée à laquelle on accède par trois des passages les plus stratégiques au monde, la Méditerranée est ainsi le creuset d’intérêts stratégiques, économiques, territoriaux et énergétiques majeurs.
Aujourd’hui, ces intérêts font d’elle le théâtre de compétitions acharnées entre grandes puissances, dans sa partie orientale notamment, où se rejoignent orient et occident, Europe et Asie.
Parmi les puissances qui défendent leurs intérêts dans la région, les États riverains bien sûr, mais aussi la Russie, les USA et même la Chine, qui s’y installe discrètement sous couvert d’intérêts commerciaux, sans compter l’Iran.
La Méditerranée orientale se dresse donc, aux marches de l’Europe, comme une zone de fortes tensions de natures très diverses : économiques, militaires, politiques.
Elle constitue cependant, aussi, le berceau d'intérêts vitaux pour la France.
Les invités :
Bonne écoute !
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Découvrez le troisième épisode de Périscope publié le 2 mars 2022.
Sujet : La sécurité alimentaire
Le conflit qui a éclaté il y a quelques jours entre deux des principaux producteurs de blé — et la flambée des prix qui s’en est suivie — met en lumière l'impact que peuvent avoir les questions de sécurité sur nos approvisionnements en nourriture et, plus largement, sur la sécurité alimentaire de chaque pays.
Cet enjeu est depuis toujours une des priorités de la Marine Nationale. De la protection de nos routes d’approvisionnement à celle de nos pêcheurs et de nos ressources halieutiques, la Marine assure en effet un rôle majeur dans la préservation de la sécurité alimentaire de la France.
Invités :
Bonne écoute !
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Découvrez le deuxième épisode de Périscope publié le 23 février 2022.
L’anniversaire de la première opération à laquelle a pris part Charles de Gaulle, Héraclès, est l’occasion pour Périscope de revenir sur les vingt ans de service du fleuron de la Marine nationale. Pierre de Vilno nous aide à comprendre en quoi le Charles de Gaulle est à la fois une prouesse technologique, une pièce maîtresse de la Marine nationale et un atout diplomatique pour notre pays.
Invités :
Bonne écoute !
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Découvrez le premier épisode de Périscope publié le 9 décembre 2021.
Après Écho, le Centre d’études stratégiques de la Marine (CESM) a le plaisir de vous informer de la sortie d’un nouveau format de podcast : « Périscope ». Animé par Pierre de Vilno, ce podcast croise les regards d’experts (militaires, chercheurs, élus…) sur une thématique liée aux enjeux navals et maritimes.
Ce premier épisode met le cap vers l’Indopacifique !
Invités :
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La FREMM Lorraine de retour à quai après 4 mois passés en mer. Livrée le 16 novembre 2022 par Naval Group, cette Frégate Européenne MultiMissions a achevé son déploiement de longue durée. Du 8 avril au 2 Août, diverses missions ont été confiées à son équipage, composé de marins mais aussi du directeur de l’Ifri, Thomas Gomart. 2 mois plus tard, l'heure est au retour d’expérience. Alors à quoi servent les déploiements de longue durée ? Sur quelles missions, la FREMM DA Lorraine a-t-elle été déployée ? Et surtout, dans quel but ? Pour en parler, le CESM reçoit le Capitaine de Vaisseau Bagot, Commandant de la FREMM DA Lorraine et Thomas Gomart, Directeur de l’Ifri. Bonne écoute ! Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ÉCHO, un podcast du CESM | Ministère des Armées (defense.gouv.fr) N’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : [email protected]
Sur le théâtre ukrainien, la Russie a annoncé avoir déjà utilisé le KH-47M2 Kinjal, un missile pouvant atteindre une vitesse de Mach 10 en phase terminale. Si cette utilisation n'est pas prouvée, elle montre néanmoins que les missiles hypervéloces deviennent un marqueur de puissance.
Le principal avantage de ces armes ? Leur vitesse extrême qui réduit considérablement la capacité de réaction de l'adversaire.
D'autres éléments en font aussi des armes redoutables comme : l'utilisation de trajectoires non balistiques ou une manœuvrabilité en phase terminale difficile à prévoir.
De nos jours, plusieurs pays comme la Russie, les Etats-Unis ou la Chine développent de tels programmes avec des technologies variées (planeurs, super-stratoréacteurs etc...).
La recherche bat son plein et la France poursuit des programmes et expérimentations dans ce domaine.
D'ailleurs, l'application au combat naval est encore plus compliquée puisque le bateau est une cible mouvante qu'un missile hypervéloce doit prendre en compte.
Mais en fin de compte, peut-on dire aujourd'hui que ces armes révolutionnent le combat ? Qu'elles sont invincibles ? Et existe-t-il des technologies concurrentes ?
Pour en parler, le CESM reçoit le Capitaine de Vaisseau Jérôme, ancien responsable du développement des futures capacités offensives de la Marine à l'EMM.
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Mai 2023, clap de fin pour Orion.
Cet exercice interarmées, avec une composante internationale, s’inscrit dans un contexte marqué par la dégradation des relations entre les différents pays du globe.
Initié dès 2021, Orion a vu différents conflits qui sont venus conforter la nécessité de préparer les armées françaises à la guerre de haute intensité.
L’heure est donc au changement d’échelle et à l’élargissement du spectre de l’engagement pour préparer, à nouveau, les forces françaises au combat.
Alors en quoi consistait cet exercice ? Quel a été le rôle de la Marine ? Et quels enseignements peut-on en tirer ?
Pour en parler, nous recevons le Contre-Amiral Chetaille, commandant adjoint de la Force aéromaritime française de réaction rapide.
Bonne écoute !
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Aujourd’hui, on vous parle d’une transformation sans précédent pour le monde maritime et portuaire : la transition numérique.
Cette dernière concerne tous les secteurs économiques et comporte des vulnérabilités qui peuvent fragiliser les différents acteurs. Cela peut conduire à des conséquences graves comme : des pertes financières importantes, voir le dépôt de bilan.
Le domaine maritime est lui aussi concerné par cette transformation… mais avec quelques particularités.
Mise à jour des systèmes de communication, modernisation de l’équipement, protection des attaques cyber, les secteurs sont variés et nécessitent des réponses spécifiques.
C’est pour répondre à ce besoin que l’association France Cyber-maritime a été créée en 2020.
Pour en parler, nous sommes avec M. Xavier Rebour, président de l’association, ancien officier de marine et professionnel de la mer. Merci de répondre à nos questions aujourd’hui.
Bonne écoute !
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Que se passe-t-il au pays du soleil levant ?
Le Japon multiplie les initiatives diplomatiques : organisation du G7 à Hiroshima, sommet avec la Corée du Sud, tournée en Europe, et même visite du premier ministre Kishida à Kiev.
Cette frénésie diplomatique témoigne d’une mutation sensible et profonde de sa posture stratégique, en retrait depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
D’ailleurs, ce changement de nature se concrétise par la publication récente de deux documents relatifs à la défense : l’un consacré à la stratégie de sécurité nationale et l’autre, à la stratégie de défense nationale.
Du point de vue militaire, cela s’est traduit également par l’établissement de liens étroits avec les Etats-Unis et des partenariats avec les pays de la région.
Déjà géant économique, le Japon souhaiterait-il jouer un rôle majeur dans la région Pacifique ?
Pour nous en parler, nous recevons aujourd’hui Marianne Peron-Doise, spécialiste des pays de l’Asie du Sud Est et chercheuse à l’Institut de relations internationales et stratégiques.
Bonne écoute !
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Mercredi matin, 9h30. En cette belle matinée de septembre 1781, deux flottes d’une vingtaine de vaisseaux se repèrent dans la baie de la Chesapeake. Pensant apercevoir la flotte de l’amiral de Barras, la flotte anglaise se prépare à l’action.
Au total, quelques 1400 canons du Contre-Amiral Graves de la Royal Navy s’opposent aux 1800 canons du Contre-Amiral de Grasse de la Marine.
A ce moment-là, personne ne se doute qu’une bataille importante de l’histoire de l’indépendance des Etats-Unis va se jouer.
Son nom : la bataille de Chesapeake.
Invité :
Jean-Marie Kowalski, maitre de conférences à l'université de Paris-IV Sorbonne, spécialisé dans l’histoire maritime et navale ainsi que dans l’éthique militaire.
Bonne écoute !
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Entre 5 et 9%. La différence était de 5 à 9% entre la population des capitales maritimes et celle des capitales terrestres à l’époque moderne.
Du 15ème au 19ème siècles, Londres, Amsterdam ou encore Lisbonne concentraient 8 à 12% de la population de leur pays contre 3% pour Paris, Madrid, Moscou ou encore Pékin.
Derrière ces pourcentages, une réalité : celle de la mer. Selon le projet Océanides, l’océan semble renforcer l’attractivité des capitales ayant un accès direct à la mer. Ce qui n’est pas sans conséquences pour les puissances navales.
Invité :
Christian Buchet, directeur scientifique du programme Océanides et directeur du centre d’études de la mer de l’Institut Catholique de Paris.
Un podcast idéal pour l’été, pourquoi ?
Bonne écoute !
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Vous savez de quand date la première bataille navale documentée de l’Histoire ? 1191 avant JC.
En 1191 avant JC, les égyptiens ont repoussé des envahisseurs venus du Nord. Alors, ils ont fait cela pour protéger leurs terres. Mais ils l’ont aussi fait car ils en avaient les moyens, ils avaient élaboré une flotte pour se défendre de leurs ennemis.
Tout ça pour dire qu’en 1191 avant JC, l’Egypte antique avait déjà compris la dépendance entre les frontières terrestres et maritimes.
Et, se faisant, ils ont adapté leur défense et ont investi dans des technologies navales permettant de surpasser leurs adversaires.
De fait, on peut se demander :
Invité :
Christian Buchet, directeur scientifique du programme Océanides et directeur du centre d’études de la mer de l’Institut Catholique de Paris.
Un podcast idéal pour l’été, pourquoi ?
Bonne écoute !
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A votre avis, quel a été l’impact de la mer dans l’Histoire de l’humanité ? Plutôt anecdotique ou incontournable ?
Ça tombe bien puisque c’est le sujet de cet épisode !
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce premier épisode d’Echo consacré au programme Océanides.
Durant 3 épisodes, le CESM revient sur ce programme parmi les plus ambitieux depuis la grande encyclopédie du 18ème siècle. Son objectif : évaluer l’impact du fait maritime dans l’Histoire de l’humanité.
Et justement, quel impact a eu la mer dans l’Histoire ? Quelles sont les conclusions des quelques 260 chercheurs issus de 40 pays différents ? Et surtout quels enseignements tirer de ce programme de recherche publié en 2017 ?
Invité :
Christian Buchet, directeur scientifique du programme Océanides et directeur du centre d’études de la mer de l’Institut Catholique de Paris.
Un podcast idéal pour l’été, pourquoi ?
- Découvrir une nouvelle vision du monde axée sur la mer
- Un nouveau regard sur certaines civilisations antiques : la chute de Rome à cause de l’Océan Indien.
- Un contenu généreux avec un invité d’exception.
Bonne écoute !
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Janvier 2023, durant le déploiement du groupe aéronaval au nord de l’océan Indien pour sa mission Antarès, 3 Rafales marine ont été catapultés du Porte-avions Charles de Gaulle avec pour mission, de rallier Singapour à 4000 km.
Nommée RASTABAN, cette projection aérienne depuis la mer, sur une longue distance vers une zone stratégique, a constitué une première pour la marine française.
Pendant les quelques jours où ils sont restés à Singapour, les pilotes français ont réalisé des missions d’entrainement au combat avec l’armée de l’air de Singapour dans le sud-est de la mer de Chine méridionale.
10 jours plus tard, les avions ont fait le chemin inverse et ont rallié le Charles de Gaulle.
Cet exercice a constitué à la fois une prouesse technique et une démonstration de présence dans une région maritime où les tensions sont fortes.
Invité :
Capitaine de vaisseau Forissier, chef d’état-major du groupe aéronaval qui a été au cœur du montage et de la conduite de RASTABAN.
Bonne écoute !
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En 2023, lorsqu’on parle de piraterie maritime, ce ne sont plus les eaux au large de la corne de l'Afrique qui viennent immédiatement à l’esprit des marins. Mais celles du Golfe de Guinée. Cette région fut ces dernières années, le théâtre d’attaques régulières dont les médias du monde entier se sont fait l’écho.
Qu’est-ce que le golfe de Guinée ? C’est une partie de l’Océan Atlantique s’enfonçant vers le centre du continent africain, avec le Libéria au Nord-Ouest jusqu’au Gabon au Sud-Est.
Cette région est complexe puisqu’elle est bordée à la fois de pays francophones et anglophones qui dotés d’immenses richesses (notamment en hydrocarbures).
Cependant, les populations souffrent des conditions économiques et environnementales locales, ce qui pousse certains à se tourner vers le vol, les attaques, voir les prises d’otages. Ces dernières sont soit dirigées vers les bateaux de passage dans la région, soit contre les plateformes pétrolières implantées au large.
De facto, l’essor de ce phénomène a poussé les marines de nombreux pays (notamment occidentaux) à surveiller la zone. Mais aussi à aider les marines locales à monter en puissance contre la menace pirate.
Au programme :
Le Golfe de Guinée et la piraterie :
o Situation sécuritaire et maritime, quel impact réel ?
o Quelle différence entre la piraterie et brigandage ?
o A quoi est due la baisse de la piraterie dans le Golfe de Guinée ?
Le Commandant Birot en Corymbe :
o Son rôle dans la lutte contre la piraterie
o Témoignage de l’arrivée du bâtiment dans GoG (préparation des hommes, du matériel etc…). Comment cela se passe-t-il pour identifier une attaque pirate ?
Marine Nationale et Golfe de Guinée :
o Rôles et moyens de MN dans ce dispositif.
o A quoi sert le Mica Center ? Quel est son rôle dans lutte contre la piraterie ?
Invités :
CF Florentin, ancien commandant du Patrouilleur de Haute Mer Commandant Birot
CF Jaslin, commandant du Mica Center
Bonne écoute !
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La guerre en Ukraine, un conflit uniquement terrestre ? Pas seulement !
L’aspect naval reste essentiel, et ce même si la presse en parle assez peu. Parmi les évènements qui ont fait la une, on peut citer : la capture de l’ile aux serpents, la disparation du Moskva ou encore les conséquences sur les exportations de céréales d’Ukraine et de Russie.
Justement, l’un des aspects de cette guerre concerne les mines et le minage des côtes ainsi que ses conséquences pour la navigation (commerciales, militaires, pêche etc...). Le danger des mines dépasse ainsi les 2 belligérants et affecte tous les pays riverains de la mer Noire.
Ukraine et Russie se renvoient la responsabilité invoquant le rôle de la météorologie comme les tempêtes par exemple. Difficile dans ces conditions de séparer la réalité des fausses informations que l’on trouve dans tout conflit.
Alors, quelle est la situation des mines en mer Noire ?
Pour en parler nous recevons aujourd’hui le Contre-Amiral Lavault, chef du bureau de la maîtrise des fonds marins à la force d'action navale et plongeur démineur de formation.
Au programme :
- Le type de mines employé : le cas des mines dérivantes et leurs conséquences.
- Quelle est la finalité de l’emploi des mines par les belligérants ?
- Y-a-t-il une aide des pays étrangers ?
- Quels enseignements tirer de cette guerre des mines en Ukraine ?
Bonne écoute !
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La Russie est un pays continental avec des façades maritimes très éloignées les unes des autres.
De la mer Baltique à la mer Noire en passant par l’Arctique, le Pacifique ou encore l’Extrême-Orient, ces différentes façades connaissent des contraintes importantes. Soit pour des raisons météorologiques en mer Blanche et en Arctique, soit pour des raisons d’accès limitées en mer baltique et en mer noire. Il n’y a, au final, que la façade maritime d’Extrême-Orient qui est complètement libre d’accès.
Cette situation géographique oblige la Russie a entretenir 5 flottes très éloignées : la flotte du Nord, celle de la Baltique, celle de la mer Noire, celle de la mer Caspienne et enfin, celle d’Extrême-Orient.
Cependant, la Russie n’en reste pas moins un pays avec des ambitions maritimes et navales affirmées. Elle les a développées dans sa doctrine maritime parue en 2000, puis plus récemment en 2022.
Quelles sont-elles ? Et surtout, la Russie a-t-elle les moyens de ses ambitions ?
Pour en parler, le Centre d’études stratégique de la Marine a le plaisir de recevoir Igor Delanoé, directeur adjoint de l'Observatoire Franco-Russe, docteur en histoire, spécialiste de la géopolitique de la Russie, des questions de défenses russes et de la Marine russe.
Au programme :
- Les ambitions maritimes et navales russes : entretien de la flotte hauturière, enjeu économique domestique, rendre le statut de grande puissance.
- Les différentes actions mises en place : littoralisation de la marine russe, phénomène de « calibrisation » de la flotte russe, mise en œuvre d’une dissuasion stratégique non nucléaire.
- Quelles sont les limites de l’ambition navale russe ?
- Le cas du porte-avions Amiral Kuznetzov : projection de la ligne de défense, déploiement tous azimuts avec les pays du sud global et mise en place d’une diplomatie navale.
Bonne écoute !
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Par ailleurs, l’article d’Igor Delanoé sur « La stratégie navale russe en Méditerranée » est à retrouver dans l’Etude Marine parut en Juin 2023.
24 février 2022 : la guerre en Ukraine, ou « l’opération militaire spéciale » selon la phraséologie officielle russe, débute. Considéré par notre invité comme le quatrième évènement majeur du 21ème siècle, cette guerre amène dans son sillage une onde de choc aux conséquences multiples.
Que ce soit du point de vue économique, politique, militaire mais aussi au niveau des relations internationales, aucun secteur n’est épargné. Même le domaine maritime est concerné et ce, à plusieurs niveaux. Si la situation en mer Noire est régulièrement évoquée, mais souvent sous l’angle factuel, les conséquences vont en fait bien plus loin.
Pour en parler, le Centre d’études stratégique de la Marine a le plaisir de recevoir l’amiral Oudot de Dainville.
Chef d’état-major de la Marine de 2005 à 2008, l’amiral a aussi été commandant du porte-avions Clémenceau pendant la guerre de Yougoslavie (1991-2001) et pilote de l’aéronautique navale. C’est donc avec sa hauteur de vue, mais aussi le recul dû aux fonctions qu’il a exercées, qu’il va nous expliquer en quoi la guerre en Ukraine est une onde de choc maritime.
Au programme :
- Les conséquences de la guerre sur l’organisation mondiale (constitution de deux blocs, dé-dollarisation du monde, etc...)
- L’impact sur les routes maritimes traditionnelles (goulots d’étranglements, création de nouvelles routes du gaz…)
- Quelle est la stratégie maritime russe ? Et à terme, quels rôles peuvent avoir la Turquie et la Chine ?
Bonne écoute !
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La convention de Montego Bay a désormais 40 ans – elle a été signé exactement le 10 décembre 1982 – et il est aujourd’hui possible de faire un premier bilan de son application. Fruit d’une très longue négociation, elle a depuis été ratifiée par la grande majorité des États et constitue la base des règles juridiques applicables en mer.
Pour en parler nous recevons aujourd’hui le commissaire général Thierry Duchesne, qui a été amené, dans les nombreux postes qu’il a occupés au cours de sa carrière, à travailler à l’application de cette convention, notamment à l’État-major de la Marine, au Secrétariat général à la mer et comme adjoint chargé de l’action de l’État en mer dans les préfectures maritimes.
La carrière du commissaire général Duchesne correspond d’ailleurs presque exactement à la convention elle-même, son entrée dans la Marine étant presque concomitante à la signature de la convention, sans y voir, toutefois, de relation de cause à effet !
C’est donc un praticien du droit de la mer qui va répondre à nos questions aujourd’hui.
Le prochain salon de l’agriculture va mettre pour quelques jours l’agriculture française au cœur de l’actualité. Il sera question de sa force, mais aussi ses fragilités, à un moment où le thème de la souveraineté alimentaire est de plus en plus souvent évoqué.
La France est par tradition un grand pays agricole qui exporte une partie de sa production, mais elle est aussi, on le sait moins, un important importateur, puisqu’environ un tiers de ses denrées agro-alimentaires proviennent de l’étranger.
Si l’agriculture est synonyme d’activité terrienne par excellence, le commerce des denrées agro-alimentaires est lui très dépendant de la mer. Terre et mer sont en quelque sorte indissociables. C’est pour en discuter que nous recevons aujourd’hui Sébastien Abis, directeur du club Demeter et chercheur associé à l’IRIS.
Le club Demeter est une association de décideurs du monde agricole, agro-industriel et agro-alimentaires qui regroupe de nombreux partenaires du secteur. Ses activités sont la réflexion et l’expertise sur les grands enjeux du secteur agricole. Parmi ceux-ci, la sécurité du commerce maritime occupe bien évidemment une place de choix.
La guerre en Ukraine apparaît comme un conflit essentiellement terrestre et son aspect naval est, au final, peu abordé. Ceci bien sûr à l’exception de la disparition en avril 2022 du croiseur Moskva et, dans un tout autre domaine, du corridor pour l’exportation de céréales.
Pourtant, à y regarder de plus près, dès le 24 février 2022, la dimension maritime apparaissait dans le conflit : les ports ukrainiens ont été visés par des missiles, la flotte russe de la mer Noire était déployée et la flotte ukrainienne a fait partie des premières victimes des combats.
Dès l’été, la mer d’Azov est devenue un « lac russe ».
Pourtant, malgré l’apparente disproportion des moyens navals de part et d’autres, l’évolution du conflit a montré un rapport de force assez contrasté et, ce qui est peu connu, l’influence de la guerre navale sur le conflit terrestre.
Notre invité d’aujourd’hui, Joseph Henrotin, chercheur - entre autres - à l’Institut de stratégie comparée et rédacteur en chef de Défense & Sécurité internationale.
Il a récemment publié pour la revue Stratégique, un article détaillé sur « les opérations navales durant la guerre en Ukraine », dans lequel il fait un premier bilan du conflit naval en mer Noire. Il en tire surtout de premiers enseignements pour des conflits futurs.
Elles seront, dit notre invité d’aujourd’hui, à l’origine d’une révolution écologique, géopolitique, médicale, énergétique, sociale et humaniste, rien de moins ! C’est ainsi qu’il conclut son livre récent sur "La révolution des algues".
Pour bon nombre de français, les algues sont cette végétation mi-aquatique mi-terrestre qui reste sur les plages à marée basse. La presse en parle parfois quand elles sont envahissantes. Certaines présentent un danger. D’autres sont consommées comme nourriture. Ces quelques usages ou perceptions sont loin de la révolution dont parle notre invité. Pourtant à l’entendre, les algues sont l’avenir de l’humanité et pourraient résoudre bien des problèmes pour autant qu’on sache conduire leur développement pour l’usage des hommes.
Notre invité donc est un spécialiste : il est directeur agro-alimentaire à la fondation Lloyd’s Register et conseiller pour les océans au Pacte mondial des Nations unies. Il a aussi contribué à la rédaction du Manifeste pour les algues, présenté à l’ONU avant de fonder et de diriger la première coalition mondiale des acteurs des algues avec pour objectif de structurer la filière. Il vient de publier un livre très complet, "La révolution des algues" aux éditions des Equateurs.
Ils évoluent sous la surface, ils ne se voient pas. Ils sont loin des regards et ils se font par nature le plus discret possible. Depuis qu’ils emportent l’arme nucléaire, ils sont aussi l’arme absolue, celle qui peut anéantir l’adversaire.
Depuis les premiers sous-marins de l’ingénieur Laubeuf au début du XXe siècle jusqu’à nos jours, où les ingénieurs travaillent à améliorer la discrétion des sous-marins, l’histoire de ces bateaux à coque noire est longue et passionnante, à la croisée de la science et de la stratégie.
C’est cette histoire aux multiples facettes qu’Alexandre Sheldon Duplaix racontent dans un livre récent. Rappelons que l’auteur est le co-directeur de la référence qu’est Flottes de combats, un ouvrage qui décrit, année après année, les flottes de tous les pays du monde. Il est aussi un spécialiste des porte-avions et des sous-marins. C’est sur ce dernier sujet que nous le recevons aujourd’hui alors qu’il vient de publier, en collaboration avec l’amiral Mathey, le livre « l’histoire des sous-marins des origines à nos jours ».
On ignore bien souvent qu’une partie importante de nos économies dépend des fonds marins. Aujourd’hui, plus d’un million de kilomètres de câbles reposent sur le fond des mers et ceux-ci transmettent plus de 95 % des échanges numériques entre les continents. Sans eux, plus d’échange interbancaires, plus de paiements internationaux, et tout simplement des contacts beaucoup difficiles entre les pays, entre les hommes.
Au fond des mers reposent aussi des oléoducs et gazoducs qui transportent une part importante de l’énergie consommée dans les pays occidentaux. Sans eux, pas de vie économique normale.
Indispensables, ces infrastructures sont donc des cibles de choix pour exercer des pressions ou des rétorsions et lui infliger des dégâts, notamment économiques, considérables. Le fait que tout se passe sous la mer garantit en plus un certain anonymat. Les actions contre les câbles ou les oléoducs font aujourd’hui partie intégrante des moyens de guerre hybrides.
Les évènements de fin septembre en mer Baltique montrent la vulnérabilité de ces installations. Si ce n’est pas le premier incident, il nous rappelle la vulnérabilité des économies modernes. Assurer leur protection est donc indispensable mais extrêmement difficile.
Pour parler de la vulnérabilité de ces installations et des moyens de les protéger, nous recevons aujourd’hui Camille Morel, spécialiste des câbles sous-marins, sujet auquel elle a consacré sa thèse de doctorat. Elle nous parlera principalement des câbles sous-marins, mais la problématique des oléoducs et gazoducs sous-mains est très semblable.
Parmi les zones d’insécurité en mer, le golfe de Guinée occupe une place de choix pour la Marine nationale.
En effet, malgré les efforts de la communauté internationale et des pays riverains, le golfe de Guinée constitue une zone où les actes illicites en mer se situent toujours à un niveau élevé.
Les causes de cette insécurité en mer sont connues et se combinent entre elles sous la forme d’une hybridation des menaces associant pêche illicite, trafics d’armes, de drogue, d’êtres humains et activités terroristes.
Afin d’y répondre, le processus de Yaoundé a été mis en place. Depuis 2013, celui-ci s’est donné pour objectifs le renforcement de la coopération des pays du golfe de Guinée et leur engagement dans la lutte contre l’insécurité maritime.
Pour réitérer ces objectifs, six symposiums réunissant les chefs d’état-major des marines riveraines du Golfe se sont tenus, dont le dernier à la fin du mois d’octobre 2022.
Cet évènement fût l’occasion d’aborder plusieurs thèmes, comme la formation et l’entrainement opérationnels, le partage de l’information maritime et la sécurité environnementale.
Ce symposium avait aussi pour but de partager les expériences entre les marines des pays riverains et leurs partenaires occidentaux, dont bien sûr la marine française. Il s’agit d’améliorer et de consolider une approche commune des réponses militaires et navales pour la sécurité maritime.
Pour évoquer le contexte de cette région complexe, nous recevons aujourd’hui madame Caroline Roussy, directeur de recherche et responsable du programme Afrique à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).
Le conflit ukrainien a replacé la question énergétique au centre de l’actualité.
Pour répondre aux sanctions mises en place contre elle, la Russie, qui est l’un des principaux fournisseurs de l’Europe en hydrocarbures et gaz naturel, a recours à l’arme énergétique comme un moyen de pression. Elle connait en effet bien l’impact que cela peut avoir sur des économies qui en sont très dépendantes.
Les européens sont donc contraints de se tourner en urgence vers d’autres zones de production avec les conséquences politiques, logistiques et in fine sécuritaire que l’on imagine.
En parlant de nouvelles zones de productions on parle aussi, évidemment, de nouvelles routes d’approvisionnement. Alors que jusqu’à maintenant, les approvisionnements par voie terrestre et maritimes s’équilibraient. Mais la nouvelle donne fait reposer l’essentiel des flux énergétiques sur les voies maritimes. C’est cette évolution que l’on a appelle la « décontinentalisation » des flux énergétiques.
Abandonnés les oléoducs et les pipelines en provenance de Russie, désormais le pétrole et le gaz viennent – ou viendront surtout – du sud, du continent américain, ou encore plus qu’auparavant du Moyen-Orient. Une évolution géostratégique majeure dont on ne mesure pas encore vraiment les conséquences.
Pour nous en parler aujourd’hui, nous recevons un spécialiste des questions énergétiques et maritimes, Monsieur Nicolas Mazzucchi, chercheur au Centre d’études stratégiques de la Marine et qui a consacré de nombreux travaux aux enjeux énergétiques.
À la fin des années 2000, la corne de l’Afrique connaît une vague de piraterie sans précédent. Les navires commerciaux sont attaqués et rançonnés, mettant en péril le trafic commercial et contribuant à l’instabilité politique et économique de la région.
Face à cette situation qui avait un impact direct sur sa vie économique, l’Union européenne a mis en place l’opération Atalante, qui était à l’époque l’une des premières missions navales engagées par l’Union.
14 ans après, la mission Atalante existe toujours. D’un avis unanime, elle est un succès, son action a sensiblement fait chuter le nombre des actes de piraterie dans la région. Ce succès vient sans doute de son caractère multiforme. Opération militaire d’abord, mais avec, aussi, une dimension diplomatique et humanitaire.
Pour en parler, nous recevons aujourd’hui le contre-amiral Emmanuel Slaars qui était, très récemment encore, adjoint au chef de la force aéromaritime française de réaction rapide et assurait le commandement adjoint de l’opération EUNAVFOR ATALANTA.
Le XVIIIe siècle a été la période des grandes expéditions, de la découverte de terres inconnues, de peuples ignorés par les européens et des découvertes scientifiques. L’expédition de la Boudeuse, de Louis-Antoine de Bougainville, est l’une des plus connues. De 1766 à 1769, il explora le Pacifique et fit le tour du Monde. D’une certaine façon, pour les gens de mer, il symbolise le siècle des Lumières. Diderot s’en inspirera pour ses réflexions.
C’est dans les pas de cette expédition historique que s’inscrit l’expédition Planète 2022.
Des jeunes du Service national universel (SNU) armeront ainsi le trois-mâts La Boudeuse pour un tour du Monde, dont l’objectif est de se confronter aux grands enjeux environnementaux, mais aussi de retrouver une valeur chère à la Marine nationale, l’esprit d’équipage.
Pour nous en parler, nous recevons Patrice Franceschi, marin, explorateur et écrivain de Marine.
La mer n’est plus seulement cette étendue bleue bercée par les vagues et les courants. Elle récupère aujourd’hui les résidus des multiples activités humaines, charriés notamment par les fleuves. Des résidus de plastique dont la décomposition se compte en siècles dans le meilleur des cas.
Cet océan de plastique représente, dit-on, plus de 8 millions de tonnes, rien que dans le Pacifique entre Hawaï et la Californie où recouvre une superficie équivalent à trois fois la France.
Ces résidus non seulement polluent, mais sous l’effet de l’eau de mer se morcellent en une infinité de particules de quelques millimètres. Ils sont alors ingurgités par les poissons et les animaux marins et peuvent provoquer leur mort. Pollution, disparition des espèces, les résidus plastiques polluent les mers et leur quantité ne cesse d’augmenter. Il y aura, dit-on, plus de plastique que de poissons dans la mer en 2050.
Au-delà de ses chiffres globaux, chacun peut voir et ramasser ces petits résidus sur les plages, particulièrement à marée basse. Ce sont eux que notre invité d’aujourd’hui utilise comme matière première de sa création artistique. Réaliser des objets d’art avec des éléments rejetés.
Nous accueillons donc aujourd’hui Sixtine Sévrière, artiste plasticienne océanique, résidente à Piriac sur Mer, près de Guérande, pour qui la mer est une réalité quotidienne. La plage à marée basse est son champ de recherche. De ces résidus, oubliés, que chacun peut voir en se promenant sur la plage, elle a décidé de faire œuvre de création.
Marie Détrée Hourrière, Peintre Officiel de la Marine (POM) depuis 2010, nous présente, sous un angle artistique, ses missions réalisées à bord de plusieurs bâtiments français. Des expériences uniques, qui ont fait d’elle une observatrice privilégiée de la Marine nationale, de ses missions, en mer comme à terre.
Nommés par le Ministre français de la Défense, les détenteurs du prestigieux statut de Peintre Officiel de la Marine témoignent et oeuvrent au rayonnement maritime et militaire de la France.
L’Océan Pacifique, c’est 166 millions de km², soit près de 300 fois la France métropolitaine et une superficie supérieure à la totalité des terres émergées. C’est aussi 45 États riverains, dont de nombreux petits États insulaires et plusieurs territoires d’outre-mer. Un territoire immense donc, très peu peuplé dans sa partie centrale, aux distances considérables, aux enjeux multiples.
Et on l’oublie parfois, la France est aussi un pays du Pacifique, puisqu’elle y compte plusieurs territoires d’outre-mer. Une France du bout du monde, à plus de 15 000 km de Paris. Loin de l’image des plages paradisiaques de la Polynésie, cette France du Pacifique est directement confrontée aux enjeux de cette région : les défis environnementaux, la sécurité, la rivalité entre les grandes puissances, l’éloignement.
Pour nous en parler, nous recevons aujourd’hui le contre-amiral Jean-Mathieu Rey, commandant la zone Asie-Pacifique et les forces armées en Polynésie française.
Le déploiement du groupe aéronaval n’est jamais anodin. L’engagement de 3 000 marins dans tous les domaines de combat aéromaritime et tous les milieux de lutte est un engagement fort, d’un point de vue tactique mais également diplomatique.
Pendant sa dernière mission, CLEMENCEAU 22, le groupe aéronaval a été déployé en Méditerranée de février à avril en 2022.
Si la première zone d’opération était la Méditerranée orientale pour soutenir les forces irakiennes dans la lutte contre Daech, la mission a été rapidement reconfigurée en raison du déclenchement de la guerre en Ukraine. En quelques jours seulement, le groupe aéronaval s’est redéployé en Méditerranée centrale pour contribuer à la posture de défense et de dissuasion de nos Alliés de l’Est de l’Europe.
Le contre-amiral Christophe Cluzel commande le groupe aéronaval et revient pour nous sur plusieurs aspects de ce déploiement au profit de la sécurité de la France et de l’Europe, dans un contexte géopolitique inédit.
Alors que l’attention du monde se tourne vers la guerre qui fait rage en Ukraine, ÉCHO a voulu s’intéresser à la mer qui s’étend au sud du pays. La mer Noire joue en effet un rôle important dans ce conflit, ce qui amène les belligérants à investir de larges moyens pour sa domination.
Avant le début du conflit – et la fermeture des détroits turcs – la Marine nationale menait des missions régulières en mer Noire, afin d’assurer la capacité autonome d’appréciation de situation de la France dans cette zone stratégique pour l’Europe.
Cela amenait les bâtiments français croisant dans la zone au plus près des forces russes, multipliant ainsi les rencontres entre les deux marines.
Le capitaine de corvette Raphaël nous raconte dans cet épisode ses passages en mer Noire et les interactions que les marins de la FLF La Fayette ont pu avoir avec leurs homologues russes au cours de ces missions.
Aujourd’hui, nous vous proposons un épisode en lien avec une technologie disruptive, une technologie qui bouleverse, fascine à la fois et qui soulève des réflexions de toute part : il s’agit de l’intelligence artificielle.
Pour cela, nous aurons le privilège d’en discuter avec M. Luc Julia, chercheur en intelligence artificielle dont les découvertes vont révolutionner notre futur. Il est l’inventeur de SIRI, l’assistant vocal bien connu, et travaille aujourd’hui chez Renault sur la voiture du futur. Du CNRS à la Silicon Valley, son parcours est multiple, mais toujours avec l’objectif de créer des applications et des services intelligents qui simplifieront la vie des hommes. Sa formation et ses recherches, si elles sont bien évidemment scientifiques, le conduisent aussi à prendre du recul et à réfléchir aux conséquences éthiques de ses découvertes.
L’intelligence artificielle, issue d’Internet et du développement de capacités de calcul considérables, va dans un proche avenir bouleverser toutes les activités humaines dont bien sûr celles du monde maritime.
Il y a un an les forces armées françaises ont conduit un exercice inédit de contre-terrorisme au large de la Crète, baptisé RHÉA. Celui-ci a notamment vu la projection de commandos marine à 2 000 km de leurs bases en quelques heures, afin de répondre à la prise de contrôle d’un navire de commerce par un groupe terroriste.
La volonté de l’amiral Vandier d’intensifier la préparation opérationnelle de la Marine fût ainsi mise en lumière. Elle ne concernait cependant pas cette fois les engagements symétriques, mais les nouvelles menaces et les opérations en zones grises.
Le volet maritime des menaces terroristes est relativement peu connu et parfois confondu avec la piraterie. Ce danger est cependant sérieux et pèse à la fois sur la sécurité de nos concitoyens et sur les intérêts français dans leur ensemble. De par la nature particulière du milieu maritime, la Marine nationale prend une place prépondérante dans la lutte contre cette forme de terrorisme.
Comme lors de RHÉA, les commandos marine constituent la pointe de diamant des réponses au terrorisme maritime et, pour nous en parler, nous recevons aujourd’hui le contre-amiral de Briançon, qui commande la force des fusiliers-marins et commandos.
Il y a quelques semaines encore, la mer d’Azov était inconnue de beaucoup. Le conflit en Ukraine et les durs combats qui se déroulent sur son littoral, à Marioupol et à Berdiansk notamment, l’ont mise en quelque sorte au centre de l’actualité.
Mais pourquoi une aussi petite mer, guère plus grande que la Suisse, qui se situe au 68ième rang des étendues d’eau dans le monde, revêt-elle une telle importance ? Car pour la Russie, bien au-delà de la guerre actuelle, depuis des siècles, elle un enjeu essentiel de leur défense.
Pour nous parler des enjeux de la mer d’Azov, nous recevons le professeur Martin Motte, spécialiste de stratégie navale, professeur à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, qui vient de publier un article à l’Institut de stratégie comparée, où il remet en perspective les enjeux stratégiques de cette région.
Il y a 50 ans, le Redoutable, premier sous-marin nucléaire français, appareillait pour accomplir sa première patrouille opérationnelle. Véritable défi technologique et industriel, la dissuasion et notamment sa composante navale, a conféré à la France au fil des années une souveraineté incontestée pour la défense et l’indépendance nationale. Dans le cadre de cet anniversaire, nous allons parler aujourd’hui dissuasion nucléaire, un sujet complexe, entouré de secrets, et de ce fait méconnu.
Pour en parler, nous recevons le chef du bureau dissuasion à l’état-major de la Marine le capitaine de vaisseau Philippe.
Dans ce nouvel épisode, nous recevons aujourd’hui Nicolas Regaud, chercheur à l’IRSEM, qui conduit des travaux de recherche sur les questions stratégiques en Indo-Pacifique, sur la prospective stratégique, la sécurité maritime et sur la sécurité climatique.
Des régions menacées par la montée des eaux à celles souffrant de phénomènes climatiques exceptionnels de plus en plus violents et récurrents, les populations locales voient leurs sources d’alimentations et leurs revenus compromis, leur habitat menacé. Ces évolutions brutales de notre monde auront bien entendu des conséquences graves, auxquelles la France, et particulièrement la Marine nationale, se préparent activement.
Pour nous parler du combat de haute intensité et du récent exercice mené par la Marine en Méditerranée, Polaris 21, nous accueillons une fois de plus le contre-amiral Cluzel. Celui-ci commande la force aéromaritime française de réaction rapide (FRMARFOR), au sein de l'état-major HRF, à Toulon.
Zones maritimes contestées, rivalités pour l’accès aux ressources de la mer, course aux armements navals : la liste n’est pas exhaustive.
Les océans sont devenus des espaces où les États exercent leurs rivalités. Cette montée des tensions a remis d’actualité la possibilité de combats de haute intensité, dont la perspective s’était éloignée depuis plusieurs décennies.
Cette évolution oblige les marines à adapter leurs stratégies, à driller les équipages, à tester les matériels, en un mot : à s’entraîner.
Le chef d’état-major de la Marine rappelle sans cesse cette perspective du combat de haute intensité et la nécessité de l’entraînement pour être en mesure de réagir de façon adaptée le moment venu.
C’est dans ce but que la Marine a organisé récemment un grand exercice en Méditerranée pour tester les hommes, le matériel, les stratégies, et ce avec, comme l’a dit l’amiral Vandier « le réalisme poussé le plus loin possible ».
Sans eux, pas d’Internet, pas de réseaux sociaux, et pas d’économie mondialisée. Les câbles sous-marins sont devenus aujourd’hui indispensables à notre vie quotidienne même s’ils sont rarement sur le devant de l’actualité.
Depuis la première liaison entre Douvres et Calais en 1851, ils n’ont cessé de se développer et leur rôle dans l’économie d’augmenter. A l’heure de la société de l’information, leur importance n’est plus seulement économique, mais aussi sociale. Ils sont donc des cibles de choix et ils font l’objet de multiples menaces. Leur sécurité est devenue une nécessité majeure.
Pour nous présenter ce sujet trop peu connu, nous allons tenter de faire le point avec Camille Morel, docteure en droit et chercheuse en relations internationales associée au Centre d'études stratégiques de la Marine, qui a consacré sa récente thèse de doctorat à ce sujet et est par ailleurs officier de réserve de la marine.
Dans ce nouvel épisode, nous aurons l'honneur d'échanger avec le vice-amiral Jean Hausermann, officier général adjoint à l'inspecteur des armées et anciennement commandant supérieur des forces armées aux Antilles, qui a été confronté à la lutte contre le trafic de drogue dans cette région du monde.
Dans ce nouvel épisode, nous recevons aujourd’hui Thomas Gomart, qui est le directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI), un des principaux think tank français qui se consacre à l’analyse des relations internationales.
Monsieur Gomart a récemment publié « Guerres invisibles », aux éditions Taillandier, dans lequel il analyse les grandes évolutions du monde. Les évolutions visibles comme le retour de la compétition agressive entre puissances, mais surtout - comme le dit le titre du livre – les mécanismes invisibles qui transforment le monde actuel en profondeur et qui sont sources de déséquilibres, de violence et de rivalité.
Dans cet épisode, nous recevons Cyrille Poirier Coutansais, directeur de recherche au Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) et rédacteur en chef de la revue Etudes Marines.
Zoom sur son ouvrage "La (re)localisation du monde" dans lequel l'auteur nous explique l'impact de la relocalisation appliqué au domaine maritime, et notamment sur le commerce, principal bénéficiaire de l'avènement des conteneurs.
Dans ce nouvel épisode d’ECHO, nous accueillons aujourd’hui Monsieur Pierre Razoux, directeur de recherche à la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques (FMES), et spécialiste des relations internationales et tout particulièrement du Moyen-Orient.
En plus de ses fonctions à la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques, Monsieur Razoux organise régulièrement des ateliers wargames pour les armées, et notamment pour la Marine nationale.
Pour ce numéro de la rentrée, le podcast ÉCHO prend place à bord du BCR « Somme », un des deux bâtiments de commandement et de ravitaillement de la Marine nationale, de classe Durance. Souvent peu connus mais pourtant toujours présents dans les forces navales, les bâtiments ravitailleurs sont indispensables pour permettre à une force navale de durer en haute mer en s'affranchissant du réseau de bases navales.
Aujourd’hui, nous aurons donc le plaisir d’échanger avec le capitaine de frégate Grégory Guiran, commandant du BCR Somme.
Dans ce nouvel épisode, le Centre d'études stratégiques de la Marine aura le privilège d'échanger avec le contre-amiral Christophe Cluzel, commandant adjoint de la force aéromaritime française de réaction rapide (FRMARFOR), au sein de l'état-major HRF à Toulon.
Qu’elle soit déployée en temps de paix, de crise ou de conflit, la FRMARFOR est organisée et équipée pour s’engager dans une mission au sein d’une coalition, de l’OTAN ou de l’Union Européenne.
Dans cet épisode, nous aurons le plaisir d'échanger avec un analyste en guerre acoustique, plus connu sous le nom "oreille d'or", du Centre d'Interprétation et de Reconnaissance Acoustique (CIRA) au sein de la base navale de Toulon.
À bord des sous-marins et de certains bâtiments de surface, ces spécialistes de l'écoute sous-marine mènent une véritable guerre acoustique, capables d'identifier tous les sons en provenance des profondeurs océaniques pour en extraire les renseignements opérationnels utiles.
Dans ce sixième épisode d'ÉCHO, nous aurons l'honneur d'échanger avec l'amiral Ausseur, directeur général de la Fondation Méditerranéenne d'Etudes Stratégiques (FMES), située à Toulon.
Officier de Marine pendant trente-sept ans et préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, l'amiral Ausseur abordera les enjeux majeurs observés en Méditerranée orientale et occidentale.
Dans ce nouvel épisode, nous aurons le plaisir d’échanger avec le professeur Hervé Baudu, spécialiste de l’océan Arctique et professeur en Chef de l’Enseignement maritime et enseignant en sciences nautiques à l’École Nationale Supérieure Maritime (ENSM), une école qui forme les officiers de marine marchande.
L’Arctique fascine en raison du réchauffement climatique et la fonte de la banquise, et apparaît comme le dernier océan à conquérir, et bien sûr, à exploiter.
Le Centre d'études stratégiques de la Marine a le plaisir de recevoir Alexandre Jubelin, agrégé et jeune docteur en histoire militaire à l'Université Paris IV, professeur d'histoire en collège et producteur et animateur du podcast "Le Collimateur", un podcast dédié à la Défense et aux conflits armés.
Cet épisode s'intéressera aux pratiques de l'abordage et du combat naval dans l'Atlantique entre le 16ème et le 17ème siècle.
Pour son troisième épisode, le Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) a le plaisir d'accueillir Benoit de Tréglodé, directeur de recherche à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (IRSEM) et spécialiste du domaine Afrique-Asie-Moyen-Orient.
Cet épisode s'intéressera à la position du Vietnam dans le contexte géopolitique en mer de Chine méridionale.
Le Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) a le plaisir de recevoir le capitaine de frégate Raphaël, pilote de rafale marine, qui nous parlera de la technique de l’appontage.
Pour son tout premier épisode, le Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) reçoit le capitaine de frégate Corman afin de discuter de la stratégie navale face au foisonnement des nouvelles technologies.
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